Equipe Cadets B
ASB
           
AORC
     
 
AORC-ASB/ BHL LABOUHEYRE
6 / 12
Samedi 2 mai 2009 à 16 h 30
       
  FEUILLE DE MATCH
 
Terrain : Christian BELASCAIN à Bayonne
      pelouse:   synthétique
Météo : très beau, un peu de vent pour rafraîchir
Public : nombreux
Arbitre :Mrs LASAUSA-LESPY - LABAYLETTE Hervé (CBL)

Points
 ASB-AORC:
2 pénalités Sébastien ROBERT
  St Paul les Dax: 1 drop - 3 pénalités
Cartons :
ASB/AORC : 1 rouge Eymeric PAULY
LABOUHEYRE : 1 rouge
 
 

1 Vincent CLEUZIOU     2 Raphaël LANNAUD     3 Valentin EGANA
4
 Vicent MELIN    5 Alexis DEUS
6
Jérémy VERON       8 Vincent AZZOPARDI      7 Gaëtan ALLAL
9
Eymeric PAULY    10 Sébastien ROBERT
       12 Patxi LABORDE    13 Nicolas VAYSSIERES
       11 Ramuntcho FERRE   14 Louis ETCHETO
15
Maxime LABEYRIE

16 Maxime COURTOISIE
17 Bastien STEL
18 Edouard LE CHEVALLIER
19 Florian PEYROUX
20 Florian BARBERTEGUY
21 Kévin KIMES
22 Thimotée CHEDEVILLE
   
       
Mauvaise après midi  

Ce samedi nos cadets B reçoivent à Bayonne, sur le magnifique terrain des remparts, leurs homologues de Labouheyre-Mimizan en huitième de finale. Un lever de rideau est assuré par le match Aviron-Bègles en cadets B, il fait très beau et il y a du monde sur la butte et les remparts. Que rêver de mieux pour nos jeunes ! Forts d'un succès probant 15 jours avant en barrage ils se présentent confiants, mais ce joli tableau va se brouiller petit à petit tout au long d'une après-midi qui, au final, nous laissera un goût amer dans la bouche.
Notre match est loin de commencer que survient un premier contre-temps. Les cadets bèglais, apparemment mal informés, se présentent tranquillement à 15 h 30, horaire auquel ils auraient dû commencer à jouer ! Ce retard va bien sur nous décaler d'une heure, peut être un premier signe que tout ne va pas aller comme sur des roulettes.
Les premières minutes qui suivent notre coup d'envoi confirment nos doutes. Nos jeunes ont du mal à rentrer dans une partie qui démarre sur un faux rythme. Les deux équipes semblent empruntées au moment de faire vivre le ballon et confient leurs meilleures munitions au pied de leurs demi-d'ouvertures respectifs. A ce petit jeu le n° 10 landais s'avère redoutable et prend l'avantage avec une pénalité et un très beau drop des 40 mètres en face. Nos quelques tentatives d'attaque échouent à peine amorcées. Au moindre contact, au moindre plaquage nos joueurs sont incapables de conserver le ballon et vont commettre une dizaine d'en-avants durant la seule première mi-temps !

   
La touche en difficulté
Aux citrons, le discours insiste sur la nécessaire révolte et le jeu à produire sous peine d'une défaite qui s'annonce inéluctable. Cela semble repartir du bon pied, avec une envie retrouvée de se passer le ballon pour essayer de mettre l'adversaire en difficulté et tenter de recoller au score. Sur une belle relance depuis le ligne d'en-but, Kévin KIMES et Patxi LABORDE lancent Ramuntxo FERRE en débordement. Il dévale goulûment 40 mètres de terrain avant de subir un terrible sandwich et fait une cabriole spectaculaire. L'arbitre appelle immédiatement les soigneurs, Ramuntxo assommé, les bras en croix, souffre des vertèbres et a le plus grand mal à bouger. Les pompiers sont appelés urgemment et viennent l'évacuer sur le terrain sous l'émouvante émotion de tous les présents et la haie d'honneur de ses partenaires
   
   
 
L'hommage à Ramuntxo
C'est avec la gorge serrée que l'on voit les pompiers emmener le brave Ramuntxo, prototype du parfait équipier, avec de grosses difficultés au moment de franchir le portail qu'il faut dégonder pour permettre au fourgon de sortir de l'enceinte.
La reprise du match est difficile après ces angoissantes minutes. Les joueurs vont se défouler au cours d'une petite "générale" vite calmée qui envoie un joueur de chaque camp se doucher en solo. Les nôtres, bien que revenus à égalité (6 à 6) ne vont jamais retrouver leur jeu et laissent leurs adversaires profiter adroitement au pied de notre indiscipline pour creuser l'écart et l'emporter 12 à 6.
Nos cadets sont éliminés sans avoir joué à leur meilleur niveau et c'est ce qui constitue aujourd'hui la principale déception. Face à un adversaire qui n'était pas venu pour faire du jeu — c'était son libre choix et il s'est avéré payant — nos jeunes ont eu du mal à assurer le jeu et n'ont pu se retrouver en défense leur point fort habituel.
Aux urgences (??) de l'hopital de Bayonne Ramuntxo attendait son tour et ce n'est que vers 1 h du matin qu'il put enfin sortir habillé d'une minerve. Victime d'une double entorse cervicale, il s'en sortait plutôt bien. Ce fût bien tardivement la seule bonne nouvelle d'une mauvaise après-midi
  BISCOTTE