Equipe Cadets B
ASB
AORC
 
Stade HENDAYAIS
24

ASB/AORC
5
Samedi 13 février 2010 à 16 h 30
 
     
  FEUILLE DE MATCH
 
Stade : annexe à Ondarraïtz. Hendaye
  Etat :  très bon
Météo : beau mais très froid, neige alentour
Arbitre :Mr. Florent NADEAU (CBL)
Points
ASB/AORC : 1 essai (Vivien ESTIVALET)
Stade HENDAYAIS:
4 essais - 2 transformations
Cartons : ASB/AORC : 1 carton blanc (Vincent TOUYA)
1 carton jaune ( Lionel RODRIGUES)

Stade Hendayais :
1 carton blanc, 1 carton jaune
 
           

1 Quentin PUJOL       2 Adrien BELASCAIN    3 Brian POLAT
4
 Nicolas TATISCHEFF   5 Olivier ALLIOT
6
Damien DUTARET        8 Vincent TOUYA       7 Alban LARRIEU
9
Antton TARDIO    10 Florian BARBERTEGUY
       12  Georges FARINA   13 Charlie CLEDON
       11 Patxi LARRIEU    14 Damien FAVEIRA
15
Patxi LABORDE

16 Valentin EGANA
17 Alexis TEJEDOR
18 Thomas HUBERT
19 Lionel RODRIGUES
20 Adrien LAMOTHE
21 Vvien ESTIVALET

   
 

Le nez bouché

 
       
   

Avant le match du jour les commentaires vont bon train entre les dirigeants et les entraîneurs concernant l'issue de celui-ci. Chacun y va de son pronostic et il y en a pour tous les goûts. Du superstitieux Pierre ETCHEBERRY « On ne peut pas gagner, l'arbitre nous a demandé les brassards et chaque fois qu'on les a mis, on a perdu » au pragmatique Philippe CHARABAS « Vu les résultats comparés face aux mêmes adversaires et ce qu'on a subi au match aller, il devrait y avoir 20 points d'écart en faveur des locaux » en passant par l'indécrottable optimiste Ben Ali affirmant «  Je sens qu'on va gagner… » avec des trémolos dans la voix et des étoiles dans les yeux. Place au jeu la vérité sortira du terrain sur le coup de 16 h 30.

Les Hendayais en confiance suite à une série de bons résultats ne font pas, comme au match aller, l'erreur de nous laisser imposer notre tempo. Ils dominent d'emblée toutes les phases de conquête et nous cantonnent dans notre moitié de terrain.

Dès la quinzième minute ils ouvrent le score, trouvant là la juste récompense de leurs généreux efforts, bien coordonnés par leur n° 7 LAFITTE, clone de Rémi MARTIN, bon sauteur, solide au contact et très actif au soutien. Les nôtres, piqués au vif et enfin chauds vont alors se hisser au niveau de leurs hôtes. En grande délicatesse côté jeu au pied ils sont obligés de porter le ballon à la main et s'en tirent assez bien en déplaçant les lourds avants adverses. Ils sont même à deux doigts de marquer un essai sur un groupé pénétrant arrêté sur la ligne hendayaise. Avec seulement cinq petits points de retard aux citrons, Ben Ali peut encore y croire. Rêver ne coûte rien…

         
   
 
Les bleus en défense
Une touche disputée
 

Mais le second acte va confirmer la supériorité physique des blancs qui vont faire parler leur puissance mais également signer de gros progrès dans le jeu de ¾ pour se détacher de façon définitive (17 à 0). Les nôtres ne sont pas réellement dominés et partagent les ballons et le terrain mais quand ils parviennent dans les vingt derniers mètres, il leur manque cette force de percussion pour franchir la ligne. Quoiqu'il en soit, fidèles à leurs vertus, ils ne baissent à aucun moment les bras et jouent tous leurs ballons dans le sillage de « Tampon » RODRIGUES, très incisif et sous la houlette d'Antton TARDIO qui oriente intelligemment derrière ses « gros ».

C'est de lui que vient la lumière, derrière un ruck plein centre le ballon sort à droite mais TARDIO, sans tarder, renverse à gauche pour lancer Patxi LABORDE qui décale Vivien ESTIVALET pour un sprint victorieux. Un essai tout en finesse, bien amené et bien conclu (17 à 5). Les bleus tirent avec panache leurs dernières cartouches, parfois depuis leur ligne de but mais ne peuvent récidiver. Ce sont même les frontaliers qui enfoncent le clou par leur arrière intercalé (24 à 5).

   

Vincent TOUYA à l'abordage

« Tampon » sait aussi attaquer

Les photographies sont extraites du site du Stade Hendayais

Les nôtres ont perdu nettement mais sans rougir. Une défaite essentiellement due à la supériorité physique de l'adversaire. Néanmoins, ils ont montré de belles choses, seul le jeu au pied étant défaillant, s'accrochant de bout en bout pour tenter de se hisser au niveau de leurs adversaires.

Tout le monde sait bien que les pronostics, même les plus avisés, ne sont jamais parole d'Evangile mais Ben Ali devrait peut-être consulter rapidement, quelque chose nous dit qu'il a peut-être le nez bouché…

BISCOTTE