Equipe Cadets A
     
             
ASB
AORC
ASB/AORC
20
LE SEIGNANX
22
Samedi 14 novembre 2009 à 14 h 30
         
  FEUILLE DE MATCH
       
TERRAIN : Terrain de la piscine
Rive droite Bayonne
  Etat : bon
Météo : très beau temps. 20° C
Public : Belle main courante
Arbitre : M. LASSEGUETTE (CBL)
  Points :
 ASB/AORC :
3 essais (Louis ETCHETO, jordan BIELLE
Amaury DELION)
1 transformation, 1 pénalité de Guillaume LOZE
Le SEIGNANX : 4 essais, 1 transformation
   
   

1  Valentin EGANA       2 Kévin AUGUSTO    3 Rémi CEBEDIO
4
Jérémie VIU     5 Thomas HUBERT
6
Jordan BIELLE       8 Arnaud MONDIEIG      7 Alexandre DUPOUY
9
Antton TARDIO    10 Guillaume LOZÉ (cap)
       12 Amaury DELION    13 Nicolas VAYSSIÈRES
       11 Louis ETCHETO  14 Charlie CLEDON
15
Patxi LABORDE


16 Antoine CLEUZIOU
17 Nicolas PATRY
18 Jérèmy VERON
19 Victor HOURCADE
20 Txomin ARCAUE

 
                                                               
                                             
                   

Trop tard .

                       
En recevant l'entente du Seignanx ce samedi à Bayonne nos cadets sont au pied du mur. Ils connaissent parfaitement l'enjeu du match ; s'ils l'emportent, ils s'emparent de la deuxième place qualificative derrière les intouchables Bardostars, dans le cas contraire ce sont les visiteurs qui compostent leur ticket pour le Teulière A. Pour espérer battre cette belle équipe il nous aurait vraiment fallu tous nos meilleurs atouts, hélas ce n'est pas le cas aujourd'hui. Cinq titulaires absents, dont quatre à l'avant (MELIN, VITIELLO, DALLERY, LECHEVALIER ) et le demi de mêlée habituel (PAULY) font défaut, obligeant les entraîneurs à puiser dans le profond réservoir de l'entente ( 70 licenciés tout de même). Pour l'anecdote, côté encadrement c'est la même chose puisque le dirigeant number one Christian TELLERIA (Popeye) est privé de ce match au sommet pour cause de rassemblement gastromico-familial, une saine occupation élevée au rang de sport national chez lui…

A Saint-Martin–de-Seignanx, il y a quinze jours les tangos de Bardos nous ont montré la voie à suivre : une conquête propre, un très bon jeu au pied d'occupation et une défense acharnée et disciplinée, voilà les ingrédients pour faire chuter nos solides visiteurs qui peuvent parfois avoir tendance à confondre vitesse et précipitation en se montrant un peu trop sûrs de leurs indéniables moyens. Mais échafauder un plan de bataille cela reste assez simple, le mettre en œuvre sur le rectangle vert c'est une autre paire de manche !

Comme au match aller – 38 à 6, il faut le rappeler, et ça avait piqué grave ce jour là… - la première mi-temps va sonner le glas de nos illusions. Passées les trois premières mêlées de belle tenue, notre jeu se délite sous l'effet de la pression de l'évènement. Un jeu au pied handicapant nous condamne à rester dans notre camp et à subir les assauts ordonnés et puissants des rouges et verts qui vont très rapidement passer la ligne pour marquer deux essais bien construits. Et si quelques éclairs de révolte claquent çà et là nous ne sommes jamais véritablement dangereux. Juste avant la mi-temps les visiteurs enfoncent le clou : le puissant trois-quart centre boucalais va placer cinq crochets successifs et ainsi traverser le terrain en diagonale depuis l'aile droite et s'en aller décaler l'ailier gauche pour un troisième essai qui nous fait très mal (3 à 17 à la mi-temps). Une action symbolique d'une équipe en confiance, qui tente, qui s'engage et qui joue pour gagner face à un groupe timoré qui se cherche et qui en arrive à oublier le geste fondamental, le geste de survie du rugbyman qui défend, le plaquage !!!

Aux citrons, les têtes sont basses et le moral dans les chaussettes mais paradoxalement, le score large et la victoire presqu'acquise permettent la libération des esprits. Comme si l'enjeu de la victoire, qui semble déjà appartenir à l'adversaire, ayant disparu, nos joueurs semblent plus à l'aise maintenant qu'il s'agit simplement de jouer pour jouer et non plus pour gagner. Jouer, c'est ce qu'ils vont faire, et plutôt bien d'ailleurs. Une réaction positive et efficace qui nous permet de marquer deux essais, par Louis ETCHETO et Jordan BIELLE, et nous rapproche au score (22 à 13).

Alors que l'on s'achemine vers la tranquille victoire annoncée c'est un contre fulgurant d'Amaury DELION qui relance tout l'intérêt de ce match (22 à 20) à deux minutes de la fin. Mais il est trop tard et les nôtres peuvent râler tout ce qu'ils savent, cela ne change rien. La victoire revient à ceux qui ont su la construire dès l'entame en s'appuyant sur leurs points forts et en jouant leur jeu sans craindre celui de l'adversaire. Une leçon à méditer…

BISCOTTE

Ils ont dit :

Nicolas VAYSSIERES  (3/4 aile) : « C'est clair, on a raté notre première mi-temps, on les a trop laissés jouer au début et quand on a commencé à dominer on a pris le troisième essai en contre. En deuxième mi-temps, c'était mieux, mais trop tard. Il faut s'accrocher et essayer d'aller gagner à BARDOS ».