Equipe Première
 
A.S.B. / BIZANOS
16 / 17
Dimanche 28 octobre 2007
à 16 h
   
  FEUILLE DE MATCH
           
Terrain : Stade Jean Dauger
Pelouse :souple
Météo : ensoleillé
Arbitre : M LUCAS ( Comité : Côte d'Argent)
Public: 400
Points :
ASB  : 3P AGUERRE Jacques (5e) (40E+2)( 51e)
           1T AGUERRE Jacques (47e)
           1E ANTOLIN(46e)
Bizanos : 4P BOURDA (8e)(64e)(67e)(78e)
               1E BORDENAVE (2e)
Score mi-temps : ASB 6 - BIZANOS 8
   


1 LASCUBE         2 SALLABERRY        3 MENDIBIL
4 MUNDUBELTZ        5 MARTY
6 OSPITAL        8 ANTOLIN        7 DURQUETY
9 AGUERRE R.    10 SAINT JEAN
11 LARTIGOT       12 M.LARREGUY       13  BELASCAIN      14 SAUBADE
15 AGUERRE J.

 
16 DENOYELLE
17 MINVIELLE
18 PARRE
19 CARILLO
20 SABARROTS
21 GRENTE
22 BETAT

   

LE MATCH

        Un point, un tout petit point et tous les espoirs de succès s'écroulent d'un coup. Le rugby est cruel et notons que, la défaite de nos vaillants réservistes sur ce même écart , en préambule à cette rencontre, avait sûrement résonné, sans que nous le sachions alors, comme un funeste présage

          Et pourtant, comment ne pas revenir tout d'abord sur cette extraordinaire action de la 46eme minute qui allait voir notre équipe marquer un essai d'anthologie. A ce moment là, nous récupérons tant bien que mal un ballon dans nos propres 22 mètres , Jakes le ballon dans les mains, et alors que tout le monde attend un bon coup de tatane pour nous donner de l'air, décide alors d'exécuter un coup de pied à suivre millimétré pour son ailier gauche Clément Lartigot. Celui-ci, qui avait flairé l'aubaine, suit parfaitement le ballon et s'en empare au nez et à la barbe de ses adversaires; arrivé sur ses quarante mètres il trouve sur son intérieur l'échevelé Christophe Antolin , qui manoeuvre intelligemment et, sur le point d'être repris, redonne à son compère Clément à l'entrée du camp visiteur. Notre ailier supersonique va alors placer une accélération foudroyante dans son couloir et arrivé sur les 22 mètres béarnais, sentant la meute se rapprocher dangereusement , délivrer une merveille de coup de pied de recentrage, comme on n'en voit malheureusement plus, repris victorieusement dans l'en but adverse par le dératé Antolin, qui avait suivi et pris tout le monde de vitesse..
Un pur chef d'oeuvre et osons le , un véritable essai d'Antolinlhogie......( merci à Biscotte...) Décidément, cette équipe a vraiment le don de marquer des essais qui nous font lever de notre siège et ma foi, ne boudons pas notre plaisir, certains supporters d'autres équipes aimeraient certainement être à notre place.

          Mais qu'est ce qui a fait que cela ne fut pas suffisant en ce beau dimanche après-midi d'automne ?
          D'abord, et il faut le reconnaître et lui rendre hommage, l'adversaire; cette équipe de Bizanos a rendu une copie fort propre; rentrant parfaitement dans la partie, engrangeant d'entrée des point précieux, ils vont se détacher au score et mener une bonne partie de la rencontre. Ensuite, rejoints, puis dépassés par nos garçons, les Béarnais, sans s'affoler, en restant bien organisés et disciplinés, vont revenir dans le match et passer devant en profitant de nos fautes, certes, mais aussi en nous imposant une grosse pression devant et en jouant tous les coups, en particulier par leur ¾ centre Weider intenable hier. Bref, une équipe de fort tonnage qui jouera, n'en doutons pas, les premiers rôles dans ce championnat.

          De notre côté, il faut noter d'emblée une certaine difficulté à entrer dans le match. Cueillis à froid par les visiteurs, on s'attendait à une réaction forte de nos garçons et ainsi marquer le territoire; elle n'est pas vraiment venue, et pendant une bonne ½ h heure, les Béarnais ont imposé leur rythme sans que notre équipe puisse vraiment réagir;on ne reconnaissait pas, alors, l'équipe de la semaine dernière au jeu si fluide et aux enchaînements si bien huilés. Les jambes semblaient plus lourdes et les têtes moins lucides; on aura noté, tout de même, un franchissement de Sébastien Bélascain qui donnait pour Antolin à hauteur, hélas juste un peu en avant. Il faut souligner aussi, le sifflet impitoyable de M Lucas sur le jeu au sol , contribuant ainsi au rythme haché de cette première période. Notre équipe va enfin desserrer l'éreinte visiteuse dans les 10 dernières minutes avant la pause et mettre les Béarnais sous pression; une pénalité nous redonnera espoir en nous ramenant 2 pts au score aux citrons.

          Le second acte voyait donc , comme narré plus haut, nos joueurs renverser enfin complètement la situation, par cet essai tout d'abord, puis par une pénalité ensuite, nous donnant 8 pts d'avance à quelques 20 minutes du terme de la rencontre. Et pourtant ce ne fut pas suffisant. Que se passa-t-il ? Nous avons eu du mal à gérer notre avance, peut-être avons nous voulu trop jouer, alors que nous n'en n'avions pas forcément les moyens, hier après-midi.
Un jeu plus pragmatique avec une occupation au pied du camp adverse aurait semblé, à notre humble avis, plus approprié, au lieu de cela, on s'est découvert et finalement mis sous pression en tombant tout à coup dans une fébrilité étonnante. Subissant l'impact du paquet d'avants béarnais, nos soutiers vont, hélas, multiplier les fautes au sol et se faire sanctionner impitoyablement par l'arbitre. Ajoutez à cela, des bavardages intempestifs qui auront le don d'agacer M Lucas, nous mettant à 10 mètres à chaque fois, et finalement, nous maintenant constamment la tête sous l'eau. Il faudra incontestablement supprimer ces scories dans notre jeu: la discipline, qui a été une de nos grandes forces la saison dernière, doit absolument être respectée par tous.
          Bref, à ce petit jeu là, nos adversaires profitant de ces cadeaux vont nous dépasser grâce à la botte de leur arrière. L'on regrettera tout de même cet échange Saint Jean, Sabarrots, venu à hauteur qui partait direct entre les poteaux, malheureusement arrêté par « notre ami Lucas » qui voyait un en avant macroscopique sur l'action.
Hélas, trois fois hélas, notre chance était passée et nous allions, donc, mourir à 1 point de nos adversaires.
Il est important de souligner, tout de même, à la décharge de notre équipe, l'hécatombe subie en 1ère ligne avec pas moins de quatre titulaires en puissance, blessés ou absents en ce dimanche; c'est le troisième ligne Ospital qui fit office de talon en coaching et nos pilars durent se peler toute la rencontre. Il est clair que cela peut expliquer également le manque de fraîcheur et de lucidité sur la fin de la rencontre.
          En tout cas, une journée qui a recélé son lot de surprises avec les victoires surprises à l'extérieur de Mouguerrre, Bénéjacq, Saint Sever et.....euh, ah oui..Bizanos et qui prouve combien cette poule est équilibrée et que la vérité d'un jour n'est pas nécessairement celle du lendemain.
          Aussi comptons sur Gonzalez et Jeanneau pour redresser le tir avant le difficile déplacement de Bénéjacq, lors de la prochaine journée