L'oiseau blanc...et les corbeaux...
     
   

Cela pourrait être le titre d'une fable, en vérité, c'est une bien triste histoire qui a failli coûter la vie de l'Oiseau Blanc.

L'oiseau blanc, vous connaissez, c'est la colombe de Caroline, la petite protégée de notre ami FLAG. Les corbeaux, il en existe quatre espèces, la Corneille, le corbeau FREU, le grand corbeau, et celui qui nous intéresse : l'ANONYME. C'est effectivement à ce dernier que l'oiseau blanc a dû faire face, la saison dernière. Moins courageux que ses homonymes volatiles, il n'en est que plus dangereux, plus sournois dans ses attaques, d'autant plus virulentes qu'elles sont mal fondées, et que rien ne justifie, et surtout agit « très courageusement» derrière le paravent de l'anonymat. Quand les oiseaux de proies attaquent, c'est pour assurer leur existence, c'est une des lois de la nature, quoique nuisibles, ils sont excusables.

Nos corbeaux bipèdes sont sans excuses, ils n'ont qu'une seule devise, « POUR, TOUT CE QUI EST CONTRE, ET, CONTRE, TOUT CE QUI EST POUR », ne pensant qu'à détruire, sans jamais proposer quelque chose de constructif. Leurs armes favorites, la médisance et la calomnie, attaquant les uns, prêchant la contestation et la dissidence, cherchant à créer des clans, par de sordides manœuvres nauséabondes, demandant la mise « en quarantaine des dirigeants et entraîneurs de plus 40 ans », etc..., etc... etc...

Ces attaques sournoises ont affolé l'oiseau blanc, qui s'est réfugié, tout meurtri, en partie déplumé, dans les bras de son amie Caroline, qui n'était guère plus rassurée, toute tremblante, violemment perturbée, a pu tout de même rejoindre péniblement la rue Ste-Ursule.

Là des amis fidèles l'ont réconforté, ont réchauffé son cœur qui battait la chamade, et, avec beaucoup d'amour et de dévouement, ont assuré la survie de l'oiseau blanc, ont pansé ses blessures, dont les séquelles furent longues à cicatriser.

Grâce à tout cet amour, tout ce dévouement, ils ont permis à l'oiseau blanc de voleter de-ci, de-là, encore très vulnérable aux sautes d'humeur des vents de l'hiver.

Puis peu à peu, se retrouvant entouré d'amitiés sincè­res, il a pu déployer plus largement ses ailes, et se lancer, encore convalescent, en plein ciel, pour terminer dans un final éblouissant, quoique un peu tardif, pour la plus grande joie de Caroline et de tous les vrais « Battittous ». Saint Esprit et Sainte Ursule, gardez-nous de ceux qui se disent nos amis et prétendent nous vouloir du bien, nos adversaires, nous en ferons notre affaire en les combattant sportivement sur tous les terrains, dans la joie, en pratiquant le meilleur rugby possible, dans la plus pure tradition des « Vert et Violet ».

J._R. PEDARRIOSSE.