Equipe Cadets 1 et 2
 
 
Samedi 8 décembre 2007
ASB
AORC
Entente du SEIGNANX / AORC-ASB
21 / 3
BILLERE / AORC-ASB

10 / 21
L’humus  
         
       L’humus, parfois nommé terre végétale, désigne la couche supérieure du sol créée et entretenue par la décomposition de la matière organique. Dans le compartiment de la biosphère qu’est le sol, l’humus en est la partie biologiquement la plus active. Entendez par là qu’il s’agit de la partie la plus fertile.

      Vous devez légitimement vous demander pourquoi je vous livre après une telle absence un pamphlet intitulé « l’humus ». Car c’est ce que j’ai découvert après des semaines, après avoir laborieusement et soigneusement dégagé l’humus de ses pierres, ses cailloux, ses gravats qui empêchaient sa culture.

      L’humus ou l’entente cadette anglo-bayonnaise n’était plus cultivable ces dernières semaines. Vous me direz que la qualification en Teulière A pour l’équipe 1 fut tout de même acquise. Je vous répondrai que c’était sur sa simple réputation, sur de simples acquis ante coupe du monde.

      La tâche était donc rude car les pierres étaient aussi lourdes que le poids du silence et du non-dit. Elles étaient aussi encombrantes que des joueurs qui n’étaient pas à leur place. Elles étaient aussi rugueuses qu’un chauffeur de bus mal luné. Elles étaient aussi glissantes qu’un éducateur qui ne joue pas son rôle. Enfin, lorsqu’elles nous échappaient des mains et qu’elles tombaient sur le pied, elles faisaient aussi mal que les 8 essais encaissés à St Pée-sur-Nivelle.

      La tâche fut rude mais pas impossible, car impossible n’est pas spiritain.

      Le champ de l’entente anglo-bayonnaise se dégageant alors peu à peu, une victoire avec les tripes à Blancpignon contre l’ennemi de 3 ans (l’Entente du Seignanx) vient alors arroser la fin de cette longue et pénible tâche.

      Les cultivateurs peuvent alors reprendre sereinement le travail. L'un d'en eux se trouve obligé et forcé de s’arrêter , le séant souillé de souillures saillantes. L’opération s’est bien passée et il a déjà repris ses outils avec entrain.

      L’humus est si fertile que les premières pousses pointent leurs tiges et envoient par 3 fois nos jeunes pousses en terre promise et ce sur le terrain de l’ASPTT de PAU. Elles signent une victoire (21 à 10) ce week-end contre le Racing Club BAL (entente de Billère, l’ASPTT de Pau et de Lescar). Pour un premier match en Teulière A, l’exploit est à saluer. Quant à l’équipe 2 qui évolue en Teulière B, elle va s’incliner chez le voisin boucalais 21 à 3. Elle se structure peu à peu mais a besoin de jouer encore et encore afin d’engranger de la confiance.

      Cette terre est propice à de bonnes récoltes rugbystiques à condition de la travailler avec bon sens. Il faut faire attention aux pierres qui ne demandent qu’à faire leurs lits dans cet humus confortable. Ces pierres peuvent être lancées par un voisin et un faux ami mal intentionné, mais elles peuvent aussi être emmenées sous les bottes de ses cultivateurs par mégarde. Pensons donc à bien taper nos bottes avant de nous engager sur le terrain de l’entente.

      L’humus est donc cultivable, la terre est fertile. Avec du bons sens, de l’envie et tout de même une main verte (devrais-je dire ovale ?), cette terre peut nous fournir de beaux arbres au milieu d’un beau champ de lilas ; nous nous y promènerions l’été à l’ombre des arbres fruitiers dont nous consommerions les fruits. Ces mêmes arbres nous nourriraient nécessairement en bois pour nous réchauffer lorsque les hivers seraient rudes.

      Alors que voulons-nous : une prairie radieuse accrochée au flanc d’une colline basque ou méditerranéenne, ou un champ de patates humide du nord de l’Ecosse ?

A vos bottes, tapez, partez…

 
 
                             
GRISOU