Cohabitation - Subventions - Divagations
           

La « Montée» de l'A.S.B. était à peine acquise, qu'un journaliste, en mal de copie, soulevait, dans les colonnes d'un journal sportif de couleur rose, un problème de cohabitation, portant sur l'utilisation du Parc Municipal des Sports par l'Aviron Bayonnais et l'A.S.B., en oubliant tous les autres clubs sportifs de la Cité.
La première constatation, que l'on a pu faire à la lecture de ce papier, c'est que son auteur ignorait tout de la question.
- Il ne sait pas de quelle façon sont réparties les dates par la Commission Municipale des Sports.
- Il ne sait pas que ces réunions sont tenues dans un climat de courtoisie et de cordialité, qui a toujours permis d'établir le calendrier du stade à la satisfaction de toutes les parties prenantes.
- Il ne sait pas non plus, que l'accession de l'A.S.B. en Deuxième Division, ne compliquera pas le problème, puisque le nombre de matches de championnat à domicile sera de 7 au lieu de 9 les saisons précédentes.

Alors, quel est le but réel et inavoué de son article? Que cherche-t-il? En soulevant un problème qui n'existe pas et n'a jamais existé à Bayonne. Il cite également, le stade de la Z.U.P., là aussi il ignore qu'il n'est pas encore en état d'être utilisé et qu'il ne répond pas actuellement aux normes de sécurité fixées par la F.F.R. Pourquoi voudrait-il que l'A.S.B. renonce à ses droits légitimes, sur l'utilisation du Parc des Sports. Il doit certainement ignorer que Saint-Esprit fait partie de Bayonne depuis 1857 et que l'A.S.B. fut la première à utiliser la pelouse de Saint Léon à une époque où tous les autres clubs de la ville n'en voulaient pas. Il ignore également, que c'est grâce à l'action efficace du docteur Henri CORREGES, Président de l'A.S.B., que le Camp Saint-Léon est devenu, le Stade Municipal, qui fait actuellement la fierté des sportifs bayonnais.
Il soulève également la question des subventions municipales, et là aussi, où veut-il en venir? Pour notre part, nous faisons confiance au Conseil Municipal et à sa Commission des Finances, ils n'ont que faire, pour définir leurs choix, des avis et suggestions des irresponsables.
Pourquoi ce Monsieur, au nom bien français, qui précise, on ne peut mieux, la qualité de ses divagations, nous cherche-t-il une querelle d'allemand?
Qu'il se contente d'utiliser sa plume pour la présentation et la relation des rencontres. Que sa préférence aille à un club, plutôt qu'à l'autre, c'est son droit le plus absolu, mais de grâce" qu'il nous laisse parcourir en paix notre petit bonhomme de chemin, sans venir compliquer notre tâche, c'est déjà suffisamment difficile, il est inutile d'y ajouter des articles vicieux et malveillants.
Si la progression de l'A.S.B. lui procure de la rancœur, par un afflux abondant de « fiel », qu'il fasse une cure de « Norbiline », cela décongestionnera sa vésicule, car il est à craindre que sa « Maladie» ne s'aggrave encore, dans le futur.

J.-. PEDARRIOSSE.