Départ  

Je pourrais, facilement, manier la dithyrambe, pour honorer le départ à la retraite de M. Raymond Bruneau. Ses « titres» sont nombreux et éloquents; mais il n'est pas certain que l'intéressé apprécierait tellement...
          Je préfère, et de beaucoup, magnifier les qualités d'un président actif - ô ! combien - de l'A.S.B. Il était venu voici quatre ans environ, présenté par l'un de ses collaborateurs, Marcel Junquas.
          Au cours de l'une de nos premières conversations, il évoqua le souvenir d'un homme de bien: Louis SARTHOU, trois-quart centre de la première heure. Montluçon fut le lieu de leur rencontre et le rugby, le point commun de leur future amitié.
          Hélas! Le bon Louis ne verra jamais Raymond BRUNEAU, à la tête du club qu'il aimait tant.

          Qu'il me soit permis, de saluer son départ à la retraite; mais pour nous, à l'A.S.B., nous préférons ignorer ce vilain mot et ne voir là, qu'une disponibilité encore plus grande pour notre compte.
          Ne serait-ce que pour ceux qui très respectueusement, mais avec une grande affection, l'appellent: le Patron.

     
   
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L'A.S.B. honore les Siens        

        D'une assemblée générale sans histoire, on retiendra la nomination à « l'ordre de la Médaille d'Honneur» de l'A.S.B. des dirigeants et joueurs suivants:

        Marcel LAMAISON. Le « Doyen» de tous les dirigeants en activité, qui « tient» le secrétariat d'excellente manière..., à titre temporaire, dit-il.

        Daniel MARMAYOU, un brillant animateur de l'Ecole de Rugby. Adoré de tous les gosses, il l'est aussi par ses pairs.

        Jean-Louis LABARTHE, talonneur, mais si l'on peut dire, un pilier de l'équipe. « Il faudrait lui scier les jambes pour qu'il ne joue plus », m'a « soufflé» un jeune admiratif.

        Daniel SUZANNE, l'homme fidèle par excellence. Bril­lant troisième ligne, ses mérites n'ont pas toujours étérécompensés. Cette médaille n'est-elle pas la preuve de l'affection réelle que tous lui portent... à l'A.S.B. ?

Nos félicitations!  

 
FLAG  
 

Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître

 
        « Sud-Ouest ", notre quotidien régional, a relaté d'excellente manière les péripéties de la « Nuit» organisée conjointement par l'Amicale du Petit-Bayonne et l'Association Sportive Bayonnaise, le 13 juillet.

        Après être passés par les affres du doute, en raison du temps, les organisateurs connurent en définitive, une complète réussite.

        Voici l'excellent compte rendu:

        AGAPES ASBEISTES

        Les membres de l'Association Sportive Bayonnaise ont donné, au cours de la nuit du 13 au 14 juillet, un prolongement allègre à leur saison sportive.

        Pour la circonstance, l'équipe organisatrice et son maître d'œuvres Pierre Cacareigt n'avaient pas lésiné sur les ingrédients nécessaires à la réussite d'une telle manifestation. Et de ce simple fait, l'ambiance fut présente de bout en bout d'une soirée qui se prolongea fort avant.

        Les Asbéistes prouvèrent s'il en était besoin, qu'ils avaient du « coffre" de l'endurance et de la vitalité, autant de qualités qui ont fait leur réputation sur les terrains de sports, et qui en matière de fêtes sont les meilleurs garants de la réussite.

        Les organisateurs avaient confié l'animation musicale, aux sept musiciens d'un orchestre « bidasse ". Ces appelés mélomanes originaires de Toulouse et de la région du Nord, ont été pris en mains par Michel Pédeflous de la BaÏona Banda, qui leur a pour la circonstance, inculqué les bases élémentaires et pourtant essentielles du folklore local.