A.S. Bayonnaise
13
Stade NAVARRAIS
28
 
Dimanche 18 octobre 2009 à 15 h 30
  FEUILLE DE MATCH
Terrain : Stade Jean DAUGER à Bayonne
Pelouse : bonne
Temps : Beau
Arbitre : M PUSSACQ (Comité Armagnac-Bigorre)
Affluence : 300
Score mi-temps : ASB : 6 - NAVARRENX : 6
Points :
ASB
 : 2 pénalités (4e)(28e) J.B. MUNDUBELTZ
1 essai (43e)PENALVA ;
1 transformation (44e) J.B. MUNDUBELTZ
NAVARRENX : 3 pénalités (6e) (20e) (74e) GOYENX.
3 essais Pecorena(23e); Econdeur (49e);
Fatigue (77e)
2 transformations GOYENX. (24e) (50e)   
   

1   LEANDRI      2 SALLABERRY        3 LASCUBE
4   PENALVA     5 MUNDUBELTZ V.
6 MAUREY         8 GOYENECHE         7 PERRIER
9 HIRABOURE    10 MUNDUBELTZ J.B.
12 BOUE  13  CARILLO
11  
MUNDUBELTZ J.    14 LARREGUY  Cédric
15 Mickaël LARREGUY

16 DUBON
17 SEDDI
18 FAYEULLE
19 PARRE
20 PEYRELONGUE
21 IRIART
22 PINET
 
     
 
La visite du Stade Navarrais, ce dimanche, s’est donc soldée par une nouvelle défaite pour nos couleurs, plongeant un peu plus le club dans la tourmente. Le constat est certes accablant, pas une victoire au compteur depuis le début de la saison et un maigre point engrangé au bout de quatre journées de championnat. Il est clair qu’à ce rythme, la division régionale nous tend les bras.

Cependant, le résultat brut de dimanche, zéro point laisse beaucoup de regrets. Franchement, sur l’investissement et l’engagement mis dans le jeu, nos garçons méritaient mieux. Bien entrés dans la partie, ils ont fait le choix d’éclairer l’après midi par un festival de chandelles afin d’occuper le terrain adverse. Une tactique, certes intéressante, mais qui se révèlera malheureusement improductive, par manque de véritable pression mise sur l’équipe béarnaise. Pire, certains de ces ballons constituant même de redoutables munitions de relance pour nos adversaires. C’est ainsi que suite à un de ces mouvements béarnais, tout le pack visiteur se retrouvait derrière notre ligne pour le premier essai.

Si vous ajoutez une pénalité, et nous voilà avec 10 points dans la musette en deux coups de cuillère à pot.
Face à ces coups du sort, la réaction de notre équipe sera percutante, Le meilleur passage du match pour nos couleurs. Notre paquet d’avants se mettait à bousculer fortement son vis-à-vis. Déjà supérieurs en touche, nos gaillards allaient faire souffrir mille morts à leurs adversaires en mêlée, leurs pourrissant tous les ballons grâce à une poussée puissante et coordonnée. Plus présents dans les rucks, moins de perte de balles, et utilisant à bon escient les ballons portés, clairement les soutiers prenaient les clés du camion.

La récompense venait juste après la pause, où les gaillards d’avants unis comme un seul homme propulsaient leur capitaine Lionel Penalva derrière la ligne béarnaise. Une belle récompense pour le gros effort de tous les gars. Revenue à hauteur, notre équipe continuait alors à se montrer entreprenante et dominatrice. Hélas, c’est à ce moment là, au plus fort de notre domination qu’un coup de poignard allait nous transpercer impitoyablement. Un ballon bêtement égaré sur un regroupement aux cinquante mètres et c’est le centre de Navarrenx qui effectuait un dribbling et prenait tout le monde de vitesse pour aplatir aux pieds des poteaux. Un essai assassin qui venait nous châtier au moment où nos garçons semblaient prendre le dessus.

Ne nous le cachons pas, le ressort s’était alors cassé. Certes 7 points de retard, cela ne représentait pas un handicap rédhibitoire, mais si nos joueurs ont continué à se battre, à dominer territorialement même, ils n’arrivaient que très rarement à se montrer réellement dangereux, faisant beaucoup d’efforts pour peu de résultats. A ce jeu là, la fatigue dans nos rangs aidant, les visiteurs profitaient de leurs rares incursions dans notre moitié de terrain pour scorer impitoyablement, nous privant en plus du point de bonus défensif.
Disons le c’était cruel, sur un match de la sorte, de ne pas ramener le moindre petit point.

Il faudra être fort, uni et solidaire pour se sortir de cette situation. ; la situation d’après match, ce dimanche était assez confuse. Une bonne semaine pour s’expliquer, remettre les choses en place et c’est un commando sans états d’âme qui doit absolument partir pour vaincre à Saint Paul la prochaine journée.

LE BRAILLARD