SAISON 2009 - 2010
       
       
Equipe Juniors
     
     
 
LE SEIGNANX
8
A.S.BAYONNE/ANGLET
7
Samedi 14 novembre 2009 à 14 h 00
 
MATCH Championnat
     
  FEUILLE DE MATCH
 
 
     
Terrain : Boucau; stade piquessary
Arbitre : Mr Hervé LAUSASA (CBL)

Points :
AORC/ASB :
: 1 E . M. FOUCOULANCHE
1 T. Th. LARRONDO
Seignanx: 1 E., 1P.
   
       
1 Guillaume LISSALT    2 Charles TOURTOULOU   3 Sébastien DUPIN

4 Jordan DARTIGUES  5 Sylvain SALLABERRY

6 Pierre DARGELOS    8 Paul CORDOBES    7 Nathan ROUVRAIS

9 Marc FOUCOULANCHE    10 Andoni SUHAS

12 Aurélien GEISLER    13 Julien MARTY

11  Mathieu OYHAMBERRY 14 Jules CLEMENT

15 Thibault LARRONDO
16 Loïc PONSAN

17 Kévin LARREBAT

18 Aymeric FOIN

19 Louis BEHEY

20 Sébastien ROBERT

21 Benoît VANHEMS


 
     

Une interminable minute trente

 

C'est dans le vieux stade de PIQUESSARRY chargé d'histoire rugbystique que nos juniors se présentaient en équipe invaincue. On savait pourtant que gagner ici serait très difficile surtout avec une première ligne amputée au dernier moment de ses 2 piliers titulaires.

En plus, en voyant sortir la première ligne rouge et verte à l'échauffement, on se disait aussi que décidemment la vieille tradition des beaux poulets boucalais était loin d'être terminée. Et on se souvenait avec un brin de nostalgie des GAYE, YANCI et autre CONDOM qui avaient tant et tant fait souffrir les plus belles équipes sur cette pelouse de « Pique ».

Point de nostalgie pour notre jeune pilier gauche G.LISSALT tout juste sorti des cadets et qui devait affronter un pilier d'au moins 150 kg ! Il lui fallait beaucoup de courage avec tous ses camarades du 8 de devant face au physique bien supérieur des avants du SEIGNANX.

Et du courage ils en ont eu nos petits bleus ! Peut-être étaient-ils inspirés par d'autres bleus, ceux de l'équipe de France de rugby qui, la veille, avaient repoussé la force brute et brutale des Sud-Africains ?

Certes notre mêlée a reculé, certes l'équipe du SEIGNANX a multiplié les groupés pénétrants, les charges dans l'axe profond, les départs au ras ... Bref toute la panoplie du jeu d'avant.

Mais en face quel courage, quelle solidarité pour contrer et annihiler toutes tentatives adverses. Si bien qu'à la mi-temps le score n'est que de 3 à 0 pour les locaux grâce à une pénalité obtenue dès les premières minutes du match. Mais ce score ne reflète pas la physionomie de ce match et c'est bel et bien les bleus de l'entente qui méritaient d'être devant au score !

Car notre équipe ne fait pas que défendre. Elle joue avec ses armes et ses armes sont fort talentueuses avec des trois-quarts aux jambes de feu parmi lesquels on note le retour de J. MARTY. C'est lui qui est le plus dangereux en transperçant à 2 reprises le rideau défensif adverse. Il est imité par J.CLEMENT et A.GEISLER mais aucune de ces occasions n'ira au bout. Comble de malheur, notre buteur rate une pénalité facile face aux poteaux.

A la reprise, l'opposition de style entre les deux équipes va encore s'accentuer. Le jeu au près pour le SEIGNANX, le jeu au large pour l'entente AORC/ASB qui essaie de profiter de tous les ballons en sa possession.

Sur l'un de ces ballons J.MARTY, encore lui, perce et tape à suivre pour lui-même. Dans l'en but, le joueur du SEIGNANX lâche le ballon sous la pression et Julien en profite pour aplatir. Essai ? Non. Monsieur l'arbitre veille au grain et pénalise Julien pour avoir poussé son adversaire sans ballon. La « cagade » et l'en avant dans l'en but ? Oubliés ! C'est la première décision arbitrale étrange qui nous rappelle que nous jouons à l'extérieur.

Mais ce n'est que partie remise. Les Rouge et verts enclenchent leur énième cocotte dans nos 22 m. Ils perdent le ballon et en 3 passes le ballon parvient à M.FOUCOULANCHE replacé à l'aile en fin de match. Chez les FOUCOULANCHE, la vitesse c'est de famille et Marc va nous faire admirer ses jambes et ses appuis pour éliminer les derniers défenseurs et aplatir entre les poteaux. Avec la transformation de Th.LARRONDO notre équipe fait le break et remet le bleu de chauffe pour tenir le score.

Les locaux reviennent dans notre camp et pendant 10 minutes vont multiplier les charges près de notre ligne de but. La défense des bleus plie mais ne rompt pas et elle récupère même le ballon pour se dégager. « Il reste 1 minute 30 à jouer signale l'arbitre à notre capitaine ». Notre équipe est chez l'adversaire. La victoire est là toute proche. Le ballon atterrit dans les bras de notre courageux G.LISSALT qui sort volontairement en touche, les visiteurs lèvent les bras ... « Touche, ordonne l'arbitre qui prétendra que son chrono était déréglé !!! »

Qu'à cela ne tienne, nos joueurs remettent tout leur cœur dans le combat et obtiennent une pénalité à 45 m face. Le match est-il fini ? Faut-il tenter la pénalité ou taper en touche ? La confusion règne et l'homme en jaune au chronomètre fantasque ne contribue pas à éclaircir la situation. Finalement Th.LARRONDO tente et rate la pénalité.

Les locaux se lancent alors dans l'offensive de la dernière chance. Ils obtiennent les pénalités nécessaires et généreuses pour revenir dans nos 22 m. À partir de là, toute action défensive des bleus est sanctionnée par le bras vengeur de l'arbitre et les avantages se multiplient. Jusqu'à quelle heure va-t-on jouer ? On a la fâcheuse impression que tant que les locaux ne marqueront pas, le match se poursuivra.

Et finalement, au bout d'arrêts de jeu interminables et complètement injustifiés, nos jeunes vont finir par céder. Le jeune arbitre du jour offre donc à l'équipe du SEIGNANX une victoire miraculeuse.

C'est peu dire que nos jeunes étaient déçus et amers. Ils avaient tout donné sur le terrain et ressentaient cet épilogue comme une cruelle injustice.

Mais ils se doivent aussi d'analyser sereinement cette défaite. Chez les trois-quarts, il y certes beaucoup de talents individuels mais il ont du mal à se mettre au service du collectif. C'est pourquoi beaucoup d'occasions d'essais n'ont pas abouti.

Il y a aussi la gestion des fins de match à mieux maîtriser : à HASPARREN déjà, le coup était passé très près. Samedi c'est la redoutable équipe de PEYREHORADE qui vient à Blancpignon. Si nos avants mettent le même cœur à l'ouvrage et si nos trois-quarts améliorent leur collectif, alors notre équipe sera en mesure de vite oublier cette très longue et cruelle dernière minute trente.

LUCIOLE