En guise d'introduction...
 
         

Lors de l'émission télévisée « le Grand Echiquier », le 24 juin dernier, l'invité d'honneur était le célèbre pro fesseur et académicien Jean BERNARD, grand savant dans le domaine de la Recherche Médicale, en même temps que poète et écrivain, qui venait de publier un livre à succès, lequel, ce jour-là, figurait le thème de l'interrogatoire de Jacques CHANCEL. La première question de celui-ci au Professeur Jean BERNARD fut posée en ces termes: « Vous qui avez fait du sport et surtout du football, pourquoi, dans votre livre, invoquez-vous si souvent le... RUGBY? ». La réponse fusa immédiatement: « Parce que je trouve que c'est le plus beau des sports. »
J'ai eu, d'autre part, antérieurement à cette déclaration, l'occasion d'entendre - à la radio, cette fois - un autre grand écrivain "immortel", lui aussi, répondre à une question similaire d'un journaliste: « qu'il préférait le RUGBY à tous les autres sports parce qu'il le considérait comme particulièrement subtil et intelligent (sic) ». Ces deux jugements portés sur le Rugby par deux grands personnages de « l'Intelligentsia» française m'ont procuré, à chaque fois, un grand plaisir. Moi, qui ait toujours dit et écrit que le Rugby est bien le « Sport-roi et le Roi des sports» (la formule n'est pas de moi, je le regrette...), vous pensez... chaque fois que j'entends pareils propos sortir de la bouche de gens aussi éminents, si « je bois du petit lait », selon l'expression consacrée. J'y trouve là matière à me conforter dans mon opinion et à flatter mon chauvinisme préférentiel en matière de sport. Et je me dis que je possède la vérité (! ! !)...
Mais pourquoi, direz-vous, ce long préambule? Tout simplement, mes amis, pour vous donner bonne conscience - s'il en était besoin - et vous persuader de la justesse et de l'utilité de notre combat pour le RUGBY en général, et pour l'A.S.B. en particulier. Vous inciter à servir notre sport préféré en la personne de notre A.S.B. renaissante, voilà mon propos.
Avec la montée en Deuxième Division, le moral est au beau fixe. Nous avons le vent en poupe. Sachons en profiter au mieux pour qu'il nous pousse vers des rivages encore plus souriants. Il ne tient qu'à nous que cela ne soit pas un mirage mais une réalité. Alors, amis, je vous convie au grand branle-bas général: tous sur le pont!...

Le Secrétaire.