Equipe Cadets A
ASB
AORC
ASB/AORC
19

URRUGNE/CIBOURE
17
Samedi 10 avril 2010 à 14 h 00
 
   
  FEUILLE DE MATCH
 
Terrain : Orok Bat. Quartier Blancpignon à Anglet
  Etat :  bon
Météo : très beau, du vent, du pollen
Public : les parents, quelques copains
Arbitre :Mr. Pascal LAFARGUE (CBL)
Points
 ASB-AORC:
3 essais ( , Amaury DELION, Louis ETCHETO)
2 transformations ( Guillaume LOZE)
Urrugne/Ciboure : 2 essais, 2 transformations, 1 pénalité
 
                                     

1 Vincent VITIELLO        2 Nicolas PATRY    3 Rémi CEBEDIO
4
Thomas HUBERT   5 Jérémie VIU
6
Florian PEYROUX (cap)     8 Arnaud MONDIEIG       7 Jordan BIELLE
9
Antton TARDIO    10 Guillaume LOZE
       12  Amaury DELION  13 Alexandre DUPOUY
       11 Louis ETCHETO  14 Nicolas VAYSSIERES
15
Patxi LABORDE

16 Valentin EGANA
17 Damien DUTARET
18 Vincent MELIN
19 Michaël DALLERY
20 Vivien ESTIVALET
21 Eymeric PAULY
22 Thimotée CHEDEVILLE
   
 
   

Jour, nuit.

 

Sortis premiers de leur poule avec une seule défaite au compteur, nos jeunes avaient l'avantage de recevoir l'entente Ciboure Urrugne pour ce premier match éliminatoire. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils nous ont fait passer par tous les états sous le chaud soleil de cette belle après midi printanière. Aussi dissemblables que le blanc et le noir, que le jour et la nuit, furent les deux mi-temps livrées par nos cadets A au cours de ce 8 ème de finale Aquitaine joué ce samedi à Blancpignon.

Bien conscients que l'entame conditionne fortement le résultat final, nos jeunes se lancent dès le coup d'envoi dans une débauche de jeu offensif bien soutenu par un engagement ardent dans toutes les phases de combat et de conquête. Ces bonnes intentions, appuyées sur une circulation des hommes et du ballon parfaite, vont leur permettre de franchir trois fois la ligne d'en but en une petite demi-heure avec en point d'orgue un deuxième essai , marqué par Amaury DELION, à faire se lever un régiment de paralytiques !

Au départ, sur une attaque en première main, le premier centre Alexandre DUPOUY s'engage bien et passe les bras entre ses deux vis-à-vis pour servir le n° 12 Amaury DELION bien venu à hauteur. Alors là…attachez vos ceintures, cramponnez vous et respirez un bon coup. C'est parti pour le grand huit, le Space moutain et le Roller Coaster… l'ailier adverse peut naviguer… tant pis pour lui, Amaury reprend l'intérieur, l'arrière arrive,…contre-pied et nouvelle accélération avant de crocheter l'autre ailier venu en renfort et de mettre les gaz pour lâcher la meute à ses trousses depuis 50 mètres. Un essai fantastique tout en crochets électriques, reprises d'appuis foudroyantes et courses tranchantes qui est aplati entre les poteaux. Un essai « delionesque » !

Deux essais supplémentaires très collectifs, après un bon jeu de passes, amènent le score à 19 / 0 à quelques minutes de la mi-temps.

Relâchement, déconcentration ou reprise en main de l'adversaire dès le retour d'après citrons ? Sans doute un peu de tout cela pour expliquer le cafouillis général qui émane de notre équipe tout au long de la seconde mi temps. Autant les nôtres sont pagaillous, courant et se passant le ballon comme des poulets sans tête, autant les visiteurs suivent leur plan de jeu avec méthode et application ce qui va les mettre complètement en selle après avoir été rudement secoués. Leurs demis privilégient une occupation au pied intelligente qui nous met sous pression comme lorsqu'un très joli coup de pied de leur n° 10 vient flirter avec notre ligne de but. L'ailier bleu en repli échappe l'espace d'un instant aux griffes adverses mais son coup de pied, complètement raté, retombe dans les mains d'un visiteur à dix mètres devant nos poteaux ! C'est un essai offert qui double la mise des verts ( 19 à 14 ).

Chez nous c'est maintenant panique à bord, ça parle, ça commente, ça conseille, mais ça n'avance pas plus, ni au pied, encore moins à la main. Les visiteurs se rapprochent encore sur pénalité ( 19 à 17 ). On pense que les nôtres vont craquer et laisser s'envoler la victoire mais dans un dernier sursaut de vaillance et de lucidité (enfin !) ils reviennent jouer les dernières minutes dans le camp adverse pour finir par l'emporter sur le fil.

Comment peut-on passer d'un jeu si brillant et si efficace à ce brouillon de rugby du second acte ? Répondre à la question c'est sans doute la solution pour aller plus loin dans la compétition

BISCOTTE