Equipe Juniors
 
     
   
 
ASB-AORC / U.S. CAMBO
20 / 5
Samedi 18 avril 2009
à 15 H 30
 
  FEUILLE DE MATCH
 
     
Terrain : Orok .Bat. Quartier Blancpignon. ANGLET
Etat: Pelouse gorgée d'eau
Météo : Frais, humide, couvert
Public : trop peu avec 2 camboars.
Arbitre :Mr Christophe DUBOIS (CBL)
Cartons : ASB-AORC : 1 carton jaune (Kévin LECHAT)
U.S. CAMBO : 1 carton jaune

Points :
AORC-ASB
: 3 essais  (Romain PECASTAING, Kévin
LARREBAT, Nicolas BETACHET)
1 transformation Romain PECASTAING
U.S. CAMBO : 1 essai
 
   
1 Bruno LAFITTE    2   Kévin LECHAT     3   Philippe FOURCADE

4  Sébastien DUPIN    5  Léonce GIRAUD

6 Kévin LARREBAT    8 Raphaël BURON    7 Lucas PAUJOURAN 

9 Paul CORDOBES   10 Tom COIGNARD

12  Romain PECASTAING   13 Marc JAUREGUIBEHERE
 
11 Pierre DARGELOS   14 Florian DUPUY

15 Maxime COURTIAU
16 Yoan De LA IGLESIAS

17 Stéphane DUPLEICH

18 Julien MARTY

19 Aurélien GEISLER

20 Mickaël DIAS

21 Nicolas BETACHET

22 Luc FAUCOULANCHE
                           
 
 

On attend mieux...

 

C'est un match de barrage noyé dans une humidité poisseuse qui a opposé ce samedi nos juniors à ceux de l'U.S. CAMBO. Depuis le petit matin un épais crachin aussi breton que têtu a copieusement imbibé la verte prairie blancpignonnaise et va obliger les 30 acteurs à des trésors d'habileté pour tenter de contrôler un ballon savonnette.

Evidemment ces conditions ne favorisent pas nos bleus qui ont manifestement l'intention et l'envie d'envoyer du jeu et de prendre les camboars à la course et à la passe. En face les vertus fondamentales sont bien présentes et nos avants vont trouver à qui parler dans toutes les phases d'affrontement, ce qui va nuire à nos généreuses intentions trop souvent empêchées par des libérations retardées ou carrément dégueulées. Malgré ces avatars, nos jeunes se créent les meilleures occasions, on pense à ces deux ballons lâchés dans l'en-but par Florian DUPUY (merci la pluie..) pourtant pas du style à se séparer du ballon en vue de la ligne !

Heureusement le voyage en Afrique du Sud n'a pas trop dérangé PEC qui profite d'un moment d'inattention des basques pour filer sous les poteaux sur une pénalité jouée en filou. Avec une pénalité de plus, il fait le score à la mi-temps (10 à 0).

Après les agrumes, notre emprise se confirme et se concrétise par 2 nouveaux essais. Le premier par le toujours précieux Kévin LARREBAT qui ne laisse le soin à personne d'aplatir le ballon qu'il vient de contrer, le second par Nicolas BETACHET profitant d'une belle prise d'intervalle de l'arrière Maxime COURTIAU à l'entrée des 22 mètres. A 20 à 0 le match est plié, on peut alors regretter que le dernier quart d'heure n'ait pu être mis à profit pour peaufiner le fonds de jeu en vue du quart de finale à venir... Notre conquête très moyenne et nos rucks trop contestés ne nous laissent pas d'autre alternative que de jouer des ballons de relance très lointains sur lesquels MARTY, GEISLER ou FAUCOULANCHE font admirer leurs jambes mais sans efficacité au planchot, vu les conditions c'était difficile.

Les visiteurs vont, eux par contre, rester très concentrés sur leurs bases de jeu et nous dominent largement dans la possession. Ils scorent un essai mérité construit et marqué par leurs avants toujours à la pointe du combat. Dommage que nombre de leurs munitions aient été gâchées par un n° 9 abusant du jeu au pied et un n° 10 croqueur majuscule qui s'est goinfré toute l'après-midi aux dépens de sa ligne de trois-quarts.

Cette victoire nous laisse au final un léger goût d'inachevé. Passons sur le jeu produit car l'on sait cette équipe capable du meilleur (remember le match à BIDART...) et l'on ne doute pas qu'elle se retrouvera à ce niveau dès samedi en 1/4 de finale. Mais le plus gênant à l'heure d'entamer ces phases finales, c'est de constater que ce groupe n'arrive pas à se débarrasser d'un certain dilettantisme néfaste à la compétition. Des absenses aux entraînements, des joueurs dont on ne sait jusqu'à 1/2 heure du coup d'envoi s'ils seront là (ou pas!). Tous ces manquements graves obligent les entraîneurs à des compositions d'équipes punitives ou surprenantes comme aujourd'hui avec la présence de Pierre DARGELOS à l'aile qui nous a gratifié de belles relances en recherchant toujours son soutien. Lui au moins a joué et pris du plaisir, ce qui reste l'essentiel, que les tire-au-cul ou branleurs du groupe s'en inspirent et se reprennent vite car si tout le monde veut s'en donner la peine il y a sûrement un bon coup à jouer en cette fin de saison. Après il sera trop tard pour pleurer, à bon entendeur...

BISCOTTE