1ère minute de jeu : mêlée au 50 m, attaque en 1ère main, percée d’Aurélien GEISLER qui sert Luc FAUCOULANCHE, débordement et remise intérieur pour Julien MARTY qui aplatit en moyenne position.
Du cousu main, du talent, de la vitesse, du collectif … et puis plus rien ou de l’à peu près comme cet en-avant stupide au pied des poteaux suite à une pénalité trop courte et qui permet à nos adversaires de mener 7 à 5 après ¼ d’heure et de se refaire la cerise.
C’est un résumé de cette équipe qui peut vous emballer sur quelques actions de classe puis se mettre à déjouer, à relancer n’importe comment sans penser à occuper le camp adverse, à faire mille feintes de passe et oublier le copain démarqué et mieux placé qui peut prolonger l’action.
Certes cette équipe de GER/SERON avait des arguments devant avec un n°3 tout terrain, une mêlée performante et un jeu debout très efficace, rare à ce niveau. Mais nos jeunes semblaient tellement supérieurs et plus rapides derrière qu’on se demande encore comment ce feu de paille de la 1ère minute n’a pas embrasé toute la campagne béarnaise. Certes l’arbitrage maison ne nous a pas aidés pour mettre en place notre jeu mais … Là j’ai du mal à aller plus loin, je sortirai de ma réserve. En résumé, nos joueurs ont commis un nombre incalculable de fautes et à un quart d’heure de la fin, ils n’en faisaient plus, ils avaient dû gagner en lucidité ! Il faut dire qu’ils étaient menés 24 à 5 et donc pas de danger pour ramener le partage des pénalités à un niveau plus acceptable.
En tout cas inutile de retenir le nom du directeur de jeu, sa notoriété ne dépassera pas la main courante du stade municipal de Séron. Certes notre équipe a fait un dernier quart d’heure intéressant en multipliant les temps de jeu. Elle sera récompensée par un essai de notre pilier de devoir J.LAPLACE. Mais il était déjà trop tard et il serait bon un jour que ce dernier quart d’heure commençât dès le coup d’envoi de la 2ème mi-temps ! Certains doivent se mettre en tête que le rugby est un sport collectif, qu’on n’est pas là pour faire son numéro mais jouer avec les autres et pour les autres, que mettre son talent au service du collectif c’est l’essence même de ce jeu, que le ballon est un bien précieux et que combattre pour le conserver c’est ingrat mais c’est l’affaire de tous.
A moins d’un parcours sans faute, cette quatrième défaite semble écarter notre équipe de la course à la qualification. Il faut malgré tout qu’elle joue sa chance à fond et le repos de 15 jours doit permettre aux joueurs de se refaire un moral tout neuf à condition d’être assidu à l’entraînement et à l’écoute des entraîneurs. |