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Non, non, vous ne rêvez pas , le score implacable en faveur de nos couleurs, affiché sur le planchot lumineux d'Ibusty à la fin de cette partie exprimait bien, plus que tout autre commentaire, l'impressionnante démonstration réalisée par nos garçons en cette belle après-midi ensoleillée.
La simple narration des quatre essais verts et violets, tous plus enthousiasmants les uns que les autres suffit à démontrer combien notre équipe nous a régalé, hier en terre mourguertarde.
Nous sommes à la 18eme minute, et la Battitte à cet instant du match, domine territorialement les débats, sans, toutefois, avoir réussi à concrétiser son ascendant. Notre pack décide à ce moment là, de prendre les choses en main, sous la forme d'un ballon porté d'école qui tord, broie et concasse le paquet local sur plus de 20 mètres; le ballon, d'une propreté virginale, pondu par nos « gros », est transmis promptement par la Carrille à l'auréolé SAINT JEAN, qui va ciseler une merveille de petits lob par dessus la ligne de défense adverse montée aveuglément; le ballon rebondissant va être repris au vol par « notre éternel gaulois qui résiste à l'envahisseur », SABAROTS pour ne pas le nommer, qui, va bien voir sur son aile droite notre ailier GRENTE , celui-ci bien servi, va débouler sur son aile, et repris sur le poteau, tendre acrobatiquement son bras et aplatir superbement pour un essai magnifique. Du coup le Jakes, pas en reste, décide d'enquiller la transformation du bord de touche. Pourquoi pas après tout,,,,,?
Encore sous le charme de ce remarquable mouvement, voilà-t'y-pas que 6 minutes plus tard, nos garçons vont décider nous régaler à nouveau. Avec à la manoeuvre, les 2 mêmes, j'ai nommé le sanctifiable SAINT JEAN, qui transmet à hauteur pour notre « vieil » ami SABAROTS qui déchire le rideau défensif local,et tout en restant lucide, délivre une belle passe pour son ailier gauche LARTIGOT, qui bien servi, va habilement manoeuvrer dans son couloir, et se jouant de ses opposants va aplatir tranquillement, concrétisant ainsi cette remarquable action.
Nantis de ce bel avantage de 12pts, reconnaissons, que nos gars vont, alors, avoir une période de flou artistique, qui sera mise à profit par nos adversaires pour engranger 6 pts de pénalité, qui, et nous l'ignorions à ce moment là du match, se révéleront finalement comme leur unique et maigre pécule de la partie.
Car le second acte, disons le sans forfanterie, fut admirablement bien maîtrisé par nos joueurs, pliant sans rompre, sous les assauts vaillantissimes, et néanmoins terriblement brouillons des locaux, cherchant à sauver la patrie à tout prix.
Et ce remarquable labeur défensif fut de nouveau bonifié par deux éclairs de génie qui finirent d'achever la bête locale déjà bien entamée à la pause.
En cette 51eme minute, nous ne sommes pas vraiment dans un temps fort; la sortie sur carton blanc de notre héros de la 1ere période SABAROTS, nous fait jouer en infériorité numérique et nous subissons plutôt qu'autre chose; toutefois, nous parvenons à atteindre la limite des 22 adverses et là, un côté fermé plus ou moins bien exécuté envoie le ballon dans les mains de Clément LARTIGOT. Et ce qui se passe alors, est difficilement racontable, tellement nous semblons alors être passé dans la 4eme dimension,,,,
Le Clément, servi complètement arrêté à la limite des 22 adverses, va alors entamer un incroyable slalom, enchaînant les changements d'appuis et de directions, rendant fous un, puis deux, puis trois, quatre et jusqu'à au moins six joueurs verts cloués au sol par la tornade, et regardant hébétés notre fringant cavalier aplatir entre les poteaux. Incroyable, renversant, reconnaissons que si l'on doit garder une image de cette partie, celle de notre LARTIGOT passant en revue tous les défenseurs adverses s'impose fortement.
22 à 6 à ce moment là de la partie, la machine à défendre verte et violette va alors se mettre en branle, et briser et broyer toutes les velléités locales.
Et alors que nous jouions les arrêts de jeu, la touche argentine de notre équipe va frapper. Sur une pénalité en notre faveur, sur nos 22, le Jakes, tiens j'en avais pas encore parlé, nous la joue à la main pour lui même, perce sur 30m, tel le Corletto des familles, se sentant rejoint, il transmet, devinez à qui, au frangin Roger, évidemment, qui servi aux 50, va manoeuvrer habilement, et tel un Hernandez va donner à la corne pour Mathieu OSPITAL notre infatigable nouveau 3eme ligne qui va conclure ce fabuleux mouvement après une belle course de 40m le long de la ligne de touche en aplatissant au milieu des poteaux locaux. Avec la transformation de Jakes la messe était dite et la victoire belle et bien là.
Soulignons, tout de même, si la part a été faite belle aux lignes arrière dans ce résumé, la contribution prépondérante du paquet d'avants dans la production d'hier après midi; une première ligne au combat qui a enregistré la rentrée du jeune Gonzo à la mi-temps, en espérant que SALLABERRY ne soit pas sérieusement touché, vu l'hécatombe déjà constatée à ce poste; MUNDUBELTZ, MARTY et PENALVA complémentaires et inoxydables en seconde ligne et une troisième ligne, véritable joyau de l'équipe par son activité et son rayonnement avec ANTOLIN, DENOYELLE et OSPITAL , sans oublier l'inusable DURQUETY.
Bref, une partie qui ouvre de biens beaux horizons à notre équipe, tout en gardant ces valeurs qui sont les nôtres: humilité, travail, combat et solidarité.
Pour finir, en ce samedi 20 octobre 2007, nous n'oublierons pas de de féliciter l'équipe d'Afrique du Sud pour le titre de champion du monde et nous demander, mais qui était donc ce petit monsieur en manteau qui serrait des mains et remettait la coupe,,,,?
Peut être un ancien demi de mêlée à talonnette,,,? J'vois pas de quel club en tout cas,,,,,,
Bref amis supporters, vivement la prochaine journée avec la réception de Bizanos.
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