1976/ la Bonne Année
 
 
   
 

Le Méchoui de l'A.S.B. Après l'effort, le réconfort

   
   
 
Le 11 avril, vers 17 h. 30, quand le sifflet de M. LACUELLE, ponctua la fin de la rencontre, qui voyait la victoire bayonnaise, par un tout petit point, sur la très belle équipe de Royan, il y eut une explosion de joie « Carolines et Battittous » entamèrent une farandole endiablée, aux sons tonitruants de la BAIONA-BANDA. C'était la réaction de la jeunesse, qui se libérait des affres qui 80 minutes durant avaient torturées leurs entrailles, les anciens essuyaient furtivement quelques larmes, d'autres riaient et pleuraient à la fois, d'autres s'embrassaient, c'était le « jour de gloire », la victoire de la camaraderie, de la volonté, de la vaillance. La victoire de tous, des entraîneurs, des joueurs, des dirigeants, de tous ceux qui ont travaillés inlassablement, pour franchir cette nouvelle étape, dans la hiérarchie du « Royaume d'Ovalie ».
Le 25, à Morcenx, tous étaient très décontractés, joueurs, dirigeants, supporters, et si la victoire fut plus belle, tant par le score, que par la qualité du jeu, la joie fut moins exubérante, car depuis le tour précédent, l'objectif principal était atteint.
A Libourne, malgré la défaite et un zeste de regret, d'avoir laissé échapper une qualification à portée de lamain, la fin de la rencontre fut tout de même saluée par des chants et des danses, qui laissèrent pantois les supporters Montluçonnais. « Nous avons encore beaucoup à apprendre des Méridionaux », disait l'un d'eux, « ils savent garder le sourire dans la défaite ».
Il convient désormais, à l'instar des alpinistes d'établir une nouvelle base de départ. Plusieurs saisons seront encore nécessaires pour acquérir la qualité et la maturité indispensables pour se hisser au niveau des meilleurs de la Deuxième Division. Il faudra assurer les « prises» pour ne pas « dévisser ». Il faudra travailler avec le même sérieux et le même esprit qui ont animés la CUVEE 1976. S'il ne faut pas s'endormir sur les lauriers, il ne faut pas non plus rêver et croire au miracle, il faut rester les pieds sur terre et continuer à mettre et remettre sans cesse l'ouvrage sur le métier. Travailler en profondeur, pour assurer l'avenir et préparer la relève, avec « les produits de la ferme », tant sur le plan sportif, qu'administratif.
Qui va doucement, va longtemps.