Equipe Juniors
 
       
     
 
ASB-AORC contre Entente Billère-Lescar-ASPTT
38 / 18
Samedi 9 mai 2009
à 16 H 15
     
  FEUILLE DE MATCH
 
       
 
Terrain : stade municipal de Sauveterre de Béarn
Etat: au mieux
Météo : été béarnais
Public : trop peu pour un si beau match
Arbitre :Mr Damien LEICHT ( Côte d'argent)


Points :
AORC-ASB
: 5 essais  (Nicolas BETACHET, Luc
FAUCOULANCHE(2), Romain PECASTAING,
Florian DUPUY
5 T, 1P Romain PECASTAING
Entente Billère : 2 essais, 1 transformation
1 pénalité
   
       
 
1 Sébastien DUPIN    2   Kévin LECHAT    3   Philippe FOURCADE

4 Kévin LARREBAT    5  Raphaël BURON

6 Kévin GARNIER   8 Paul CORDOBES    7 Marco JAUREGUIBEHERE (cap)  

9 Tom COIGNARD   10 Romain PECASTAING

12  Luc FAUCOULANCHE  13 Aurélien GEISLER
 
11 Nicolas BETACHET  14 Florian DUPUY

15 Maxime COURTIAU
16 Michel PARIS

17 Bruno LAFFITTE

18 Stéphane DUPLEICH

19 Lucas POUJAURAN

20 Aurélien GEISLER

21 Mickaël DIAS

22 Pierre DARGELOS
 
                                 
 
 
" On est en finale, on est en finale..."
 
Tous en rond nos juniors pouvaient légitimement chanter sur le coup de 18 h 00 au milieu de la belle pelouse sauveterrienne. Après un match maîtrisé de bout en bout ils venaient de s'ouvrir toutes grandes les portes de la finale Aquitaine en disposant largement de l'entente du B.A.L.
De suspense il n'y eût point dans une partie dont l'invité surprise, l'été béarnais arrivé sans s'annoncer sur le coup de 14 h 00, a donné un sérieux coup de main à nos jeunes beaucoup plus en jambes que la lourde machine paloise.

Derrière la pénalité inaugurale de la 10ème seconde notre capitaine Marco montrait le chemin en allant chercher très haut le renvoi par dessus les poutres adverses. Dans son sillage il ne faut pas plus de 7 minutes à nos attaquants pour mettre les verts à genoux, le temps d'inscrire deux beaux essais de 3/4. Le premier par Nicolas BETACHET bien décalé après une combinaison d'école de notre ligne arrière, le second par la fusée FAUCOULANCHE mis sur orbite par l'artificier relanceur Florian DUPUY, grand spécialiste de la mise à feu. Quatorze à trois plus un soleil brûlant, ça fait beaucoup d'un coup pour les gros cubes adverses quasiment assommés sur le coup !

Mais bon, il reste 60 minutes à jouer donc ils vont jouer. A leur rythme, autour des points de rencontre, à l'intérieur d'un n° 10 de fort tonnage et en revenant côté source sur des avants préférant éviter les grandes courses même sens. Ils conservent le ballon longtemps, très longtemps...mais sans vraiment avancer ou créer de brèche car chez nous si les jambes sont faciles, les épaules sont robustes et dans le sillage d'une troisième ligne de cisailleurs stakhanovistes tout le monde va s'y filer de bon coeur. A l'image de ce tampon monumental du "petit" Maxime COURTIAU sacrifiant son épaule pour fusiller le grand troisième ligne arrivant lancé sur lui.

L'écho résonnait encore du choc qu'un double pétard claquait sous la forme d'un essai de PEC filant sur 70 mètres et d'un nouveau contre de Flo qui gonflait exagérèment le score ( 28 à 6) pour des béarnais au bord de l'explosion. Ils allaient quand même profiter d'un excès de gourmandise des nôtres, lesquels s'oubliant pour jouer vite un renvoi aux 22 abandonnaient le ballon à des verts sautant sur l'occasion pour scorer en force. Un coup de règle sur les doigts pour nos jeunes qui se voyant trop beaux ( n'est ce pas Romain ?) n'avaient pas sur le coup respecté le jeu.
Les banlieusards palois, requinqués par les citrons, ne vont pas lâcher le morceau et remettre la main sur le ballon pour nous proposer une scéance d'attaque-défense de 20 minutes en campant dans nos 30 mètres, avant qu'un plaquage très approximatif ne leur ouvre les portes de l'en-but. Plus que treize points à remonter, le match est-il relancé à un quart d'heure de la fin ? Sur le renvoi les avants bleus vont montrer qu'ils en ont dans les tripes en nous cocottant un modèle de groupé qui lamine et disperse l'infanterie adverse, avant transmission vers PEC l'extralucide passant au pied un cavier à Luc FAUCOULANCHE démarqué à 40 mètres, pour un essai qu'un unijambiste aurait pu marquer ! Les dernières minutes nous offrent l'occasion d'envoyer quelques belles attaques à deux doigts de conclure mais nos adversaires toujours vaillants et très corrects dans la défaite n'en méritaient pas davantage.

A 38 à 18 le compte est bon et la victoire douce et sucrée. Elle sanctionne l'incontestable supériorité d'une équipe très alerte, bien dans sa tête, qui atteint un bel équilibre entre défense de fer et attaque de feu. Pourvu que ça dure une semaine de plus. Samedi prochain la finale nous opposera à l'équipe du QUEYRAN à 17 h 00 à Ychoux (un stade qui nous porte chance...). Un match à aborder sereins, déterminés mais sans excès de confiance, une finale nivelant toujours les valeurs. L'engagement, la solidarité et la discipline doivent être présents de bout en bout mais c'est certainement la lucidité qui fera la différence car si on joue avec son corps, si on lutte avec ses tripes, en définitive on gagne toujours avec sa tête et samedi au-delà du style et de la manière seule la victoire sera belle...
BISCOTTE
Ils ont dit
Le n° 9 et le n° 15 de Billère :
«Jamais depuis le début de la saison nous n'avions été pris comme ça derrière, ça allait vraiment très vite, beaucoup trop pour nous. On espère vraiment que vous gagnerez samedi »