C’est sur le terrain de St Martin de Seignanx, rendu célèbre par notre Johnny national (suisse pour les impôts !), que les juniors de l’entente abordaient leur 2ème match de championnat. Un match déjà décisif car une nouvelle défaite face à un adversaire direct pour la qualification serait préjudiciable sur le plan comptable mais aussi pour le moral des troupes.
D’ailleurs, ce match peut se décliner à travers quelques titres de notre géronto-rocker.
Les portes du pénitencier : elles étaient fermées pour notre 2ème ligne Léonce GIRAUD qui était suspendu. L’idole des jeunes : notre joueur multi-talents (ouvreur-3/4 centre-arrière-buteur-meneur-chanteur …) Romain PECASTAING, absent lui aussi car appelé en équipe première (mais présent pour encourager ses copains).
Allumer le feu : c’est ce qu’ont fait les juniors de l’entente dès l’entame de match en envoyant les ballons derrière et en transperçant la défense du Seignanx plusieurs fois. Rock’n’roll attitude : Aurélien GEISLER, intenable samedi, mais qui est arrêté à quelques mètres de la ligne par manque de soutien. Elle m’oublie : la réussite ! La belle période de beau jeu et de domination ne se traduit malheureusement que par une pénalité réussie par Tom COIGNARD. Le butin est maigre et tant d’occasions manquées vont se payer très cher. Ça fait mal : la période de domination de l’entente du Seignanx. En effet, l’orage passé, les joueurs du Seignanx posent le jeu et font donner leur solide paquet d’avant dont un 2ème ligne d’au moins 150 kg ! Le tout se solde par 2 essais avant la mi-temps. Voilà qui s’appelle du réalisme ! Optic 2000 : opticien conseillé par le banc anglo-bayonnais à Mr l’arbitre pour lui permettre de mieux voir les fautes adverses. Quelque chose de Tenessee : Après le 3ème essai du Seignanx, cette tendance de notre équipe à sortir du match et se résigner lorsque elle sent le match lui échapper. Toute la musique qu’on aime : le dernier quart d’heure de nos jeunes qui ont retrouvé des valeurs. Ils tentent un baroud d’honneur en mettant le feu aux quatre coins du terrain. A 5 minutes de la fin, ils marquent enfin un essai toute rage dehors par Raphaël BURON plus guerrier que jamais. La transformation nous ramène à 7 points ! Elle est terrible : la dernière minute ! On sent l’égalisation possible. Pendant les arrêts de jeu, les pénalités jouées à la main dans les 22 m adverses se succèdent et sur une d’elle Florian DUPUY voit l’intervalle, s’y engage. Avec ses cannes, tout le monde le voit derrière la ligne … Hélas, une cuillère désespérée le fait chuter à quelques centimètres de la terre promise. Alors noir c’est noir ? Il n’y a plus d’espoir ?
Certes ce début de saison est difficile avec 2 défaites dont une à domicile. Il faut que ce groupe trouve vite les valeurs mentales qui lui font défaut aujourd’hui.
Mais de l’espoir, il y en a : les entraîneurs peuvent s’appuyer sur le talent aperçu lors du premier quart d’heure et le tempérament guerrier du dernier quart d’heure. C’est l’alchimie parfaite pour composer une belle équipe de rugby. Samedi prochain, c’est NAFARROA, double champion de France cadet qui se présente à Blancpignon. L’occasion de se regarder dans les yeux et de montrer ce que l’on vaut et ce que l’on veut !
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