Equipe Cadets A
     
           
                               
ASB/AORC
0
U.S BARDOS
10
ASB
 
AORC
Samedi 10 octobre 2009 à 14 h 30
           
  FEUILLE DE MATCH
       
 
TERRAIN : Stade Orok Bat à Blancpignon Anglet
  Etat : excellent
Météo : averses plus ou moins fortes

Arbitre :M. Thierry LANDALLE (CBL)

  Points
 
                      
U.S. Bardos : 1 essai, 1 transformation, 1 pénalité
   

1  Antoine CLEUZIOU       2 Kévin AUGUSTO    3 Quentin PUJOL
4
Mickaël DALLERY     5 Jérémie VIU
6
Edouard LECHEVALLIER       8 Victor HOURCADE       7 Jordan BIELLE
9
Antton TARDIO   10 Guillaume LOZÉ
       12 Florian BARBERTEGUY    13 Charlie CLEDON
       11 Louis ETCHETO 14 Nicolas VAYSSIÈRES
15
Patxi LABORDE

16 Valentin EGANA
17 Arnaud MONDIEIG
18 Jérémy RERON
19 Florian PEYROUX
20 Eymeric PAULY
21 Mathieu BERRIO
22 Adrien ALDASORO
     
   
« On ne passe pas à l’orange.»
                                     
 
Seconde défaite consécutive pour nos cadets A ce samedi à Blancpignon. Après la valise ramenée du Seignanx la semaine dernière, nos cadets espéraient fermement se relancer en accueillant leurs homologues de l’U.S. BARDOS. Malheureusement pour eux ils sont tombés aujourd’hui sur une équipe très supérieure en conquête –touche, mêlées ou regroupements- qui ne leur a laissé que quelques miettes à se mettre sous la dent. Ce ne sont pas ces quelques misérables ballons qui pouvaient suffire à mettre en place un jeu que l’on sait pouvoir être séduisant et efficace dans d’autres conditions …

Les bardostars, solidement charpentés à l’avant, vont régner en maîtres sur l’alignement tout au long de la partie et mener ainsi le jeu à leur guise. Dominant d’emblée, ils se permettent de rater trois pénalités consécutives dans le premier quart d’heure sans que cela ne les perturbe, tant leur domination dans la possession est outrageante. Si le débat s’équilibre par la suite, nous ne sommes à aucun moment en position de scorer de quelque façon que ce soit, malgré la bonne volonté de tous et surtout celle de notre arrière Patxi LABORDE, relanceur inlassable. A 0 à 0 à la mi-temps, nous ne pouvons nous plaindre d’autant que le demi d’ouverture charnégou a raté deux drops alors que son pack avait parfaitement déminé tout le terrain.

La pluie qui se met à tomber ne va pas nous faciliter la tâche tout au long du second acte. Toujours à la recherche du moindre ballon pour alimenter une ligne de trois-quarts dans les starting-blocks, nous sommes le plus souvent ramenés dans nos 22 mètres par un adversaire qui utilise intelligemment ses pieds. On sent bien que les occasions se font rares et que le premier qui va marquer se donnera toutes les chances de remporter la victoire.

Sur un coup de pied trop long qu’il suffit de laisser rentrer et d’aplatir, le jeune ailier bleu va tenter une relance impossible en longeant sa ligne de ballon mort, trois adversaires à ses trousses, pour finalement dégager à la sauve-qui-peut et trouver une misérable touche à cinq mètres de notre ligne. Miracle ! Pour une fois nos avants captent la balle mais la perdent bêtement en tentant une passe au combat -une de celles que l’entraîneur n’aime pas, mais alors pas du tout !- l’interception est facile pour un essai cadeau qui nous met la tête sous l’eau…

Avec sept points de retard, un ballon savonnette, et une poignée de minutes à jouer ça commence à sentir le pâté pour nos petits bleus. Evidemment, touchés dans leur orgueil, c’est précisément là qu’ils vont donner le meilleur. Mobilisant toute leur énergie, ils nous proposent quelques enchaînements intéressants mais qui viennent invariablement buter sur des visiteurs qui leur font comprendre qu’on ne passe pas à l’orange ! Fatigués d’avoir beaucoup couru après le ballon, il leur manque la lucidité nécessaire pour concrétiser quelques surnombres bien amenés et ce sont les tangos, plus réalistes, qui profitent d’une pénalité bien placée pour enfoncer le clou et s’octroyer 10 points d’avance.

Au coup de sifflet final c’est l’explosion de joie pour les charnégous qui peuvent se congratuler et savourer une victoire méritée, bâtie sur une conquête maîtresse et construite avec patience et réalisme, ou comment gagner à l’extérieur sans complications ni maux de tête…
BISCOTTE

Ils ont dit :
Ben Ali BELKACEM (the coach) : « En touche on va tout reprendre à zéro ! ».