Tuyaux de Pip
 
         

Cette chronique est celle de l'Amitié. Elle est destinée à tous les membres de l'A.S.B. qui pourront, ainsi, s'exprimer librement.
La « chine» y est recommandée mais la méchanceté jamais admise. « PIP » a fait sienne la formule du regretté Père SALAMARK, cordonnier de son état, à la rue Maubec : « la Chine est un pays charmant»...
Alors, les copains, à vos plumes!... Amusez-vous et, surtout, amusez-nous...

Le Tandem Lacassagne - F. Mundubeltz

La France avait déjà son tandem célèbre: Trentin Morelon, médaille olympique. Désormais l'A.S.B. possède le sien.
Jean-Pierre, le petit dernier, m'avait dit au début de la saison: « L'A.S.B. ne peut marcher qu'au « Super ». Si ses moyens sont faibles il faut porter au maximum son enthousiasme et sa camaraderie. Robert et Francis sont les plus aptes à réaliser le miracle. » Le jugement était bon... Les résultats ont suivi...
La technicité des deux compères, certes, ne peut être mise en doute, mais que dire des « troisièmes mi-temps» ? La belle voix de Robert - qui me rappelle quelqu'un et l'affolant dynamisme de Francis méritaient une double médaille du Mérite...
Le premier l'avait déjà obtenue. Le second a gagné la sienne qui lui a été décernée sous un tonnerre d'applaudissements.

Ré-Mi-Do-Do . . .

Sur quatre notes, on pourrait organiser un nouveau jeu musical, mais ce ne serait qu'un contre-sens tellement le Capitaine de l'A.S.B., Rémy LACROIX, a apporté de talent et de gentillesse à sa nouvelle mission. Ce qu'il admet le moins c'est, justement, que l'on fasse la sieste sur le terrain.
Pour l'A.S.B. c'est un véritable... Bon Dieu. Bon Dieu récompensé comme il se doit par la Médaille, dévolue au Capitaine ayant réussi l'ascension. Inutile de vous décrire l'ampleur des applaudissements qui ont accueilli la nomination de ce Peyrehoradais (comme rugbyman), mais d'origine basque; il est natif d'Iholdy.

Hubert le Magnifique

« HUBE » est le distingué masseur de l'A.S.B. Kinési autodidacte, Thérapeute par vocation, il promène volontiers, le long des terrains, son éponge magique et sa « trousse à couture », pour repriser, dit-il, toutes les déchirures... même les musculaires...
L'A.S.B. vient de récompenser ses précieux services en lui décernant la médaille d'or pour 1975-76. « HUBE » a fait sauter les plombs de l'applaudimètre « vert et violet ». Jamais distinction n'a été mieux ressentie. Heureusement!... car on dit, sous le manteau, que les tractations entre « HUBE » et les Girondins de Bordeaux étaient très... très avancées, et que CLO, sa femme, avait même mis en chanson « Félicie aussi »... qui n'augurait rien de bon...
Il a fallu toute l'autorité de « Tonton» pour remettre de l'ordre dans la maison. Ouf !...

Monsieur " Jean "

Présenté, voici cinq saisons, par notre ami Tito, aux dirigeants de l'A.S.B., Jean IMAZ s'est taillé une belle réputation au poste d'arrière. Sérieux, solide, sa vision du jeu est juste. D'un caractère jovial, il ne conteste jamais la place qui lui est dévolue. Placé chaque année au « CARREFOUR» des bonnes intentions, ce Basque pur sang reprend toujours un peu tard la compétition. Son ardent désir de rejoindre au plus vite ses camarades n'est-il pas contrebalancé par son amour de participer le plus longtemps possible à une activité tout aussi belle et dangereuse que le rugby: les Courses Landaises? Il y goûte le même succès, son coup d'œil étant rarement pris en défaut.
Marcel JUNQUAS lui a remis la médaille d'or des joueurs. Sous le tonnerre d'applaudissements qui a suivi, entrecoupé de « Ollé », on a pu voir le sympathique Monsieur JEAN, lever les bras au ciel, joindre les deux mains au-dessus de la tête... et saluer l'assistance comme un véritable toréador.

L’Affaire de l ’Année

L'AFFAIRE de l'année... C'est mon ami Henri LESCA qui l'a réalisée... Ayant eu la chance, par sa profession, d'entrer en contact avec un maraîcher de la région agenaise, il a appris la venue à Bayonne, des trois frères CASTAING, RIQUETON, bien aidé en cela par Francis MUNDUBELTZ, a réussi à mener à bien les tractations et à diriger toute la famille vers l'A.S.B.
Les trois frères CASTAING, vous le savez, ont facilement convaincu tout le monde... par leur bonne classe, leur gentillesse et leur tenue impeccable.
Ils ont rejoint, ainsi, le chemin tracé par leur père, qui fut un excellent trois quart centre de l'A.S.B. peu avant la guerre.

En Capitales

EN CAPITALES... ami lino, les noms de ces trois mousquetaires: HIRABOURE, LON CA, PIFFARD... Avec les trois frères CASTAING ils font partie de ce recrutement 75-76, tellement bénéfique à l'A.S.B. Ils valent le large coup de chapeau vert et violet que je leur accorde volontiers. Leur comportement, en tous points remarquable, vaudrait bien une plus longue « explicité» de leurs mérites, mais la crainte de voir « PIP accuser de « FLAG...orneries » arrête là mes commentaires.

Et les Autres

ET LES AUTRES... qui font également partie de la nouvelle cohorte 75-76. Merci, pour services rendus, à Christian LESCA, AMESTOY, DAMESTOY, GOROSURETA, SALLABERRY, etc. Ils ont œuvré dans l'anonymat mais ont contribué, pour beaucoup, à l'excellente saison de l'équipe réserve... venant « donner un coup de mains» à la première en plusieurs circonstances.

 

La Récolte 76/77

LA RECOLTE 76-77... S'annonce encore supérieure à la précédente, tout au moins sur le papier. Je brûle du désir de citer des noms. On en compte vingt-deux... Mais une trop vieille (hélas!) expérience m'incite à la prudence. Car je sais trop bien qu'une équipe peut se « sublimer » en certaines circonstances, comme sombrer misérablement pour des raisons mystérieuses.

Un Conseil à mes Jeunes Amis

UN CONSEIL A MES JEUNES AMIS... Cette chronique a été consacrée aux « médaillés» de l'ancienne garde et aux nouveaux talents venus d'ailleurs. L'amalgame de tous a été remarquable.

Vous allez partir pour la campagne 76-77. Votre enthou­siasme est grand... mais les difficultés le sont encore davantage. Je sais que le titre 'de « soldat» vous est cher et le « dégonflage » inconnu; je fais appel toutefois à votre intelligence pour régler - dans le calme et la dignité - certaines blessures d'amour-propre.

Votre Président, M. Raymond BRUNEAU, ne suppor­terait pas certains excès. La Fédération... non plus. Alors reprenez vos livres d'école et méditez sur la fable du « Chêne et du roseau ». Croyez-moi, elle en vaut la peine... C'est tout au moins le conseil d'un vieux copain.

Pierrot Cacareigt à la Barre...

Vous connaissez, sans nul doute, le truculent Pierrot CACAREIGT? Ses conceptions modernes, son « cœur » et ses initiatives en ont fait un personnage qu'il est dif­ficile d'ignorer dans le contexte d'une véritable entreprise sociale comme celle de l'A.S.B.

Organisateur et en partie mécène de l'expédition en Espagne, avec son complice Jean-Marie BERNARD, pro­fessionnel averti, il a réussi la gageure d'une expédition remarquable en tous points.

Superstitieux et homme de contrastes, il préféra, cer­tes, fréter un avion pour ses boys et... partir en auto avec son épouse, la douce et charmante Suzanne.

Son but avoué: faire un pèlerinage à Béziers, la ville de l'A.S.B., pour qui il a une admiration sans borne. Ce qu'il fit, mais n'osa aborder au dernier moment le grand projet qui lui tient tant au cœur: une rencontre des deux A.S.B., celle de Béziers et celle de Bayonne, sur le terrain du Parc des Sports.

On peut trouver un peu « loufoque » une telle ambi­tion, mais que l'on ne s'y trompe pas, sous ses dehors un peu écervelé, l'homme cache une intelligence certaine.

J'avoue m'être trompé radicalement sur son compte... Alors... Pierrot, après ce Bayonne - Lourdes à pieds, cette promesse de faire Bayonne - Luchon par les cols classiques et surtout le grand derby « Asbéiste » : A quand ?..

 

Méchoui. . . Ziriko- Phesta ou le Mouton Grillé du Patriarche

Il y a deux façons d'aimer les petits oiseaux... A la manière de Gilbert Bécaud : « de toutes les couleurs », ou à celle de cette cuisinière landaise, à la réputation fort bien établie, qui les« mitonne» de façon formidable.

Il en est de même pour les façons de griller le mou­ton. La première, à la coutume des populations nord-afri­caines : « méchoui» (mouton entier à la broche); la seconde, à la manière basque: « ziriko phesta » (fête du mouton), coupé en quartiers et « léchés » autour d'un feu de bois.

M. et Mme Jean TOULET avaient choisi la seconde. Ils voulaient, en cette journée exceptionnellement belle du 16 mai 1976, honorer leurs invités de magistrale façon... Et ce fut la fête, non pas celle du mouton (...le pauvre !), mais celle des deux générations de l'A.S.B. Le véritable trait d'union entre « anciens » de 1920 à 1939 et « nou­veaux »... de l'heure présente.

Heureux, le Patriarche, entouré de son état-major: sa femme Génie; leurs deux filles, Ketty et Yvette; leurs deux gendres, Christian MUNDUBELTZ et Paul DUPOUY ; leurs petits-fils Gérard et Francis; Mary té, l'épouse de ce dernier, avec leurs délicieux enfants, veillaient à ce que tout fut parfait. Et tout fut parfait... même mieux que cela!... Apéritifs multiples - et copieux -, merguez traîtreusement assaisonnées « sifflèrent » le... coup d'envoi d'une véritable fête de l'A.S.B.

On fit ripaille, copieusement et excellemment. Festin agrémenté d'un « petit vin » venu de « je ne sais où » qui vous délie la langue au début et vous l'empâte déli­cieusement à la fin. Puis, comme apothéose, le chœur des anciens entonnant les chansons de jadis comme un défi à la jeune génération, qui, surprise au premier abord, riposta comme il convenait par des chants modernes de la meilleure veine.

Pas une seule fausse note... juste ce qu'il faut de « gags » inévitables pour donner à cette grande fête de famille le piment nécessaire et la rendre inoubliable.

Merci!... Monsieur et Madame Jean TOULET. On se souviendra - longtemps - de cette ferme de MEHARIN, entièrement restaurée, mais qui garde jalousement les caractéristiques de ses origines: le Pays Basque...

FLAG