Equipe Cadets A
     
             
ASB
AORC
ASB/AORC
10
A.C.L.R.
7
Samedi 17 octobre 2009 à 14 h 30
           
  FEUILLE DE MATCH
       
 
TERRAIN : Stade de la piscine. Rive droite à Bayonne
  Etat : des trous dans la pelouse
Météo : très beau - 16 °C
Public : forte colonie landaise
Arbitre : M. Jean Claude LABASTUGUE (CBL)

  Points :
 ASB/AORC :
2 essais (Patxi LABORDE, Charlie CLEDON)                       
ACLR : 1 essai, 1 transformation
   

1  Valentin EGANA       2 Kévin AUGUSTO    3 Rémi CEBEDIO
4
Jérémie VIU     5 Mickaël DALLERY
6
Florian PEYROUX       8 Arnaud MONDIEIG      7 Jordan BIELLE
9
Eymeric PAULY    10 Guillaume LOZÉ (cap)
       12 Amaury DELION    13 Charlie CLEDON
       11 Louis ETCHETO 14 Nicolas VAYSSIÈRES
15
Patxi LABORDE

16 Antoine CLEUZIOU
17 Nicolas PATRY
18 Vincent TOUYA
19 Alexandre DUPOUY
20 Antton TARDIO
21 Vivien ESTIVALET
22 Txomin ARCAUZ
     
   
« Tuer le match … ou pas ! »
   
                                     
Se créer autant d’occasions de scorer et en mettre si peu au fond ; c’est bien un match que nos cadets ont oublié de « tuer », ce samedi, suivant l’expression consacrée. Même si au bout du compte le résultat est positif il y avait largement la place pour s’imposer confortablement et s’éviter les sueurs des dernières minutes.

Dominant la conquête en touche les landais ont attaqué la partie très prudemment, sans doute échaudés par les contres gagnants du match aller, en jouant au pied quasiment tous leurs ballons dès l’entame. Mais leur jeu au pied irrégulier est une véritable invitation à la relance pour notre ligne arrière, au sein de laquelle Patxi LABORDE, notre dernier défenseur, n’hésite jamais à se muer en premier attaquant. Il va initier quelques belles contre-attaques qui attestent que nos trois-quarts ne sont pas venus pour faire tapisserie. Avec une mêlée qui prend l’ascendant, équilibrant une touche toujours en souffrance, et des avants emboîtant le sillage rectiligne d’Arnaud MONDIEIG nos arrières sont maintenant mieux pourvus et vont faire étalage de leurs qualités sur plusieurs attaques bien amorcées mais qui vont échouer tout près de la ligne. Quelques mauvais choix, des ballons un peu trop gardés ou un infime en avant sur une offensive BIELLE-PAULY empêchent des essais annoncés de se concrétiser.

Et c’est ainsi que la mi-temps est sifflée sur le score de 0 à 0 après un premier acte très vivant, marqué par une grosse domination des nôtres qui par trois fois ont manqué l’occasion d’enfoncer un adversaire parfois à la rue mais qui a toujours su revenir in extremis pour protéger un en-but très menacé.

C’est sur le même tempo que démarre la seconde mi-temps et le verrou landais va enfin sauter sur une magnifique offensive des blancs. Un essai qui prend naissance derrière une touche vite déviée. Amaury DELION place un cadrage-débordement limpide, perce, mais porté par ses jambes de feu s’engage un peu trop loin pour se faire plaquer à cinq mètres des poteaux. Le soutien de la troisième ligne est immédiat, Mickaël DALLERY remet une deuxième couche au ras puis le ballon est écarté côté fermé vers Guillaume LOZE, qui va le garder juste ce qu’il faut avant de décaler Patxi LABORDE pour concrétiser une action très collective. Sur leur lancée nos jeunes scorent une deuxième fois par Charlie CLEDON terminant une vaste attaque qui a balayé deux fois le terrain sur toute sa largeur.

Avec dix points d’avance et sans doute un peu fatigués par tous les efforts fournis, nos cadets vont se disperser et se relâcher un peu. Il n’en faut pas plus aux visiteurs pour se sentir pousser des ailes. Perdu pour perdu, doivent-ils penser, autant jouer sinon ce n’était pas la peine de se déplacer. Encouragés par le banc et une forte colonie landaise donnant de la voix, les visiteurs se lâchent complètement et vont finir par rentrer en force dans notre en-but après plusieurs assauts rageurs. Revenus à trois points (10 à 7), nos adversaires sont à nouveau dans la partie et vont même rater une pénalité 25 mètres face aux poteaux. Dans nos rangs, l’affolement gagne jusqu’à cette ultime mêlée située à dix mètres de nos buts. Une entrée fracassante de notre première ligne gagne le ballon quasiment à l’impact et sauve cette balle d’un match qui se termine sans encombre.

Ce match a failli mal se terminer pour les nôtres qui ont laissé trop de points en chemin et ainsi l’adversaire dans la partie jusqu’au bout. C’est une leçon à retenir avant des joutes futures plus relevées durant lesquelles tous les points compteront…
BISCOTTE