1 Jimmy CARREY      2 Laurent LESIAK    3 Julien ST LAURENT
4  Raphaël BURON    5 Christian LOUIS
6 Quentin LANDES        8 Benjamin CURUTCHET    7 Julien COURTIAU
9 Jean-Baptiste DIGER    10 Jordi ALVAREZ
11 Damien DURBAN  12 Olivier BARBERTEGUY 13 Arnaud ROSSI  14 Florian DUPUY
15 Romain PECASTAING

Un travail de Romain(s)

          Après la victoire des cadets B la veille à St-Sever, les cadets A, en lever de rideau sur le même terrain, ont attendu l’épreuve des tirs au but pour l’emporter dans un final déconseillé aux cardiaques. Nos juniors ont donc eu droit à un échauffement exceptionnellement prolongé ce qui n’est pas dans leurs habitudes et contraire à ce que conseille leur coach Christophe SUIRE dans son dernier ouvrage « Je m’échauffe en 7 minutes chrono » aux éditions du Coq Sportif. Les conditions météorologiques vont influer sur la tactique. Face à une équipe beaucoup plus athlétique (on commence à avoir l’habitude…) les verts et violets vont entamer la rencontre vent dans le dos en espérant creuser l’écart avant la mi-temps, d’autant plus que Julien COURTIAU et Jimmy CARREY ont nagé toute la matinée pour leur examen du BNSSA et semblent légèrement rincés.

          Les premières minutes sont à l’avantage des nôtres. Très compacts en mêlée, présents sur les rucks, et même si les conquêtes en touches manquent de netteté – le vent semble plus gênant que le contre adverse – cela n’empêche pas les anglo-bayonnais de tenter de donner du rythme à la rencontre, mais la circulation de la balle laisse à désirer au-delà du n° 10. Les tarn et garonnais procèdent par des rushes individuels puissants, le plus souvent menés par un n° 8 très tonique ou le très massif, mais rapide, n° 5 qui va s’échapper sur 20 mètres avant d’être arrêté à 5 mètres de la ligne par PEC, notre dernier rempart. On sent que dans ce match c’est le plus efficace, le plus réaliste qui va faire la différence. Les nôtres peuvent heureusement compter sur « Monsieur PLUS », Romain PECASTAING qui, non content d’assurer nos arrières et de scorer une pénalité et un drop en profitant du vent, va venir s’installer aux avant-postes et distiller un jeu au pied intelligent mettant la pression sur l’arrière-garde adverse, comme à 2 minutes de la mi-temps où son pressing nous offre une pénaltouche à 5 mètres. La cocotte basque s’écroule en but mais l’arbitre, bien placé, n’accorde pas l’essai entrevu. Avec 6 petits points d’avance aux citrons, le suspense reste entier et on n’envisage pas la seconde mi-temps avec un optimisme délirant côté ASB-AORC.