Pour la troisième sortie en championnat Teulière Poule 5 les jeunes de l'entente de l'Adour sont un peu schyzophrènes. Qui sommes nous ? L'équipe qui se promène face à Nafarroa (victoire 48 à 0) ou le promenoir pètiné par Cambo la semaine dernière ?
Il faut se faire une idée précise sur nos qualités et les forces en présence. Voilà tout l'enjeu de ce match.
C'est avec beaucoup d'énergie et d'entrain que nos jeunes première année attaquent cette partie. Le premier quart d'heure est en faveur des verts et violets. Les attaques fusent aux quatre coins du terrain. Les locaux tentent en vain de repousser les assauts des visiteurs. Ces derniers, dans le sillage tracé par leur énergique capitaine Gaëtan ALLAL, trouveront la clé du coffre au bout de dix minutes et passeront la ligne d'essai en force. L'essai n'est pas transformé. (0-5)
Mais ces dix minutes tout feu, tout flamme montrent un manque de maîtrise et l'on confond vitesse et précipitation. L'éenvie débordante du groupe se paye par une baisse d'intensité qui se soldera par un essai des locaux qui remet les compteurs à 0 ( 5-5)
Pour repartir du bon pied, il faut être plus appliqué dans l'exécution des actions et plus réfléchi dans les choix tactiques sur le terrain.
La mi-temps et les conseils avisés des coaches du jour LARRE ET SALDOU vont permettre de faire ça et remettre l'équipe en état de marche.
Face à des locaux accrocheurs, la partie s'équilibre en ce début de seconde mi-temps. Peu à peu la bascule va pencher en notre faveur et nous marquerons par deux fois peut-être grâce à une plus grande fraîcheur physique que celle de nos adversaires du jour. Victoire 15 à 5.
Il faudra absolument continuer à travailler à l'entraînement afin de gagner en maîtrise et produire un jeu moins brouillon; car le nombre de fautes sifflées à notre encontre ce samedi dépassait l'entendement.
Un peu plus de calme sur le terrain de la part du capitaine ALLAL apportera également plus de sérénité au reste de l'équipe.
Maintenant que vous connaissez vos forces et vos faiblesses, que vous êtes entre le promenoir et le promeneur , au travail...