1 LASCUBE         2 SALLABERRY        3 MENDIBIL
4  PENALVA       5 MUNDUBELTZ
6 ANTOLIN        8 DENOYELLE         7 MARMAYOU E.
9 CARRILLO    10 PECASTAING
11 LARREGUY C.       12 BRISE        13  LUCANTE     14 LARTIGOT
15 AGUERRE J.

          Il faut dire que la physionomie même de ce match fut bizarre avec ce faux rythme et cette impression continuelle qu'il suffirait de quelques accélérations pour l'emporter aisément, tant l'opposition semblait fragile. Hélas, l'éclair salvateur ne vint jamais, contrarié, il est vrai, par un arbitrage maniaco-compulsif de M Puchau qui s'ingénia à étouffer dans l'oeuf toutes tentatives de mouvements enchaînés.

           A 3 à 0 à la pause, pourtant, notre équipe avait somme toute bien maîtrisés ses affaires et ce, malgré les deux coups de bambous que constituèrent, à deux minutes d'intervalle, les sorties sur blessure de Benjamin Denoyelle et Clément Lartigot, remplacés respectivement par Maurey et Julien Saubade. Malgré ce double coup du sort nos joueurs avaient endigué sans trop de mal les tentatives sporadiques locales pour remonter leur retard suite à la pénalité de 25 m en coin réussie par Jakes à la 13eme minute.

          Et si l'on avait pu noter une belle action verte et violette initiée par Xala avec Carrillo au relais, ainsi qu'une relance audacieuse de Cédric Larréguy, constatons que notre équipe s'était surtout efforcée de maîtriser son adversaire, sans trop se découvrir. Disons qu'aux citrons la moitié du chemin semblait parcouru.

          Hélas, le début de du 2eme acte allait être marqué par un coup de théâtre bien préjudiciable à nos couleurs. Alors que le demi de mêlée local venait enfin, après quelques échecs, de réussir une pénalité, et ainsi ramener son équipe à égalité, voilà que pratiquement sur le coup d'envoi, une chandelle totalement improbable pour l'ailier droit angloy Villacampa était reprise par celui-ci au nez et à la barbe de nos deux joueurs, qui, faute de communication, n'ont finalement vu que le numéro du joueur local filer derrière la ligne.

          Un véritable coup de Trafalgar qui d'un coup d'un seul plaçait les bleus en tête, 8 à3 ,et qui sembla marquer moralement nos joueurs. Car, il faut bien le dire, à ce moment là du match, rien n'était perdu et il restait suffisamment de temps pour revenir au score. Malheureusement, comme dit plus haut, la partie s'est alors engluée dans un faux rythme haché menu en plus, par le sifflet intempestif du referee béarnais.

          Pourtant notre équipe va revenir, encore une fois par le pied de Jakes à la 50eme, et même, frôler le nirvana, quand Christophe Antolin s'échappe puissamment derrière la mêlée, file le long de la touche et malheureusement, gêné, ne peut transmettre dans de bonnes conditions à Julien Saubade pour ce qui aurait pu être l'essai du ko en notre faveur.
          Notre chance était passée, car à ce moment du match, alors que l'on ignore quelle mouche a bien pu le piquer, notre bon monsieur Puchau se mit à toujours siffler autant, mais de manière soudain unilatérale, c'est à dire systématiquement contre nous en fait. Dans ces conditions revenir sur des locaux qui, reconnaissons le, se sont accrochés comme des morts de faim et y ont toujours cru, devenait mission quasi impossible.

          Pour l'anecdote, rappelons la pénalité du 11 à 6, généreusement bonifiée de 15 bons mètres pour la placer impeccablement 30 m face aux poteaux; et surtout cette dernière minute qui nous voit avancer inexorablement vers les lignes adverses, soudés, le ballon bien au chaud, on se dit qu'encore une fois nos gaillards vont renverser le sort du match à la toute dernière seconde, et bien non, notre obsédé du sifflet à roulettes se mit alors à nous sanctionner, sans rimes ni raisons, qui fit que, de l'intérieur des 22 angloys où nous nous jouions, nous nous retrouvâmes sur nos 40 avec une pénalité en notre défaveur. Hallucinant spectacle, il faut bien l'avouer.

          Heureusement que les vaillants locaux bien heureux de ce résultat n'en rajoutèrent pas et tapèrent directement en touche pour mettre fin aux débats, nous préservant ainsi le point de bonus qui fait que somme toute nous ne rentrons pas bredouilles.

          Il s'agit maintenant de regarder devant avec ce nouveau derby contre Saint Palais, qui s'annonce samedi après midi à 17h 15. Les Basques vexés ne seront pas faciles à prendre, mais nos garçons nous doivent également une revanche, le spectacle promet.......