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Nous sommes à la 44ème minute de ce derby et Jakes vient d'enquiller tranquillement sa 3ème pénalité de la journée, portant ainsi le score à 14 à 0 en notre faveur.
Et, disons-le sans détour, cet écart est tout à fait logique et confirme rigoureusement la main mise totale de nos verts et violets sur la rencontre.
Car, hormis les quelques instants chauds en fin de la 1ere mi-temps, la Battitte a livré pendant 40 bonnes minutes, une copie presque parfaite, avec le seul bémol de l'efficacité.
Car au vu des nombreuses actions d'envergure lancée aux quatre coins du terrain, nos joueurs devront se contenter d'un seul essai, à la 16eme minute suite à une pénaltouche, impeccablement captée à deux mains par Christophe Antolin qui retrouvera tous ses potes autour de lui pour catapulter le pack adverse derrière sa ligne.
S'appuyant sur une conquête parfaite avec une touche bien réglée et une mêlée dominatrice, nos gaillards envoient les habituels tracteurs Xallaberry et Denoyelle ouvrir des brèches dans lesquelles s'engouffrent les soutiens Ospi ou Antolin.
Dans leur sillage, les trois quarts, pas en reste , transpercent la ligne de défense adverse.
Ainsi, à la 11eme ce cad deb de Jakes qui fait la différence, sert Lartigot, malheureusement en avant.
On pense aussi à cette échappée d'Ospi, à la 22eme, qui trouve Bélascain au soutien, pour un coup de pied à suivre pour Jérôme Mundubeltz qui ne sera repris qu'à quelques mètres de la ligne ou encore à cette charge d'Antolin à la 26eme, poursuivie par Jakes que ne pourra remettre à l'intérieur pour Jérôme Mundu.
Bref beaucoup de jeu, d'intentions, d'envie et au final un seul essai et trois pénalités, quand même, pour cet écart de 14 points à la 44eme minute. Et que se passa-t-il à ce moment là , mystère total, toujours est-il que notre équipe, si conquérante jusque là se mit subitement à douter et à subir sans jamais réussir à desserrer l'étreinte de son adversaire soudainement revigoré.
Rendons d'ailleurs hommage aux Perdiaks qui ont eu le mérite de toujours y croire, même menés de 14 points et qui vont outrageusement dominer cette seconde période, profitant de la faillite incompréhensible de notre équipe dans la conquête si maîtrisée jusque là.
La mêlée qui se met à tanguer, l'alignement déréglé et une agressivité supérieure des visiteurs sur les points de rencontres et les rucks, résultat, on n'a plus une gonfle et on campe dans nos 22 à défendre.
Dans le sillage de leur n° 9 Bilbao, véritable poison, les gars d'Hasparren nous imposent un gros pressing et nous poussent à la faute. Un coup de pied de dégagement contré et c'est 45 mètres plus loin, l'essai de l'arrière visiteur Martinon, qui relancera complètement nos adversaires.(57e)
Revenus à un point, par la grâce de la botte de Larrondo, les Haspandards vont provoquer des sueurs froides dans le dos des supporters locaux en campant dans les 22 verts et violets lors des toutes dernières minutes. Et nous gardons en mémoire l'image de ces deux drops de la dernière chance tentée par le buteur adverse, moment dramatique où tout le public retenait son souffle et où le suspens était à son comble.
L'on sait, maintenant ce qu'il advint de ces tentatives, la victoire, qui n'avait tenu qu' à un cheveu, revenait finalement à nos joueurs.
Et si nos garçons pouvaient légitimement fêter leur victoire si importante, l'on rendra hommage également à leurs valeureux adversaires qui ont participé à la bonne tenue de ce derby.
Maintenant, en ce qui concerne notre équipe, il conviendra de réfléchir sérieusement à ce qui s'est passé; est-ce un problème physique, mental, ou les deux ?
Toujours est-il qu'il ne reste plus qu'un match, avec un seul objectif: GAGNER !!
Pour s'éviter des migraines à calculer, et contre des Léonais que l'on espère un peu démobilisés, nos gars ne doivent pas gamberger et penser seulement à la victoire synonyme, peut être, d'une future belle et grande aventure. |
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