1 LASCUBE         2 SALLABERRY        3 MENDIBIL
4 MUNDUBELTZ        5 PENALVA
6 OSPITAL        8 TROUNDAY         7 MARMAYOU
9 SAINT JEAN    10 BELASCAIN
11 MUNDUBELTZ J.        12 CARILLO        13  SABARROTS      14 LARTIGOT
15 AGUERRE J.

LE MATCH

        Face à un tel score de parité, se pose l'éternel dilemme du verre à moitié vide ou à moitié plein. Doit on regretter de perdre un point à domicile, ou à contrario, devons nous nous féliciter de ne point avoir concédé une défaite ?

       Disons que la réponse à cette question peut varier suivant l'instant du match où nous nous situons. Si nous faisons un instantané à la 33ème minute, le score est en notre faveur de 18 à 8 et tout va bien pour notre équipe.

       Deux essais splendides ont ponctué cette excellente période favorable à nos couleurs. C'est tout d'abord, Peio Carrillo qui déchire le rideau défensif landais d'une course rectiligne, la tête haute, il transmet sur sa gauche à Clément Lartigot, qui manoeuvrant sur son aile, retrouve sur son intérieur notre fulgurant Jakes Aguerre; celui-ci lancé comme un bolide va se jouer des derniers résidus défensifs adverses et aplatir aux pieds des poteaux pour un premier essai enthousiasmant.
       Le second sera du même tonneau. Une lointaine touche de dégagement de l'arrière visiteur sera malicieusement jouée rapidement par David Saint Martin, rentré en jeu à la place du malheureux Benjamin Saint Jean; Clément Lartigot, réceptionnaire du ballon, va temporiser en crochetant tranquillement quelques opposants puis servir son 3ème ligne Mathieu Ospital qui va ouvrir une brèche énorme dans les rangs landais, et arrivé sur les 22 adverses, sur le point d'être repris va retrouver sur l'aile gauche notre ouvreur Sébastien Bélascain qui va filer le long de la touche et échapper à tous ses adversaires collés à ses basques pour un magnifique essai en coin.
Si on ajoute à ces deux magnifiques actions, la botte de jakes Aguerre pour enfler le score de manière flatteuse, il est clair qu'à ce moment là du match on ne voit pas ce qui peut arriver à la Battitte; en plus si l'on songe à cette occasion de la 37ème minute, avec ce ballon tapé dans l'en but visiteur, et sauvé à la course d'extrême justesse par une main landaise salvatrice.
       Nul doute que cette occasion fut le tournant du match et qu'une réussite verte et violette aurait assurément scellé le sort de cette partie.

       Malheureusement dans la foulée, et contre toute attente, ce sont les joueurs de Capbreton qui allaient scorer.
       Il faut reconnaître, avant cela, que nous avions été déjà sérieusement échaudés. Bien entrés dans la partie, les Landais n'avaient pas hésité à venir nous défier devant tout écartant les ballons dès que possible. Ainsi sur leur première incursion dans notre camp, un grand renversement d'attaque va envoyer leur ailier, poussé par tout son pack venu à la rescousse, derrière notre ligne d'essai.
L'on soulignera tout au long de ce premier acte les solides avancées du paquet d'avants visiteur qui nous mirent souvent à mal; et l'essai des jaunes et bleus arrivé en toute fin de première période vint comme une confirmation de cette suprématie, sous la forme d'une pénalité à 5m jouée à la main par tous les » gros d'en face » pour un ballon porté tout en puissance qui s'écroulait derrière notre ligne.

       Nous voilà passés, d'un coup, de la sérénité au doute; un doute accentué par une pénalité encaissée dès l'entame du second acte ramenait Capbreton à égalité avec nous.

       Que dire du second acte? On verra deux équipes se rendre coup pour coup avec globalement un domination territoriale visiteuse et des relances audacieuses locales. L'on soulignera, néanmoins que le pack de la Battitte va superbement résister à son adversaire; durant de solides séances, lors de pénal touches et mêlées à 5, tout le monde a répondu présent pour résister à la puissance adverse, réussissant même à les faire reculer grâce à une volonté collective sans faille. C'est dans ces moments où malmenés et secoués, que nos gaillards d'avant ont su trouver au fond d'eux mêmes les ressources pour ne pas rompre.
       Et ce sont même eux, à la 79eme minute, qui, finissant plus forts, avanceront, enfonçant à leur tour leurs adversaires pour un mouvement qui s'annonçait gagnant; hélas l'arbitre, jugea alors, que le ballon avait été égoïstement gardé au sol et fit donc avorter l'action.

       Le froid glacial était tombé sur stade et le match se terminait dans une atmosphère polaire, peu propice à la pratique du rugby, avec donc ce score de parité affiché au planchot.

       Quant à la réponse à la question d'introduction, nous laisserons chacun faire son choix suivant son propre ressenti .La vérité n'étant pas une mais multiple,.......