Avec les Équipes «dites» inférieures
 
 

La Volière

On connaît « l'histoire» du canari de Robert Alfaro : Ce jeune oiseau avait réussi à s'enfuir de la cage prison où il était enfermé pour venir « narguer» la jeune compagnie asbeiste, en fête.
Aussitôt s'organisa une « chasse au serin» qui vit notre « canario » rester victorieux des efforts du jeune « Vigilant » Franck Fontan... et de ses amis. On « prit bien» une bonne heure de retard pour se déplacer chez les gars de Saint-Etienne-de-Baigorry, mais on garde de l'incident un aimable souvenir.
Imitations et chansons furent le lot au départ de cette journée merveilleuse avec... à l'arrivée une bonne « piquette » pour toutes les jeunes équipes de l'A.S.B. Qu'importe... Chansons et re-chansons animèrent le retour avec en « prime» la rengaine à la mode: « Ouvrez la cage aux oiseaux »...
Ce fait divers retracé par un quotidien local, reste bien un symbole !... Les jeunes pratiquent le rugby comme autrefois on jouait à la « tape» ou au « quatre coins ». Au grand dam des sénateurs du siège.
Certains assimilent les Ecoles de Rugby à une « garderie » d'enfants. Il faut éviter de tomber dans ce travers et « repenser» sérieusement la question. Le Rugby est avant tout un sport d'hommes; le considérer comme tel est la première des conditions.
Ces considérations sont malheureusement générales et s'appliquent, à peu près, à toutes les « petites » équipes que nous avons le « plaisir» de voir les matins de dimanches d'hiver.
Il est bon de mener dans la joie la petite colonie depuis A jusqu'à Z et d'avoir, à l'arrivée, fin mai, davantage de participants. Il est très bon de leur offrir un magnifique cadeau avec, en l'occurrence, un splendide séjour à La Tremblade. Mais de grâce on ne saurait prétendre faire de notre jeune compagnie... les homologues des « Petits Chanteurs à la Croix de Bois ".
Je le répète: le mal est général. Et c'est parce que nous avons la chance, à l'A.S.B., de posséder des animateurs en tous points compétents, que nous crions: casse-cou.

C'est à MM. Dupiot, Muthular, Guénan, pour les tout petits; Bidart, Etcheverry, Mothes, Marmayou, Lefèvre, pour les plus grands, de redresser une tendance générale qui va vers une trop grande facilité. C'est, tout au moins, l'avis du vieux « radoteur» de service.

La Grenouillère

On ne retrouve pas ce « copinage» extravagant à l'étage au-dessus et aussi paradoxal que cela puisse paraître... on le regrette!
La vérité!... On ne sait plus par quel bout la prendre et comment la prêcher! Heureuses les grandes formations qui ont, pour elles, la quantité et peuvent tailler, à loisir, pour arriver à présenter des formations valables...
Notre équipe Juniors a, pourtant, gagné son pari. Elle a commencé à jouer en septembre et terminé en mal.. C'est bien, mais c'est une maigre consolation en raison de ses très réelles possibilités. On l'a bien vu, en début de saison. Opposée aux jeunes de la catégories au-dessus: Tyrosse, Orthez, Biarritz-Olympique, U.S. Dacquoise, elle a remporté traité d'égal à égal, avec des formations plus huppées de jolies victoires ou opposé une résistance sérieuse, bref, Puis à l'heure de vérité, au plus profond de l'hiver on a vu ses mentors: Noblia, Maisonnave, Behengaray avoir toutes les peines du monde pour présenter, le dimanche, quinze garçons.
Ils y sont toutefois parvenus en dépit de mille et une difficultés... Il est juste de dire qu'à la poigne de fer des instructeurs était venue s'ajouter la parfaite compréhension de Michel Darritchon et Tauzin, les plus méritants de nos Juniors. La fin de saison fut, naturellement, très différente... On y note du très bon... et du moins bon... On ne le regrettera jamais assez.
Jamais à l'entraînement, sauf, peut-être, en début de saison, le nombre des participants juniors n'a atteint le chiffre huit... Ceci n'est-il pas une explication?

Sur un air de Samba

Si j'ai volontairement « folklorisé » le titre de l'écho qui va suivre, c'est que véritablement, l'équipe réserve de l'A.S.B. a « dansé » sa saison. Trois petits pas en avant, trois petits pas en arrière. Il lui était très difficile, je crois, de faire autrement. L'équipe drivée par Pierre Cacareigt et Alain Mothe, forte d'une quarantaine de membres, présentait sur le papier un potentiel, suffisant, pour jouer les premiers rôles. Mais les responsables en choisissant de faire « tourner » tout le monde n'ont-il pas pris une option défendable et courageuse?
Prendre la position contraire et faire jouer une sélection de vingt participants, était, pour le moins, tout aussi dangereuse pour le club tout entier!
Evidemment les résultats ont été sombres; surtout en comparaison à ce qu'ils auraient raisonnablement pu être! L'A.S.B. tient très fort, sur son cœur, son statut d'artisan. Son but est d'honorer tous ses engagements. Présenter une deuxième équipe dans ces conditions pouvait être dangereux pour toute la collectivité!
Le rapport financier présenté par notre grand argentier, M. Jean Tixador, en est la preuve formelle. Un budget atteignant une vingtaine de millions de centimes; des recettes substantielles - les meilleures de la catégorie - ont fait que l'A.S.B. se présente comme un ensemble homogène qui gère bien ses affaires...
Certes la saison a été excellente sur bien des points; la future s'annonce beaucoup plus difficile avec les tirs groupés qu'offriront les "Grands", privilégiés par une poule que le hasard a voulu régionale.
Les derbies dans notre catégorie, seront moins nombreux. L'argent (ce sale argent) rentrera plus difficilement, c'est certain.
Mais tant que l'A.S.B. gardera la même collégiale, avec à sa tête un président hors de pair; un trésorier sérieux et appliqué; une pléiade de jeunes avides de bien faire; on peut espérer que le standing de notre société restera, le même, pour le futur... En attendant mieux...
Voilà rapidement brossée une situation assez brillante, mais qui a connu d'inévitables bavures. A chacun de bien choisir sa marque de lessive pour bien laver ces dernières. Je ne le répéterai jamais assez: cette saison « ça n'a pas été si mal ».

FLAG.