Equipe Juniors
 
       
     
1/16ème de Finale CHAMPIONNAT DE FRANCE
 
 
 

ASB-AORC / RGT MARMANDE CASTELJALOUX STE BAZEILLE
12 / 16
Dimanche 20 avril 2008
à 15 H 45

       
   
  FEUILLE DE MATCH
 
 
Terrain : -Stade municipal de Beillique à Parentis.
              - état : bon, souple.
Public : nombreux, forte colonie angloye.  
Météo : ciel couvert. 16°C
Arbitre : Mr BATS Christophe(Côte d'Argent)
Points :
ASB-AORC
: 2 essais collectifs
                    : 1 transformation
                       (Romain PECASTAING)
URMC STE BAZEILLE : 1 essai. 1 Tr. 3 pénalités
Cartons : URMC STE BAZEILLE : 1 carton blanc
 
 
   
16 Thomas LAHENS
17 Laurent LESIAK
18 Tony LANDABOURE
19 Kévin GARNIER
20 Nicolas CHAMPRES
21 Guillaume BOUQUET
22 Damien DURBAN


1
Jimmy CARREY      2 Quentin LANDES (cap.)     3 Julien ST LAURENT
4
 Laurent ERROTABÉRÉA    5 Christian LOUIS
6
   Marc JAURÉGUIBÉHÈRE     8 Benjamin CURUTCHET    7 Julien COURTIAU
9
Jean-Baptiste DIGER    10 Jordi ALVAREZ
11 Florian DUPUY 12 Olivier BARBERTEGUY 13 Arnaud ROSSI  14 Sébastien RAY
15
Romain PECASTAING

 
 
   
         
                   
        Les seniors de l’AORC ne jouant pas ce dimanche 20 avril, c’est devant une belle chambrée que vont se dérouler à Parentis les deux 1/16èmes de finales du championnat de France de nos équipes cadets et juniors de l’entente ASB-AORC. L’après-midi commence mal puisque les cadets sont battus, sans avoir démérité, par une très belle équipe du SBAR plus puissante à l’avant et sachant scorer aux moments clés.

          Le match des juniors s’engage sans temps mort, l’engagement est soutenu et les bleus marmandais ne perdent pas de temps pour envoyer du jeu. Fixant rapidement par une ou deux charges des avants, ils écartent les ballons en cherchant à alerter leurs ailiers que l’on annonce redoutables. C’est d’ailleurs sur une passe renversée du demi d’ouverture pour son ailier gauche, venu plein pot à son intérieur, que les lot-et-garonnais inscrivent le premier essai au pied des poteaux (0 à 7).

          Les verts et violets ne mettent pas 107 ans à réagir et investissent le camp adverse en jouant leurs pénalités en pénaltouches. Ils profitent de la domination sans partage de Julien « AIR » COURTIAU sur l’alignement pour construire de superbes mauls pénétrants qui mettent au supplice le pack bleu pourtant beaucoup plus lourd. Les marmandais mis à la faute à répétition sont justement réduits à 14 sur carton blanc. Nos jeunes en profitent pour enfoncer le clou (et l’adversaire par la même occasion) et la cocotte basque vient s’écrouler dans l’en-but (5 à 7). Cet essai collectif redonne confiance à l’équipe qui va alors peser de tout son poids sur la fin de cette première mi-temps. Le buteur marmandais a beau enquiller une belle pénalité de 40 mètres en face, ceci n’entame en rien la foi des nôtres qui n’hésitent pas à botter toutes leurs pénalités en touche pour mieux châtier leurs homologues. Juste avant la mi-temps, ils construisent 3 cocottes impressionnantes de technique et de puissance, comme un hommage au formidable travail réalisé par l’entraîneur Frédéric CANJOUAM depuis 2 saisons, qui vont tordre, mâcher, malaxer, broyer puis définitivement digérer les tomates bleues avant de venir déposer l’ovale derrière la ligne. A 12 10 pour nos couleurs au repos et au vu de la démonstration de nos 7 gros et du maigrichon de l’avant on croit tenir le bon bout.

          Mais les marmandais ne l’entendent pas de cette oreille. Ils profitent d’une conquête en touche pleinement retrouvée pour venir nous défier en fond d’alignement en envoyant du lourd en percussion. Face aux impacts individuels plus puissants et à la vivacité supérieure de leur ligne de ¾ on commence à souffrir, on peine à se dégager et les fautes commises le sont dans notre camp, ce dont ne manque pas de profiter l’artilleur adverse qui ne rate rien (5 sur 6 aux tirs au but, un seul échec de 49 mètres en face !). Il fait tomber 6 points de plus dans l’escarcelle marmandaise (12 à 16). Nos tentatives de contournement de l’édifice adverse ne sont pas couronnées de succès, notre ligne arrière ne se montrant pas aujourd’hui sous son meilleur jour. Le temps passe inexorablement et le match nous échappe petit à petit, mais à la faveur d’une pénalité aux 40 mètres nous voilà revenus dans les 22 mètres adverses pour les arrêts de jeu. Par 3 fois après une prise de balle en touche parfaite (malgré les fautes répétées du n° 7 adverse sur notre sauteur) le maul basque va avancer lentement mais sûrement jusqu’à la ligne où il se fait écrouler illégalement. On pense que la 4ème tentative sera la bonne mais l’arbitre décide qu’il n’y aura pas de 4ème pénaltouche et nous oblige à jouer à la main, prétextant qu’il ne reste plus assez de temps pour taper en touche et rejouer derrière. Le ballon écarté jusqu’à l’aile est perdu en bout de ligne et l’arbitre siffle la fin du match dans une certaine confusion.

          Malheureusement, vu la tension régnant sur le pré, entre les chambrages des uns et la déception des autres, un petit accrochage entre joueurs va donner l’occasion à quelques supporters et spectateurs de rentrer sur le terrain ce qui ternit la fin de ce match, au demeurant très correct jusque là. Un match engagé, plein de vie et de rebondissements, qui s’est joué de la première à la dernière seconde. Les marmandais ont su profiter de nos fautes avec l’aide d’un buteur de très haut niveau, souhaitons leur un beau parcours. Les nôtres n’ont pas à rougir de cette défaite, ils se sont battus avec courage et panache et sont tombés la tête haute et les armes à la main. C’est l’épilogue d’une très belle saison pour cette équipe sympathique et très soudée qui a tout au long de la saison conjugué avec bonheur les trois temps du rugby : avant, pendant, après.

 
 
BISCOTTE
     
             
 
J.B. DIGER (9ème avant et mascotte capillaire) :
   
« C’était un match à notre portée. Devant on a été très bons dans les groupés. On a été un peu secoués sur les deux premières mêlées et il faut reconnaître qu’ils ont été meilleurs derrière… Malgré cette défaite on a fait vraiment une très bonne saison, même si on est très déçus de perdre aujourd’hui. »
 
                             
  Olivier BARBERTEGUY (3/4 centre anatomique)
s’adressant à un dirigeant qui lui mettait une poche de glace sur l’épaule :

   
  « C’est juste un peu plus bas que j’ai mal, au niveau de la rotule ».