Equipe Cadets B
ASB
     
AORC
 
Arcangues-Larressore / AORC-ASB
24 / 7
Samedi 4 avril 2009 à 16 h 15
   
                           
  FEUILLE DE MATCH
 
Terrain : Stade Mendibista - Bassussarry
      état:  bon
Météo : gris, un peu de vent.
Public : du monde dans la tribune
Arbitre :Mr Jean Pierre COURNAU (CBL)
Cartons : ASB/AORC : 1 Carton jaune (Amaury DELION)
Points
 ASB-AORC:
1 essai Amaury DELION
1 transformation Sébastien ROBERT
     
Arcangues-Larressore : 4 essais - 2 transformations
 
   

1 Maxime COURTOISIE       2 Raphaël LANNAUD     3 Antoine CLEUZIOU
4
Alexis DEUS   5 Sylvain SALLABERRY
6
 Txomin UHART       8 Jérémy VERON      7 Florian PEYROUX
9
Eymeric PAULY    10 Sébastien ROBERT
       12 Amaury DELION    13 Nicolas VAYSSIERES
       11 Vincent HIRIART    14 Ramuntcho FERRE
15
Patxi LABORDE

16 Cédric BARBE
17 Bastien STEL
18 Edouard LE CHEVALIER
19 Alexandre DUPOUY
20 Kévin KIMES
21 Florian BARBERTEGUY
22 Thimotée CHEDEVILLE
   
 
Jamais deux sans trois
 
     
 

Marcel DE OREGUY, un ancien entraîneur de l'A.S.B. ( et de bien d'autres clubs) disait toujours : " Il est très difficile de battre le même club trois fois dans la même saison" . Mais aujourd'hui les locaux l'ont pris à contre-pied puisqu'ils l'ont emporté pour la 3ème fois face à nos jeunes cadets B sans qu'il y ait à redire.
La partie avait pourtant bien débuté pour les nôtres, vêtus de bleu, qui prenaient le match par le bon bout. Propres en conquêtes, animant bien le jeu à la main et s'appuyant sur la botte longue et précise du demi d'ouverture Sébastien ROBERT, ils vont rapidement mettre la main sur le match. Leurs offensives ne créent pas de réelles occasions d'essai mais comme ils sont également agressifs en défense ils profitent d'un contre d'Amaury DELION, sprintant sur 50 mètres, qui s'en va sous les poteaux dès la 15ème minute (0 à 7).
Piqués au vif, les verts réagissent aussitôt et investissent nos 22 pour nous pilonner sous tous les angles mais comme personne ne triche et que chacun reste concentré pour ne pas se mettre à la faute, le mur bleu tient bon. Jusqu'à cette banale mêlée de la 22ème minute. Balle aux verts, ouverture classique 9.10 et là, subtile et géniale inspiration, notre demi d'ouverture va inventer la feinte de plaquage. Il monte en défense droit sur son vis-à-vis et d'un gracieux déhanché ondulant ouvre la porte de l'en but au n° 10 local qui, bien que surpris de cette exquise politesse, joue le jeu et marque l'essai si gentiment offert. Dans les tribunes, POPEYE et PHILIPPE, les dirigeants de l'entente n'en croient pas leurs yeux. Rassemblant leurs souvenirs (qui sont nombreux), ils ne se souviennent pas avoir déjà vu çà ! La "robertine" est née à Arcangues le 4 avril 2009 à 16 h 37 !
Après cet instant de magie qui fera date dans l'histoire du rugby, les bleus ont du mal à reprendre leurs esprits, ce dont profitent goulûment les locaux pour fondre sur Nicolas VAYSSIERES, bien esseulé à la retombée d'une pénalité, et marquer un nouvel essai sur ce ballon cafouillé. A la mi-temps, les pendules sont remises à l'heure (14 à 7).
En seconde période, nos petits bleus ne vont jamais retrouver leur allant du premier quart d'heure. Malgré tous leurs efforts, ils retombent dans un jeu stéréotypé trop souvent vu cette saison. Les ballons conquis à l'avant sont systématiquement confiés aux demis sans travail préparatoire et nos 3/4 pratiquent un monocorde passe-ballon sans aucune variation. En face on se contente de nous attendre au coin du bois pour récupérer un dégagement à la sauvette puis intercepter une passe téléphonée depuis la veille pour creuser sans trembler un écart définitif (24 à 7). Seules quelques belles charges de DEUS, SALLABERRY et surtout UHART (une belle révélation) en fin de match vont montrer qu'une autre voie était possible.
Un match dont le résultat n'est pas infâmant mais qui met une nouvelle fois en lumière quelques insuffisances technico-tactiques récurrentes. Nos jeunes joueurs, pour la plupart 1ères années, doivent continuer à travailler leur collectif, sans se disperser à l'entraînement, s'ils veulent bien figurer dans les phases finales. Du côté de Bayonne, les "Fiers de nos couleurs" souriaient encore, insouciants et heureux, oubliant sans doute que les hommes de GONZO (un peu beaucoup chez lui à Jean Dauger) allaient venir pour retrouver leur honneur ...