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XV des GAVES / ASB-AORC |
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Terrain : -Stade de l'U.S. JOSBAIG à Saint Goin. - état :Prairie annexe en herbe au mieux vu les conditions atmosphériques. Public : Bruyant et très animé en fin de match. Météo : match épargné par les averses. 8 °C Arbitre : Stéphane LAMAGNERE ( Béarn) |
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Points : ASB-AORC : 3 essais (Sébastien RAY, collectif, Jordi ALVAREZ) : 1 transformation Jordi ALVAREZ XV des GAVES : 3 essais- 2 transformations Cartons : ASB-AORC 1 jaune Florian DUPUy XV des GAVES 1 jaune N° 12 |
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| Composition: | Remplaçants | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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16 Thomas LAHENS 17 Laurent ERROTABÉRÉA 18 Marc JAURÉGUIBÉHÈRE 19 Kévin GARNIER 20 Mickael VIS 21 Guillaume BOUQUET 22 Clément SALLABERRY |
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Ce match initialement prévu à MOURENX est déplacé à SAINT-GOIN sur le terrain de l’U.S. JOSBAIG suite aux précipitations diluviennes de la veille et de la nuit. Toute la matinée les averses se sont succédées et on redoute que l’état du terrain ne favorise l’équipe locale qui présente un paquet d’avants de fort tonnage. C’est sur le terrain annexe qui draine davantage et qui présente somme toute un profil tout à fait acceptable, vu les conditions météo, que la rencontre va se dérouler. Le lever de rideau a vu notre équipe cadets l’emporter tranquillement 28 à 0, confirmant la victoire acquise à BAYONNE 8 jours plus tôt.
Les juniors de l’entente ne sont guère reconnaissables à l’entrée sur le terrain. Depuis le samedi précédent, la moitié de l’équipe a fait don de sa chevelure à l’Institut de Recherche de la Capilliculture Française (IRCF) et ce ne sont pas moins de 10 joueurs qui arborent une chevelure rousse (ou vaguement approchante) du meilleur effet. Par solidarité avec leur demi de mêlée ses coéquipiers ont, dans la chaleur de la victoire contre MAULEON, décidé de l’accompagner sur son chemin quotidien trop souvent balisé de quolibets, railleries et plaisanteries au goût parfois douteux… Voilà donc notre J.B., il y a peu encore inamovible titulaire du poste de remplaçant , élevé au rang de mascotte capillaire flamboyante. L’entame de match va révéler l’envie et la cohésion supérieure des locaux qui nous mettent sur le reculoir sur tous les points d’impact. Pourtant notre mêlée fonctionne bien et notre touche assure ses lancers, elle en pique même quelques-uns à l’adversaire. La grosse différence vient uniquement du fait que les locaux jouent en avançant constamment dans l’axe, en conservant bien leurs ballons, ce qui est loin d’être notre cas. Leur n° 10 Jean-Philippe CASENAVE, excellent dans son jeu au pied, réussit à trouver des angles dans le dos de nos ailiers et nous maintient en permanence dans notre camp. Dans le XV des Gaves, il y a un autre joueur qui fait forte impression c’est le n° 8 Jérémy MONTOIS, toujours bien placé en second rideau, qui sait relancer tous les mouvements de son équipe. Sur une belle charge il s’en va aplatir au pied des poteaux dès la 10ème minute (7 à 0). Les nôtres essaient vainement de lancer quelques offensives mais elles tournent vite court car dès le premier ruck le ballon ressort systématiquement chez les verts et noirs. Sur un nouveau très bon coup de pied à suivre, notre arrière garde s’emmêle les pinceaux ce dont profitent les locaux pour plonger sur un ballon jeté et alourdir la marque (12 à 0). Au plus fort de l’embellie adverse, nos joueurs vont réussir à scorer sur une très belle attaque en première main. Sur une déviation en touche, une belle combinaison avec passe sautée et redoublée place Mathieu MINDEGUIA en débordement. Il prolonge au pied le long de la touche et Sébastien RAY plonge en coin pour un essai comme un ballon d’oxygène pour des visiteurs qui commençaient à étouffer sous la pression locale. |
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La mi-temps ne change rien à la physionomie de la rencontre. Les béarnais sont toujours dominateurs et ne laissent aucun espace à nos roux qui commencent à s’embourber. Ils en sont réduits à tenter une attaque suicide depuis nos poteaux, avec petit coup de pied à suivre, le genre d’attaque que l’on tente au bout d’un match quasi perdu et qui va se traduire (comme 9 fois sur 10 en pareil cas) par un essai facile de l’adversaire (19 à 5). C’est le deuxième essai cadeau pour l’équipe locale qui ne se fait pas prier pour punir nos approximations.
A ce moment du match, ça commence à sentir le roussi ( !), tout peut très vite basculer entre des locaux euphoriques et nos roux verts et violets désemparés. Alors que tout semble perdu ils vont se lâcher complètement. Perdu pour perdu, autant que ce soit sans regrets et en ayant tout donné jusqu’au bout. L’entraîneur Fred CANJOUAM va utiliser toute la profondeur de son banc pour amener de la fraîcheur à une équipe qui a beaucoup subi, mais qui relève la tête et revient s’installer dans le camp adverse. Sur une pénaltouche notre pack de « criquets » va manœuvrer à la perfection pour amener tout le « roux groupement » au-delà de la ligne pour un essai collectif transformé qui redonne l’espoir à tout un groupe (19 – 12). La température monte aussitôt d’un cran sur et autour du terrain avec les 2 équipes cadettes supportant leurs aînés. La main courante est aussi chaude qu’une baraque à frites! |
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Tenant maintenant bien le ballon et le faisant habilement circuler sur toute la largeur, nos garçons vont nous offrir 10 minutes très « ruck’n roll » et faire tourner la tête à des locaux au point de rupture. Ils finissent en trombe cette partie et viennent inscrire, après plusieurs renversements, un très bel essai par Jordi ALVAREZ à la dernière seconde de jeu. Hélas, la transformation ratée empêche l’égalisation au terme d’une partie très disputée et spectaculaire de bout en bout. Il faut cependant reconnaître tout le mérite de la victoire des locaux mais nos garçons pourront méditer sur la morale de la fable « Le lièvre et la tortue » : rien ne sert de courir, il faut partir à point…
Pour les dirigeants et entraîneurs, l’après-midi se termine autour d’une table de réception très conviviale, joyeusement animée et copieusement anisée. La chaleur de ce bon moment vaut au dirigeant Philippe CHARABAS d’oublier les licences sur place à l’instant du retour. C’est l’occasion pour lui de se souvenir qu’au cours de la saison 88-89, venu jouer sur ce même terrain, les dirigeants de l’époque avaient oublié les licences à BAYONNE, obligeant l’arbitre à retarder le coup d’envoi le temps qu’un supporter bayonnais les amène. Un déplacement à SAINT-GOIN comme un éternel recommencement de la petite histoire du rugby. |
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BISCOTTE |
(OU CRACOTTE
ce jour là !) |
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Ils ont dit |
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| Philippe CHARABAS (Dirigeant licence IV) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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| « Les licences c’est sacré, j’y touche plus ! Vivement le retour de Jérôme HILLAIRE notre feuille de match man officiel ». |
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