Equipe Première
     
A.S.B. / BENEJACQ
41 / 14
Dimanche 17 février 2008 à 15 h 30
   
  FEUILLE DE MATCH
           
Terrain : Stade Jean Dauger
Pelouse :souple
Météo : ensoleillé
Arbitre : M COURBIN ( Comité : Côte d'Argent)
Public: 350

Mi-Temps  : ASB  : 17 BENEJACQ : 00


    Points :
ASB  : 6E ST MARTIN(1e) DENOYELLE (16e)
                BELASCAIN (41e), OSPITAL (46e)
     MUNDUBELTZ Jérôme (66e) LARREGUY Cédric (68e)
           4T BELASCAIN (1e) (16e) (41e) (68e)
           1P BELASCAIN (25e)
BENEJACQ . 2E DELEAU (73e) PENALITE (79e)
                     2T PIBOURRET (73e) (79e)
     


1 HIRABOURE         2 SALLABERRY        3 MENDIBIL
4 MUNDUBELTZ V.       5 PENALVA
6 OSPITAL        8 DENOYELLE        7 DURQUETY
9  SAINT MARTIN   10 BELASCAIN
11  AYESTARAN        12 CARRILLO       13 TAUZIAT       14 SAUBADE
15 DE BARBEYRAC

     
16 MARTY
17 ANTOLIN
18 AGUERRE R.
19 LARREGUY C.
20 MUNDUBELTZ J.

 
                                     
                             
                 

LE MATCH

           
                                       
 

          Jean Dauger avait un petit air de printemps, dimanche après-midi, le soleil arrosait généreusement le champ de jeu et la douceur de l'air promettait une belle rencontre, toute de ballons virevoltants et de mouvements offensifs d'envergure.

          Et bien nous ne fûmes pas déçus; notre équipe nous ayant effectivement gratifiés de six essais, six purs joyaux , plus spectaculaires les uns que les autres.
Et nous n'eûmes pas longtemps à attendre; la 1ère minute ne s'était pas encore écoulée, que Guillaume Saubade récupérait un ballon et, alors que l'on s'attendait au sempiternel montage de quille, voilà-t-y-pas que notre Guillaume décide de relancer audacieusement et s'engouffre dans un trou de souris; surpris, les Béarnais n'ont pas le temps de se replacer et voient avec inquiétude David Saint Martin, servi par son ailier, débouler sur leurs 22 mètres. Notre demi de mêlée au physique si atypique, accélérait alors tel un ailier de débordement le long de la touche et ,arrivé à proximité de la ligne adverse, catapultait avec armes et bagages l'arrière bénéjacquois dans son en but, pour le premier essai de l'après-midi.

          Cette entame de feu allait se confirmer au quart d'heure, par un nouvel essai, issu ce coup ci d'une impressionnante trouée de notre ouvreur Sébastien Belascain qui transperçait sur 40 mètres la ligne adverse; tout juste repris à quelques encablures de la terre promise, il trouvait Peio Carrillo au relais qui poursuivant le mouvement se retrouvait rattrapé par le bout de la chaussure, pratiquement sur la ligne. Mais, là notre « chti » Sébastien Denoyelle assurait parfaitement le soutien en récupérant la gonfle et en aplatissant le deuxième essai.
Le trou étant fait, nos joueurs vont continuer à jouer sérieusement et à ne rien lâcher, en annihilant les nombreuses tentatives visiteuses pour revenir au score.

          Et le second acte débutait par un nouveau coup de théâtre de nos couleurs.
Nous jouions la trentième seconde et l'indestructible David Saint Martin, devant sa ligne des 22 mètres décidait de jouer rapidement une pénalité à la main pour lui-même. Et là notre « faux lent « plaçait une accélération incroyable qui clouait sur place le premier rideau béarnais; quelques raffuts intimidants et crochets déroutants plus tard, voilà le David échappé dans les grands espaces avec toute la meute à ses trousses. Alors que mètre par mètre la la ligne béarnaise se rapprochait, inexorablement les poursuivants fondaient sur notre fugitif. Plus que 5 mètres et alors que les Béarnais s'accrochaientt déjà au maillot de notre puncheur, Sébastien Bélascain arrivait,alors, à hauteur de son coéquipier et recevait de sa part l'offrande divine pour aller la déposer en terre promise.

          Une action de près de 80m qui déchaîna l'enthousiasme des supporters verts et violets, heureux de voir leur équipe pratiquer un jeu si séduisant.

          Et ce n'était pas fini, c'était au tour de Cédric Larréguy d'effectuer un véritable numéro de funambule sur son aile; servi en débordement et se trouvant face à un mur, il tapait en pleine course un astucieux coup de pied par dessus ses adversaires; coup de pied qu'il reprenait au vol tout en longeant à pleine vitesse la ligne de touche, il débordait alors irrésistiblement sur 50 m et servait à l'intérieur son troisième ligne Mathieu Ospital pour le quatrième essai de la partie.

          Les deux dernières perles de la journée auront comme principal protagoniste Jérôme Mundubeltz, le frangin notre robuste seconde pompe Vincent.

          Il se trouvait en premier lieu à la conclusion d'une longue action, à plusieurs temps de jeu, qui n'était pas pas parvenue néanmoins à déstabiliser totalement la défense visiteuse. Servi sur son aile, il réussissait par une course pure d'ailier à finalement contourner la ligne adverse et marquer le cinquième essai.
Et dans la foulée; intervenu dans sa ligne de trois quart, il transperçait à son tour la défense béarnaise totalement déboussolée, et s'échappait sur une bonne quarantaine de mètres, louvoyant au milieu de ses adversaires médusés. Et comme un symbole de la plénitude des actions vertes et violettes, ce dimanche après-midi, il retrouvait son copain de l'aile opposé au soutien, Cédric Larréguy qui concluait et parachevait cette magnifique action.

          Voilà narrés, les grands moments de cette journée; bien sûr, certains diront que la défense béarnaise s'apparentait plus à un emmental parsemé de trous qu'au mur de l'Atlantique. Certes, mais rendons hommage tout d'abord à cette équipe de Bénéjacq qui n'a jamais baissé les bras , beaucoup tenté et fut finalement récompensée par ses deux essais en toute fin de partie.

          Ensuite, remercions nos joueurs d''avoir pris cette rencontre très au sérieux; si elle sembla facile aux supporters, ce sont les joueurs eux-mêmes qui ont su se la rendre facile; Ces matchs contre des équipes qui n'ont rien à perdre et jouent sans complexe peuvent se révéler de véritables pièges. Il n'en fut rien, le résultat et la manière furent au rendez-vous, franchement ne boudons pas notre plaisir et apprécions sereinement cette performance.