Equipe Juniors
       
               
 
AORC-ASB /RGT Aramits-Barcus-Menditte
7 / 6
Samedi 26 janvier 2008
à 15 H 30
  FEUILLE DE MATCH
 
       
Terrain : -de la piscine-
                Stade Didier Deschamps-Bayonne
              - état :Vert et souple.
Météo : Très beau temps 16° C
Public: Heureux au soleil.
Arbitre :Mr CUIBURU Jean-Paul (CBL).
Points
AORC-ASB
:1 essai de julien COURTIAU.
                   1 transformation de Romain PECASTAING
RGT Aramits-Barcus-Menditte : 2 pénalités

     
 
 
 
     


16 Thomas LAHENS
17 Julien ST LAURENT
18 Michel PARIS
19 Kévin GARNIER
20 Sébastien RAY
21 Florian DUPUY
22 Guillaume BOUQUET


1
Jimmy CARREY      2 Laurent LESIAK(cap.)    3 Christian LOUIS
4
Raphaël BURON     5 Benjamin CURUTCHET
6
Marc JAUREGUIBEHERE    8 Quentin LANDÈS   7 Julien COURTIAU
9
Jean-Baptiste DIGER    10 Jordi ALVAREZ
 11 Mickaël VIS 12 Olivier BARBERTEGUY13 Romain PÉCASTAING 14 Mathieu MINDÉGUIA
15
Nicolas CHAMPRES

   
   
"PEUT BEAUCOUP MIEUX FAIRE"
 
     
     
 
          Pour débuter les matches de poule du championnat de France, l'entente A.S.B.-A.O.R.C. reçoit ce samedi à Bayonne une vieille connaissance, à savoir l’entente du B.A.M. (Barcus-Aramits-Menditte), déjà dans leur poule la saison dernière. Nos jeunes avaient remporté les deux rencontres et veulent y voir un heureux présage, avant un match que l’on sait très important, en vue de la qualification qui ne récompensera que deux équipes dans cette poule de quatre qui accueille également le S.A. Mauléonais et le XV des Gaves ( Navarrenx).

          Comme l’on n’imagine pas les Mauléonais champions en titre depuis deux ans rester en rade, les trois autres clubs vont se disputer la deuxième place qualificative, ce qui situe pour les locaux l’enjeu du match du jour. Ils ne peuvent pas se permettre de démarrer par une défaite à domicile sous peine de compromettre d’ores et déjà quasiment toutes leurs chances.

          Dès la fin du match des cadets (favorable à nos couleurs sur le score de 5 à 3) les deux équipes prennent possession de la verte pelouse spiritaine sous un soleil bienvenu, de nature à donner de l’éclat à un jeu que l’on espère très ouvert, toutes les conditions semblant être réunies pour cela.

          Les locaux, conscients de l’importance de l’entame, vont prendre le taureau par les cornes et leurs adversaires à la gorge dès les premiers instants. Forts d’une belle conquête en touche et en mêlée ils varient leurs initiatives pour tenter de prendre rapidement le score. Les mauls sont bien structurés, font reculer l’adversaire et libèrent de bons ballons pour les ¾ avides d’espaces et de courses. C’est un beau rugby qui est joué sous nos yeux, sans fausse note, avec du mouvement, du soutien, des passes. Il n’y manque rien ou presque, mais ce presque rien est l’essentiel car on ne concrétise pas ces belles actions. La faute à des adversaires vaillants, on le savait déjà, mais surtout bien organisés en défense et très disciplinés.

          Les avants adverses mettent la tête et les reins pour contrer les ballons portés, oublient intelligemment de se consommer dans les rucks pour mieux défendre au ras et comme leurs ¾ finissent toujours par rattraper les décalages nos petits verts et violets, en dépit d’une domination sans partage, sont dans l’incapacité de déflorer le tableau d’affichage.
          Seule une combinaison limpide ALVAREZ-MINDEGUIA voit ce dernier percer la défense basco-béarnaise. Comble de malchance, l’ailier local va trébucher tout seul à 5 mètres des poteaux et commettre un léger en-avant le privant d’un essai à 7 points, cent fois mérité. Comme souvent dans ce cas de figure le balancier va revenir en pleine figure des locaux. A la première incursion dans nos 30 mètres, les visiteurs ne vont pas se priver d’ouvrir le score en tirant bénéfice d’une pénalité 25 mètres face aux poteaux. Les Basco-Béarnais opportunistes mènent 3 à 0 contre le cours du jeu.
   
 
 
     
 
 
 
 

"Le sauteur maison"

Le 1/2 d'ouverture Jordi ALVAREZ

          Les verts et violets ne laissent pas s’installer le doute bien longtemps. Dès la remise en jeu ils reviennent chez l’adversaire. Un beau groupé pénétrant va fixer tout le pack adverse et libérer un espace au ras dans lequel le sauteur maison Julien COURTIAU va s’engouffrer à grandes enjambées pour filer sous les poteaux. Avec la transformation, l’entente de l’Adour reprend l’avantage (7 à 3). Le jeu va s’équilibrer jusqu’à la mi-temps entre les deux équipes qui n’auront que des tentatives de coups de pied à se mettre sous la dent pour faire évoluer le score, mais sans succès.

          Pour les Anglo-Bayonnais, la seconde mi-temps ne sera pas du même tonneau. La touche va se mettre à tousser et la mêlée commence à donner de la gîte. Pour couronner le tout, nos ¾, pleins de bonnes intentions, vont devenir moins précis dans leurs placements, dans leur passes et s’entêtent à attaquer de loin en jouant trop à plat se mettant ainsi bien souvent à la merci d’un contre adverse.

          Les gars du B.A.M. sentant le coup jouable vont petit à petit s’enhardir. Avec des avants massifs qui commencent à nous user en mêlée, ils se lancent à l’assaut de nos lignes par des rushes individuels mais puissants, avant d’alerter les trois quarts bien emmenés par un N° 15 bon relanceur et n’hésitant jamais à s’intercaler dans sa ligne.

           Il vont revenir au score sur pénalité (7 à 6) à 10 minutes de la fin. Les locaux serrent les dents et s’appuyent sur un bon jeu au pied pour contenir les visiteurs dans leur camp. Le coup de sifflet final est une délivrance pour l’équipe locale totalement incapable en fin de match de mener à bien une offensive efficace qui lui aurait permis de faire le break.

          Au moment d’apprécier globalement la production de notre jeune équipe me revient en mémoire l’appréciation récurrente qui garnissait trop souvent mes carnets scolaires : « Peut mieux faire ». Et je rajouterais, connaissant les capacités de cette équipe, peut BEAUCOUP mieux faire…

   
      BISCOTTE    
 
Ils ont dit
       
Jean-Louis ALVAREZ (dirigeant chaleureux qui craint le froid)
 
           
« Les premières minutes ont été fabuleuses, jusqu’à la 19ème minute où l’on prend 3 points. Je pense que l’on a manqué d’humilité, peut-être trop confiants pour les avoir déjà battus 2 fois. En face, ils ont été « vaillantas », ils ont tenu jusqu’au bout avec un 10 qui gérait bien au pied et un 15 relanceur et très joueur.