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  Caroline... Montez    
         
 

L'occasion du troisième titre de l'A.S.B. il est bon de parodier l'ami Flag - Félix Abéradère -l'un des prototypes dirigeants bénévoles de la "Battitte". Il avait été heureux d'apprendre le deuxième titre de champion de France, celui de 1991, nul doute que sur son nuage vert et violet du paradis, il a savouré comme il se doit, celui de 2001. « Caroline, montez! »ordonnait le vieil illusionniste de la rue Maubec à sa poupée blanche sous les yeux émerveillés du jeune Félix. Plus tard, il en fit la mascotte de l'A.S.B. Cette fois c'est fait: « L'A.S.B., montez! ». Nous voilà de retour en deuxième division.
Aux cieux, alors qu'il siestait sur son nuage, Flag fut appelé à la conciergerie. Saint-Pierre lui dit: «J'ai reçu un fax (eh oui! On est devenu moderne partout), l'A.S.B. est championne de France.
- Encore!
- Ah! Ça je ne sais pas.
- C'est vrai, vous ne pouvez pas comprendre. A Rome vous ne connaissait rien au rugby. S'il vous plaît envoyez_leur un @_mail : « Evitez de me réveiller si vite. C'est fatigant! La dernière fois, c'était soixante-dix ans après le premier titre. Cette fois, dix ans. La prochaine, dans cinq ans? Allez, je ne vous en veux pas, je vais faire de jolis rêves en bleu, blanc, rouge, violet, vert, blanc... Il y a un peu de bleu et blanc, mais, bah! Ça passera... »

Rencontrés, l'autre matin, Beñat-Ie-Basque et Battite-Ie-Gascon sur le pont Saint-Esprit. Contrairement à leur habitude, pour une fois ils ne se disputèrent pas trop... « Alua ! Tu es content, Battita, ton A.S.B. est à nouveau champion de France.
- Oui, Beñat, "aqui que làs". Nous on promet pas, on fait. C'est notre façon à nous de remercier ceux de la mairie pour leur précieuse aide.
- Quand même, c'est vrai ce qu'on m'a dit. Vous ne payez pas les joueurs? ]ainkoa !
- Eh! Oui, ça te la coupes, eh! Mandahérou ! Notre coffre déborde de billets (au fait, trésorier' il va falloir s'en débarraser avant le 1er février. ..) et les joueurs payent même leur cotisation! Hil de puto ! Tout le monde ne peut pas en dire autant...
- Gaichoa ! C'est le monde à l'envers! Ton A.S.B. c'est un Pied de nez fabuleux aux puissances argentées.
- Eh oui! On est comme ça, à l'Amicale...
- Quelle amicale ?
- L'A.S.B., l'Amicale des Sans Bonus... Té, pardi! »

« Dis Battite, et le M. Blanco de la Ligue, il vous a donné quelque chose pour ce titre?
- Pas encore. Tu sais il a eu beaucoup à faire avec tous ses pauvrots de joueurs syndiqués. Il n'a pas eu encore le temps de s'occuper des arPètes. Mais c'est bientôt la NoëL.. Alors on va mettre les crampons dans la cheminée. On ne sait jamais. .. »

« Dis Battite, tu étais au match contre Boucau?
- Tu parles! Et comment. J'allais pas rater ces retrouvailles. J'étais satisfait par la tenue de nos mounards. Mais tu sais, la veille du 21 octobre 2001, côté "vert et violet" il y en a qui ont passé une nuit blanche. Notamment les Roland et Manu qui ont passé leur jeunesse à deux pas de galoches de Piquessary. Finalement le B.T.S. a gagné mais l'A.S.B. s'est bien comportée. Après avoir offert un essai aux noirs les avants bayonnais ont tenu à marquer en force.
Par contre, match nul autour de la table d'après match pour déguster le foie gras d'un sponsor des noirs. On m'a dit que les joueurs bayonnais vont faire pression sur Pierrot pour qu'il trouve un même sponsor. Peu importe la marque! Hil dou diablo ! On les dégustera volontiers. . .


« Battite, je pense que, pour une fois, tu seras d'accord avec moi.
Le dimanche 3 juin, la flammèche de la Pentecôte a brillé d'un éclat tout particulier: la population bayonnaise inaugurait la nouvelle appellation du stade du plateau Saint_Léon. Jean-Dauger qu'il s'appelle. Un nom qui fait l'unanimité car l'ami] eannot brilla lui aussi à la fois sous les couleurs de l'A. S. B. à quatorze ans, et de l'Aviron.
- Sans doute, sans doute, gouyat ! Mais il ne faut pas oublier l'autre illustre joueur bayonnais de l'A. S .B. : Le Robert de chez Caillou dont on a donné son nom au complexe de La Floride où évoluent les filles de l'A. S . B. et parfois nos garçons.
- Alua ! Tu as raison! Mais tu sais, ni l'un ni l'autre ne se retrouverait peut_être pas dans le rugby moderne.
- C'est à voir. Tu sais avec la musculation on les gave comme les oies pour faire Péter l'adversaire mais le ]eannot et le Robert les mettrait dans le vent grâce à leur talent, leur puissance et leur intelligence. »


« Dit Battitta, je suis venu au match contre Hagetmau. Alua! Ils ont de la sanquette tes petits. ,
- Eh oui! On est comme ça. Personne ne nous fait peur. Sauf nos femmes. . .
- Jainkoa ! Vous avez des supporters terribles, aussi. Daniel_le_Basque je connaissais mais il y a aussi ]ojo_la_Moustache. Il est passé par toutes les couleurs, alua! Sur les quatre essais de la Battitte, il a explosé. Gaixoa, ça doit faire plaisir d'être supporté comme ça.
- Pauvrôt, tu ne sais pas tout. Notre président, le Philippe, celui qui soigne les dents, c'est un ancien d'Hagetmau. Il a beaucoup souffert lui aussi...
- Des dents?
- Bah! T'es bête. Non pas des dents. Il voulait que la Battitte gagne mais pas de trop pour ne pas faire de peine à son copain Lansaman. Il a été satisfait. Mais de retour à la maison, sa femme, native d'Hagetmau, lui servi la soupe à la grimace.
- Ça Battitta, je ne te crois pas. Pierrot m'a dit qu'elle est trop gentille. De toutes façons, alua! Ça lui passera. Moi aussi, ma femme m'a engueulé. En plus, moi l'Avironard, elle n'a jamais voulu croire que j'étais allé voir l'A. S . B .
- Au moins, hil de puto ! T'as été voir une équipe qui gagne.
- Pour le moment, gaixoa, pour le moment...


« Au fait, Beñat. Tu sais qu'à l' A.S.B. on ne fait pas que dans le rugby?
- Tu m'étonnes. Vous faites autre chose?
- Trastou ! Va. Oh ! Bien sûr, on n'en parle pas mais en triathlon...
- En quoi? .
- En triathlon, bien sûr, ça te passe au_dessus, lagagnous! C'est ceux qui font presque en même temps, du vélo, de la nage et de la course à pied.
- Alua ! Tu m'en diras tant!
- Bref, en triathlon, on est deux fois champion régional, une fois chamPion départemental et je te passe les places de second. Hil de puto ! on ne sait plus où mettre les coupes!
- Eh bé, tu vois, Battitta, on aura comme ça l'occasion d'aller boire un coup chez Pierrot. - D'accord Beñat... Le Pierrot, lui aussi fait du triathlon: il sait nager, il fait Pédaler les autres, et pour courir il trottine assez après la bechigue le long de la touche des gradins les samedis soirs! Allez Beñat, adichats !
- Bai, ikus arte, Battitta.
Emecé