Equipe Juniors
   
           
         
 
 
   

ASB-AORC / SA MAULEON
14 / 10
Samedi 15 mars 2008
à 15 H 00

         
     
  FEUILLE DE MATCH
 
     
Terrain : -Stade Orok Bat à Blancpignon ANGLET.
              - état :parfait.
Public : pas assez nombreux pour une telle affiche.  
Météo : après-midi splendide après l'averse.
             vent longitudinal . 15 °C
Arbitre :Mr Franck ABADIE (CBL)
Points :
ASB-AORC
: 1essai Arnaud ROSSI
                     2 pénalités Romain PECASTAING
                     1 drop Jordi Alvarez
MAULEON: 1 essais, 1 T et 1 P
 
               


1
Jimmy CARREY      2 Laurent LESIAK     3 Tony LANDABOURE
4
Raphaël BURON      5 Christian LOUIS
6
Quentin LANDES       8 Benjamin CURUTCHET    7 Julien COURTIAU
9
Jean-Baptiste DIGER    10 Jordi ALVAREZ
11 Damien DURBAN  12 Olivier BARBERTEGUY 13 Arnaud ROSSI  14 Florian DUPUY
15
Romain PECASTAING

16 Julien ST LAURENT
17 Thomas LAHENS
18 Kevin GARNIER
19 Marc JAUREGUIBEHERE
20 Sébastien RAY
21 Mathieu MINDEGUIA
22 Nicolas CHAMPRES
 
                                                   
 
                                           
                                                   
                           
 

          Samedi 15 mars 2008, cette date était soulignée à l’encre rouge depuis deux mois sur le calendrier des joueurs et entraîneurs de l’entente ASB-AORC. Le match contre Mauléon c’est le sommet de la saison régulière, leur « crunch » à eux. Ils savent que ce match peut les qualifier pour les phases finales avant un dernier déplacement, que l’on pressent piégeux, à MOURENX contre le XV des Gaves. Mais plus que le résultat direct c’est la confrontation avec les ténors de la catégorie qui excite autant les locaux. Champions de France depuis 2 ans, les souletins sont la référence suprême à ce niveau : très solides à l’avant et joueurs dans toutes les lignes, ils sont attendus à chaque match et restent à ce jour invaincus, mais les locaux, comme tant d’autres avant, rêvent tout haut de les faire chuter.

          La préparation a été on ne peut plus minutieuse, depuis la présence de Jean-Michel GONZALEZ (le maître de la mêlée) à l’entraînement du mercredi jusqu’au décrassage du matin suivi du repas sportif, les anglo-bayonnais sont dans l’événement depuis 5 jours et il leur tarde d’en découdre… Le début de match confirme les bonnes dispositions des nôtres qui assurent très proprement toutes leurs conquêtes en mêlées ou en touche, se payant même le luxe de capter, par l’intermédiaire d’un Julien COURTIAU véritable aimant à ballon, les deux premiers lancers souletins. Le jeu va tarder à se débrider car les visiteurs, visiblement méfiants, ne se lancent pas dans la cavalcade attendue mais jouent très tactique. Ils profitent du vent dans le dos pour balancer de longues diagonales du gaucher Camille LOPEZ en n° 10 qui mettent nos ailiers au supplice. A l’inverse nos botteurs flirtent trop souvent avec le mauvais côté de la ligne de touche, ce qui nous expose à des relances qui mettent notre défense à rude épreuve.

          Heureusement Romain PECASTAING, replacé à l’arrière, place à son tour quelques beaux coups de tatane pour nous ramener chez eux. Il ne va pas davantage trembler pour, des 22 mètres en face, ouvrir le score. Cet avantage reste de très courte durée car dès l’engagement les mauléonais nous répondent du tac au tac (3 à 3). On s’approche de la mi-temps et après 30 minutes d’un combat très physique nos petits bleus commencent à donner des signes de fatigue. Ils accumulent les petites fautes: une introduction litigieuse, un dégagement raté, un plaquage manqué. C’est du pain bénit pour les souletins qui vont nous punir aussitôt par HEGUIAPHAL qui file sous les poteaux. Avec la transformation de l’infaillible LOPEZ, MAULEON s’octroie 7 points d’avance aux citrons (3 à 10).

     
 
     
 

Julien, l'aimant à ballon.

 

HEGUIAPHAL en route vers la ligne de but.

     
                                                   
 
         Pour des bleus qui finissent très fatigués, la mi-temps va faire du bien avant de reprendre le second acte avec l’appui d’EOLE. Ils viennent de suite occuper le camp adverse, bien décidés à refaire leur retard au plus vite et c’est peut-être leur empressement qui va les empêcher de concrétiser leur domination. Face à des mauléonais très solides physiquement (5 joueurs à 100 kg dans le 5 de devant) et défendant très intelligemment de surcroît, les tentatives de passage en force s’avèrent vaines. Derrière nos ¾ confondent vitesse et précipitation et la précision des passes n’est pas au rendez-vous. Nos petits bleus voient la ligne de but tout près, là sous leurs yeux mais la muraille rouge et blanche tient bon. Elle possède surtout deux demis de grande classe avec Nicolas COUPAU, n° 9 très clairvoyant et gros défenseur (n’est-ce pas J.B. DIGER ?) et Camille LOPEZ grand distributeur au pied gauche très sûr, qui dirigent et rassurent leurs partenaires. Cette grosse domination n’est récompensée que d’une nouvelle pénalité (6 à 10) et l’on sent que cela devient de plus en plus dur pour nos joueurs. Les crampes fleurissent comme les pâquerettes et dans le jeu les solutions ne sautent pas aux yeux. Il va falloir un exploit ou une action venue de nulle part pour l’emporter face au bloc mauléonais très en place.

          Il reste cinq minutes à jouer et les souletins de retour dans notre camp pensent avoir fait le plus dur. L’arrière IRIGARAY relance une nouvelle fois, il évite le premier défenseur bleu mais explose en vol sous la terrible cartouche « chabalesque » du capitaine Quentin LANDES. C’est un séisme qui fait trembler les pins de Blancpignon ! C’est le déclic pour des bleus en panne, notre roux de secours Jean-Baptiste DIGER joue très vite à la main vers le large. Et là : PAM PAM, en deux passes sur un pas PEC et BARBER alertent Julien COURTIAU, notre cavaleur aimant le ballon, qui fixe et décale (eh oui, tout arrive) l’ailier Arnaud ROSSI. Arnaud va dévaler les 40 derniers mètres en visant le drapeau et résister au retour canon de Nicolas COUPAU (un véritable lion de SOULE !) pour aplatir en coin l’essai qui fait basculer le match. L’entente prend enfin la tête (11 à 10) sur une action limpide de rugby comme on l’aime !

     

Arnaud fonce à l’essai malgré le retour du lion de SOULE !

 
          Les souletins, rejoints si près du but, ne vont pas s’en remettre et leurs dernières tentatives désordonnées profitent à la défense bleue qui va offrir un ballon de drop à Jordi ALVAREZ. Un drop dans un fauteuil qui clôture la marque à 14 à 10 sur le coup de sifflet final. Pour les locaux après cette victoire à l’arrachée, c’est une explosion de joie qui va se manifester à travers un PILOU-PILOU volcanique qui fait trembler les pins pour la deuxième fois.

          Tous les acteurs de ce match, arbitre et entraîneurs compris, doivent être englobés dans les mêmes éloges pour nous avoir fait vibrer et tenus en haleine tout au long de cette rencontre palpitante. L’engagement physique total et la volonté de vaincre les deux équipes ont peut-être nui à la fluidité du jeu mais le spectacle en rugby ne se résume pas qu’au jeu de passes. L’intensité du combat, quand il se double d’un grand respect mutuel et d’une correction exemplaire comme ce fut le cas aujourd’hui, suffit à nous transporter, à nous émouvoir et nous pousse à demander : « A quand le prochain match contre MAULEON ? ». Les 4 entraîneurs réunis autour d’une (ou deux…) bières ont répondu : « Le plus tard possible en phase finale ! »

 
     
     
Soigneur rouge pour crampes bleues !
RESPECT …
 
Grand PILOU-PILOU. Les pins ont tremblé pour la 2ème fois !
 
 
BISCOTTE
   
    Ils ont dit :      
           Pierre ROSIER (entraîneur de Mauléon) :
« Votre victoire est méritée d’autant plus que l’essai que vous avez marqué est vraiment magnifique ».

          Jean-Michel GONZALEZ (consultant de luxe) :
« Bravo les gars, vous vous l’êtes pelé ce match, il n’y a rien à jeter, simplement arrêtez les bavardages ».