Equipe Juniors
 
       
     
 
 
 

ASB-AORC / NAFARROA
31 / 12
Samedi 17 NOVEMB
RE 2007 à 14 H 30

 
 
  FEUILLE DE MATCH
 
Terrain : - Orok-Bat à Blancpignon - ANGLET
              - état :givré à l'ombre, sablonneux partout ailleurs.
Public : Bien présent mais plus nombreux au soleil.  
Météo : Frais et ensoleillé - 10°
Arbitre :LANDALLE Thierry (CBL)
Points :
ASB-AORC
: 5 essais (M.VIS, O. BARBERTEGUY,
                         J.-B. DIGER (2), B. SORRONDO)
3 Transformations S. RAY (2), R. PECASTAING
Nafarroa : 2 essais, 1 transformation
           


1
Jimmy CARREY      2 Laurent LESIAK (cap.)     3 Christian LOUIS
4
Tony LANDABOURE     5 Laurent ERROTABEREA
6
Quentin LANDES        8 Benjamin CURUTCHET    7 Julien COURTIAU
9
Jean-Baptiste DIGER    10 Sébastien RAY
11 Mickaël VIS  12 Olivier BARBERTEGUY 13 Jordi ALVAREZ  14 Loîc COMENGE
15
Nicolas CHAMPRES

16 Michel PARIS
17 Thomas LAHENS
18 Kevin GARNIER
19 Marc JAUREGUIBEHERE
20 Arnaud ROSSI
21 Romain PECASTAING
22 Bruno SORRONDO
 
 
                                               
                                                         
                         
 

          A l’entrée des équipes sur le terrain, les gabarits des joueurs de Nafarroa impressionnent et les masques de leurs visages trahissent leur motivation. Leur engagement féroce dans les premiers regroupements fait du bruit et met les locaux au parfum ; les navarrais sont venus pour gagner et ne feront pas dans la dentelle. Comme on s’en doute les anglo-bayonnais, désireux de relever la tête après la promenade digestive de samedi dernier, sont heureusement dans les mêmes dispositions et vont soutenir le choc frontal de l’entame.

          Ils vont même très vite rectifier leur indiscipline fougueuse des premières minutes pour, s’appuyant sur la conquête en touche, occuper le terrain adverse le temps de rater deux pénalités. Sur une mêlée à 25 mètres dans l’axe des poteaux, la combinaison COURTIAU-BARBERTEGUY place ce dernier dans l’intervalle. Lancé comme un boulet, il va mystifier le dernier défenseur d’une feinte de passe et finir en trombe entre les poteaux. Ces 7 points d’avance dès la 15ème minute font du bien car, sur la main courante, on s’attend à un match serré.

          Loin de se laisser abattre, les basques vont remettre l’ouvrage sur le métier et repartir de plus belle à l’assaut. Variant les lancers en touche, pour éviter les contres bleus, ils vont pilonner le pack local et insister dans le petit périmètre pour marquer leur territoire. Nos petits bleus vont alors, durant 10 longues minutes, défendre dans leurs 5 mètres comme si leur vie en dépendait. A la puissance navarraise obstinée qui ne connaît que le plus court chemin, les bleus vont opposer une défense héroïque transcendée par une vaillance inoxydable. Ils vont sortir de cette étouffante pression sans dommage au score et renforcés dans leurs têtes car ils ont gardé leur ligne inviolée et empêché les navarrais de leur passer sur le ventre.

          Alors qu’ils pensent avoir fait le plus dur et arriver à la pause avec leurs 7 points d’avance, ils vont encaisser durant les interminables arrêts de jeu (5minutes, dont on se demande bien où l’arbitre a pu les trouver ??) un essai «casquette». A la réception d’un drop trop court, le réceptionneur bleu, sans doute gêné par le soleil, va spectaculairement « dégueuler » le ballon repris au rebond par l’ailier rouge et jaune qui file sous les poteaux. Côté main courante, un spectateur à la voix de stentor propose un chronomètre à l’arbitre en guise d’étrennes ! Malgré la déception de cet essai cadeau, force est de reconnaître que le score de parité (7 à 7) reflète l’équilibre des débats de cette première mi-temps.

           Le début du second acte voit nos petits bleus requinqués et désireux de reprendre la main en pratiquant un jeu utilisant les grandes largeurs pour contourner les bulldozers navarrais. Bénéficiant d’une touche à 15 mètres de la ligne, ils vont construire une magnifique cocotte qui va s’avancer inexorablement, ballon bien protégé en fond de maul. L’ailier Mickaël VIS (notre Jeannot national et même international depuis peu !) sevré de ballon sur son aile va, alléché par l’œuf tout frais pondu, venir se lier à ses partenaires et subtiliser l’offrande des gros de l’avant pour s’offrir, au prix d’un slalom périlleux dans l’en-but, un essai de voleur de poules qui place son buteur en position très favorable (14 à 7).

 
                                                         
   
 

« Derrière la cocotte, Jeannot (déjà dans l'en-but)
va démarrer… »

 

« Fin du slalom périlleux entre les perches…
et les défenseurs ! »

     
                                                         
 
          Les jeunes anglo-bayonnais ne vont pas savourer leur réussite longtemps. Derrière la première touche qui suit le renvoi, les navarrais, pressants en défense, interceptent et filent sur 40 mètres pour aplatir sur le drapeau. Il n’y a pas de temps mort et les bleus, très vite de retour dans les 22 adverses, vont reformer une cocotte si bien travaillée qu’elle va embarquer tous les défenseurs basques sur une fausse piste. Le ½ de mêlée Jean-Baptiste DIGER qui, en plus de la couleur de son pelage emprunte au renard toute sa ruse, va profiter de l’écran de la cocotte virtuelle pour s’en aller dans le désert du côté fermé planter un essai plein de malice qui creuse l’écart (19 à 12).
 
     

« Derrière la cocotte, masqué, maître Renard
tenait entre ses mains un ballon… »

« Essai aplati, au fond le renard court toujours… »

                           
                 
          Mais le match est loin d’être joué car les garçons du bord de Nive ont du mental et ne vont rien lâcher. Prenant nettement l’avantage en mêlée, ils vont envoyer du jeu dans tous les azimuts. Avants et ¾ unissent leurs efforts et jouent crânement tous leurs ballons sans arrière-pensées. Pour les nôtres, la défense tout-terrain est le passage obligé pendant ce quart d’heure navarrais. Utilisant parfaitement son pied, le demi d’ouverture Romain PECASTAING renvoie les assaillants chez eux chaque fois qu’il en a l’occasion et va d’un maître coup de sandale trouver une formidable touche à 5 mètres de la ligne. Notre contreur maison Julien COURTIAU perturbe la conquête basque ce dont profite instantanément Jean-Baptiste DIGER, notre roux de la fortune, qui fait fructifier le score alourdi par le pied magique de son compère de la charnière (26 à 12).

          Il reste 8 minutes à jouer et le match est plié. Les dernières escarmouches navarraises ne manquent pas de panache mais restent improductives. Pire même, un contre au pied ramène les locaux sur la ligne pour une série de pick and go chers à Frédéric CANJOUAM avant qu’une grande sautée ne trouve, via Nicolas CHAMPRES, le néophyte Bruno SORRONDO (au nom prédestiné) en bout d’aile qui marque un bel essai pour son premier match de rugby !

          Avec un score de 31 à 12, l’entente ASB-AORC remporte une brillante victoire qui la propulse à la seconde place de la poule derrière les invaincus de l’entente de la Nivelle. I l faut rendre hommage à tous les acteurs, y compris l’arbitre, de ce formidable match de rugby d’une correction exemplaire qui fut un régal pour les spectateurs. Les joueurs de Nafarroa qui ont affiché détermination, engagement et ambition dans le jeu ont subi une défaite trop lourde, mais en continuant de la sorte des lendemains meilleurs leur sont promis de même qu’une qualification qu’ils méritent amplement, c’est tout le mal que nous leur souhaitons !

          Félicitons les locaux qui ont joué aujourd’hui avec un cœur plus grand que la poitrine, ils ont su serrer les rangs sous la mitraille navarraise avant que deux cocottes aux œufs d’or ne fassent basculer le match.

                   
BISCOTTE
   
                               
                             
                               
Jérôme HILAIRE (dirigeant malgache en vacances)      

" Nos joueurs, malgré quelques erreurs, ont été très vaillants. Ils ont affiché une cohésion importante supérieure à celle de la saison dernière ce qui se ressent dans le jeu et la relation avants-3/4 .Ils ont fait face à une opposition très solide, dans un match très engagé mais sans le moindre incident ou accrochage, et ont su faire preuve de réalisme. "