L'A.S.B. serait-elle à l'heure Américaine? Non rassurez-vous Jacques SALLEBERT ne fera pas un éditorial sur elle, mais c'est certain, l'A.S.B. a changé de visage.
Pourtant les joueurs sont les mêmes, ainsi que les entraîneurs JUNQUAS, MICOTS, LACASSAGNE. Les brutes sanguinaires ne sont pas devenues des anges et les supporters n'ont pas été plus nombreux que l'année dernière.
Mais alors me direz-vous, qu'elle est cette potion magique? Elle est simple mais ô combien efficace. L'A.S.B. a lancé la carte jeunesse. C'est ainsi que l'on a vu plusieurs phalanges de jeunes exercer le sport-roi sous ses couleurs. Une équipe réserve, sous la houlette de Pierre CACAREIGT, et de Jean Pierre PERONNE, arriver à la finale du championnat de Côte Basque; une équipe Juniors B engagée avec les juniors de Nationale. Au début de la saison elle eut beaucoup de difficultés en raison de son manque d'expérience et surtout de cran; ces jeunes se rendirent vite compte qu'ils n'avaient rien à envier à leurs adversaires et c'est alors que se produisit ce fait assez paradoxal, une progression dans les résultats et surtout un moral de fer. C'est ainsi qu'ils battirent Peyrehorade (aller et retour),

Hendaye à Bayonne, Le Boucau à Bayonne et enfin un match nul chez le Champion Tyrosse, jouant à 14 toute la partie, ce qui venait ainsi récompenser notre ami Robert, le docteur SCHWEITZER de cette équipe.
Quant à l'équipe Cadets, elle tint ses promesses, et le béret d'IHAOUR ne fut jeté qu'à la remise de la Coupe Suhas, récompensant ainsi l'effort de tous ces jeunes qui firent toute la saison avec 18 éléments. Le mot de la fin sera tout de même réservé à l'équipe première, elle le mérite bien. Malgré les énormes difficultés rencontrées, cette équipe mit tout son cœur à l'ouvrage. Les vieux (LACASSAGNE, 34 ans, LAHARIE, 34 ans) et les jeunes (POLITE, 16 ans, ARIZMENDI, 16 ans), réunirent leurs efforts pour que Caroline puisse enfin monter et que cet Oiseau Blanc, ô combien malade, puisse se confondre avec les nuages.
A vous tous, Messieurs, l'A.S.B. vous remercie. Espérons que l'avenir sera tout aussi agréable et qu'à tous vos exploits on puisse dire: « Oui ils sont de SAINT-ESPRIT, ils sont aussi de BA YONNE, ils sont de l'A.S.B. »

J.-P. ABERADERE.