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Les tchatches de Battitte

 

DOMMAGE. - Dimanche 28 mars, les équipiers premiers de la Battitte n'ont pas su préserver l'avantage qui était le leur contre Libourne, l'une des meilleures équipes de la poule. Ils se sont contentés d'un nul 15-15 alors que la victoire leur était acquise. Dommage car l'équipe arrive à présenter enfin un quinze quasiment au complet et en bonne forme. Un peu tard peut-être mais tout est encore possible pour le maintien à condition qu'ils remportent leur trois derniers matches.

DES SUPPORTERS EN VERVE. - Les deux derniers matches à Jean-Dauger se sont déroulés devant une bonne chambrée et surtout avec des encouragements chaleureux. En partie grâce à la présence des cadets et de leur verve. Samedi prochain 3 avril ils auront besoin à leur tour d'encouragements lors de leur quart de finale contre l'entente Bassin d'Arcachon à Mimizan ou Labouheyre.

FELICIE AUSSI ! - S'il y a un duo qui mérite toute la reconnaissance du club et même de la ville de Bayonne, c'est bien celui formé par Daniel Marmayou et Roland Lataillade. On peut les voir tous les week-ends sur le toit de la casemate à la recherche de l'origine des fuites d'eau qui empoisonnent les murs de la vénérable casemate. Félicie avait des fuites, la casemate aussi ! Mais ici le remède est à trouver. Pourtant le duo de bricoleurs fait de gros efforts et multiplie les colmatages réussissant parfois à trouver des solutions éphémères. Mais il ne désespèrent pas et trouveront bien la solution. Tous nos encouragements et remerciements.

AÏE !!!! - Entendu à la casemate, un samedi matin :

- Eh Roland !

- Oui Daniel.

- Je n'arrive pas à planter cette sardine pour tenir la bâche. Je ne fais que me taper sur les doigts. T'as pas une combine ?

- Té ! Tu fais comme chez nous à Turbo. Tu tiens le marteau à deux mains...

A LA RECHERCHE. - Chacun sait, ou ne sait pas, que Daniel est un féru d'histoire ancienne et d'histoire tout court. L'autre dimanche, alors qu'il vibrait aux attaques de ses poulains dans les tribunes de Jean-Dauger en tirant avec volupté sur un cigare "Roméo et Juliette" venu tout droit de La Havane via la famille Bidart, il nous raconta l'histoire suivante. Elle est mignonne... C'est deux dames qui papotent sans se soucier de ce qui se passe sur le terrain. Deux dames dont les maris viennent de mériter leur retraite : "Je vais te dire, Christiane, depuis que mon mari est à la retraite, il n'a pas une minute à lui. Il est à droite, à gauche, en réunion dans deux ou trois associations ! Je le vois moins qu'avant...

- Ah ! Janine, le mien s'est mis à la recherche.

- A la recherche ? Tiens, comme c'est curieux, je ne le croyais pas comme ça.

- Eh oui ! Le lundi, il cherche partout ses clés, le mardi ses lunettes, le mercredi ses pantoufles, le jeudi ses cigarettes (que je lui aie confisqué), etc...