Que faut-il penser de la Saison 1977-78 ?... Nous pouvons dire sans fausse modestie, que ce fut une bonne saison, 10 victoires, 3 nuls, 5 défaites, deuxième de la Poule à égalité de points avec Peyrehorade, demi-finaliste du Championnat de France.
L'échec enregistré face à AIRE-SUR-ADOUR en 32me de Finale, ne fut qu'un accident de parcours, qui malgré tout, laissa une certaine amertume dans le cœur des supporters. Amertume vite dissipée, pour ceux qui prirent la peine de faire objectivement, le bilan de la saison, qui peut être qualifiée de très satisfaisante.
Il faut garder les pieds sur terre, et ne pas rêver à la Lune, tant que nous n'aurons pas les moyens de nous propulser sur l'orbite de la Première Division.
Il n'est pas raisonnable, dans l'immédiat de prétendre à une place parmi l'élite, la différence de valeur, avec les Nationaux est encore trop grande, pour espérer y jouer un autre rôle que celui de figurant.
Il faut savoir attendre, comme le chante Jacques BREL, dans le «PLAT PAYS » : Que les fils de Novembre, nous reviennent en Mai. Ce qui, tout simplement veut dire, quand ce que l'on aura semé en Novembre, fleurira en Mai, et, que l'on récoltera le fruit de son travail.
Cela nous conduit tout naturellement à penser à l'avenir. Il faudra soigner le recrutement et la formation des jeunes, qui devront accepter de se plier à toutes les directives des éducateurs et entraîneurs, pour atteindre leur meilleur niveau, sérieux et complets, en travaillant plus particulièrement les points faibles tant sur le plan individuel que collectif.

Il faut faire pleine et entière confiance, aux dirigeants, entraîneurs, joueurs, qui font le maximum, pour que notre Club devienne un Grand Club.
Chacun à son niveau, doit apporter sa contribution; il y a mille et une façons d'être utile, une aide aussi minime soit-elle, sera très appréciée par les responsables, que vous aiderez à réaliser de grandes choses, et ainsi préparer, calmement, mais sûrement, l'avenir de l'A.S.B. qui s'épanouira pleinement, lorsque " les fils de Novembre nous reviendront en Mai".

J.-R. PEDARRIOSSE.