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ASB-AORC/ XV des GAVES |
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Terrain : -Stade Orok Bat à Blancpignon ANGLET. - état :bon, pelouse sableuse. Public : peu nombreux . Météo : temps splendide 18 °C Arbitre :Mr HEYNRICH (CBL) |
Points : ASB-AORC : 5 essais : Arnaud ROSSI 2 Romain PECASTAING 2 1 Collectif 3 Transformations : Jordi ALVAREZ |
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| Composition: | Remplaçants | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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16 Thomas LAHENS 17 Laurent LESIAK 18 Tony LANDABOURE 19 Kevin GARNIER 20 Sébastien RAY 21 Florian DUPUY 22 Damien DURBAN |
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L’entrée sur le terrain d’Orok-Bat confirme la réputation des joueurs de l’entente du XV des Gaves (« Ils sont très gaillards devant »). Splendidement moulés dans un superbe maillot vert et noir à parements jaune et rouge, ils font grosse impression, pas seulement les avants, sur le plan athlétique. Nos petits bleus semblent s’être trompés de catégorie avec leurs maillots flottants usagés qui se transformeront, au fil du match, en voiles, oriflammes, rideaux et moustiquaires ne cachant plus rien de leur anatomie. Couturières et retoucheuses, à vos aiguilles ! Les locaux ne vont pas perdre de temps à admirer la plastique de leurs adversaires mais donner du rythme au jeu dès le coup d’envoi en accélérant toutes les sorties de balle pour alerter une ligne de ¾ très en jambes. Ils ne mettent pas plus de cinq minutes pour ouvrir le score. Sur une touche à 20 mètres des buts, au lieu de la traditionnelle cocotte initiale que tout le monde attend, le ballon vite dévié est écarté vers les ¾ (suivant en cela les consignes des coaches). L’ouverture Jordi ALVAREZ alerte d’une belle sautée Romain PECASTAING qui d’une délicate pichenette à l’aveugle envoie Olivier BARBERTEGUY jouer un deux contre un d’école au profit de son ailier Arnaud ROSSI, lequel s’empresse de filer sous les poteaux pour un essai en première main aussi vif et limpide que l’eau du gave qui coule au pied des remparts de Navarrenx. (7 à 0). Il n’y a pas de temps mort derrière cette belle réussite et les bleus continuent d’imprimer un tempo allegro vivace à ce début de match. La mêlée, remodelée dans la semaine avec la titularisation du toujours sérieux Julien SAINT-LAURENT à droite et le recul du droitier habituel Christian LOUIS en deuxième ligne, assure et rassure. Les touches, vite et bien négociées, restent la rampe idéale pour alimenter des ¾ qui se montrent très collectifs et jouent toujours lancés. Nos joueurs attaquent sans discontinuer et une belle combinaison amène l’arrière intercalé Nicolas CHAMPRES à 5 mètres des poteaux. Sur le renversement c’est encore l’ailier Arnaud ROSSI, plein de jus, qui vient en premier attaquant perforer la défense verte et noire pour planter une deuxième bandérille (14 à 0). |
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Arnaud plein de décision pour sa 2ème bandérille |
Un 10 d'attaque et des avants de course |
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Après cette entame ébouriffante, les bleus vont logiquement baisser de pied et permettre aux béarnais de sortir enfin la tête de l’eau. Ces derniers lancent quelques attaques, trop lentes ou téléphonées, qui n’inquiètent pas une défense locale bien emmenée par son trident central, ALVAREZ-BARBERTEGUY-PECASTAING, aussi efficace au plaquage qu’inspiré balle en main. Les verts et noirs se recentrent sur leur point fort, le jeu dans le petit périmètre, et viennent défier au ras nos petits bleus qui se sacrifient pour ne pas se laisser emporter. Ce jeu stérile ne leur procure ni espace ni occasions d’essai. Seule une tentative de groupé pénétrant va amener les navarrais jusqu’à cinq mètres de la ligne mais les locaux vont se dégager juste avant la mi-temps. |
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Le défi navarrais |
Dangereuse cocotte béarnaise |
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La reprise va sonner l’heure de la sieste pour les hommes de SUIRE et CANJOUAM qui s’endorment sur leurs lauriers. Peinant à se dégager, ils laissent les béarnais s’installer dans leur camp pendant quinze bonnes minutes. Heureusement, le contre bleu en touche les prive de munitions et les empêche de mettre leur jeu en place. Pour ne rien arranger côté bleu, si le souffle semble court quelques langues sont bien longues ce qui va naturellement agacer l’arbitre et l’inciter à jouer du sifflet en faveur des visiteurs. On sombre dans le non match quand une bonne gueulante vient du banc pour remettre le clocher au milieu du village. Nos joueurs mettent alors le nez dans le guidon et repassent le grand braquet. Derrière une bonne conquête aux 40 mètres, une progression groupée des avants distille un bon ballon rapidement écarté au large vers un Romain PECASTAING ondoyant qui va, tel une truite, se faufiler entre les mains des riverains du gave pour s’en aller planter un essai bien dans son style (19 à 0).
C’est le coup de grâce pour les navarrais et il n’y a maintenant plus qu’une équipe sur le terrain. Le coaching massif côté bleu amène un regain de vitalité avec notamment l’entrée d’un LANDABOURE affamé, plus tonitruant que jamais. Il va apporter toute sa puissance et son envie aux avants locaux qui après s’être mis au service des gazelles vont décider de profiter un peu à leur tour. A 10 mètres des buts, la prise de balle est parfaite, le maul bleu va doucement s’ébranler pour un gros plaisir solidaire des 8 (pas trop) gaillards de l'avant qui viennent se vautrer voluptueusement dans l’herbe tendre de l’en-but. |
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La séance de plaisir solidaire... |
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L’après-midi est radieuse mais les locaux sont sur un petit nuage et ne veulent pas en descendre. Une énième offensive avant – ¾ place Romain PECASTAING, qui termine la partie au poste d’arrière, sur orbite à 50 mètres de la ligne. Il va lober la défense d’un subtil coup de pied à suivre parfaitement dosé et déposer tout son monde à la course avant de reprendre son ballon d’une main pour filer, sourire aux lèvres, entre les poteaux. Il rajeunit d’un coup le dirigeant Philippe COURTIAU qui voit resurgir, l’espace d’un instant, le fantôme de Serge BLANCO, son voisin de Saint Charles.
Les Navarrais vont jusqu’au bout tenter de sauver l’honneur mais les nôtres ne lâchent rien et l’emportent sur le score de 31 à 0. Nous avons assisté à une très bonne partie entre deux équipes aux styles de jeu opposés. La puissance des béarnais n’a rien pu face à la vitesse des riverains de l’Adour qui, en début et en fin de match, ont parfois véritablement marché sur l’eau. Il leur faudra surtout apprendre à mieux gérer les temps faibles (il y en eut un trop long aujourd’hui) pour éviter de laisser l’adversaire revenir dans la partie à peu de frais. Le jeu très collectif et bien huilé n’a été permis que parce que quelques « bouffe… ballons » habituels ont cherché et trouvé leurs partenaires au lieu de chercher et trouver l’adversaire dans un défi physique trop répétitif. En faisant circuler vite et bien le ballon tout le monde s’est régalé dans un jeu simple, plaisant et efficace, comme un jeu qui coule de source ! |
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Romain va jouer les Serge BLANCO |
Une "fougère argentée" parmi les genêts d'Anglet |
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BISCOTTE |
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| Quentin LANDES (capitaine chronomètre dit PASSE-TEMPS) motivant ses troupes avant le match : | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| « 2 fois 35 minutes, y’a 80 minutes à jouer à fond, les gars ! » |
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