1 LASCUBE         2 HIRABOURE        3 MENDIBIL
4 MUNDUBELTZ (cap.)       5 MINVIELLE
6 E. MARMAYOU         8 DENOYELLE         7 OSPITAL
9 SAINT MARTIN    10 SAINT JEAN
11 C.LARREGUY       12 SABAROTS        13 M.LARREGUY        14 F. MARMAYOU
15 SAUBADE

          Pour le compte de cette seconde journée de Challenge de l’Espoir, l’équipe fanion de la Battitte est opposée à nos voisins et amis de l’Anglet Olympique.

          Le match débute bien pour nos couleurs mais quelques signes avant-coureurs font penser que tout ne se passera pas comme dans ce premier quart d’heure où tout réussit aux verts et violets. Ce premier quart d’heure où les gars de l’A.S.B., emmenés par leur exemplaire capitaine MUNDUBELTZ, font preuve de vertus au combat et d’envie de se passer la balle. Ils ouvrent le score par le buteur SAINT-JEAN d’une belle pénalité des 30 mètres en bord de touche sous les hourras d’une supportrice anonyme (le bruit court qu’il s’agirait d’une de ses nombreuses conquêtes) qui elle aussi donnera du fil à retordre à ses homologues angloyes (0 – 3). Les locaux reviennent au score quelques minutes plus tard par leur buteur (3 à 3).

          Les verts et violets repartent à l’attaque mais le rugby pratiqué ce jour-là n’a rien de transcendant. Les deux équipes s’appliquent à répéter les combinaisons travaillées à l’entraînement et à ce jeu-là c’est l’A.S.B. qui est la plus réaliste. A 15 mètres de l’en-but angloy, sur une touche verte (et violette) les avants créent un point de fixation, SAINT MARTIN lance SAINT JEAN qui feinte la croisée avant de donner à hauteur pour SABAROTS qui arrive lancé. Les défenseurs, bleus de honte, restent vissés au sol et laissent le doyen de l’équipe bayonnaise aplatir son essai au pas entre les perches. Essai transformé en drop par SAINT JEAN (3 à 10).

          Les Angloys se révoltent et le jeu est haché par de nombreuses fautes des deux camps. L’équipe de l’A.S.B. commence à tousser son rugby, le banc tente de calmer la toux en effectuant du coaching à la mêlée (R. AGUERRE remplace SAINT MARTIN) dès la 30ème minute. Rien n’y fait, la toux est contagieuse et le jeu se grippe. Dans ce climat, la formation angloye amputée d’un membre dans son pack arrive à marquer sur un groupé pénétrant qui fait suite à une touche bleue.

          L’Anglet Olympique se rapproche à deux petits points (8 à 10).

          Ca y est, la grippe a touché tout le monde et seuls les organismes les plus jeunes (MARMAYOU, HIRABOURE, SAINT MARTIN, OSPITAL…) arrivent à résister et nous gratifient de coups d’éclats ; comme la percée de Laurent HIRABOURE en deuxième mi-temps qui récupère un ballon dans les fougères avant d’engager une course folle dans les 22 mètres locaux, cette course devenant trop de travers pour être redressée, il est rattrapé avant d’avoir pu donner à MARMAYOU qui arrivait à hauteur.

          Un essai et deux pénalités réveilleront les dirigeants angloys en charge de la table de marque qui s’est fait une sieste d’une demi-heure cet après-midi. Score final 13 à 13.

          Nous sommes en droit de nous poser la question suivante : mais quels étaient ces signes avant-coureurs ? La réponse est simple : une mêlée instable, une touche défaillante, quelques fautes au sol aberrantes. Faut-il rappeler que le rugby commence devant ? A partir de là, seul un travail de sape dans les mêlées ouvertes d’où les bayonnais sont sortis vainqueurs cet après-midi a permis de ne pas sombrer.

          Mais d’où vient ce coup de froid ? Sont-ce J. AGUERRE, ANTOLIN, CARILLO et SALLABERRY qui n’ont pas fermé la porte derrière eux en partant ce week-end ? Ceci dit, le médecin spécialiste Jean-Michel GONZALEZ revient au chevet de cette dame enrhumée. Je souhaite à cette dernière une rapide guérison.