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L'A.S.B... AVANCE...

 

Sans vouloir me dédire, j'ai appris que l'A.S.B. avait été dotée d'un siège magnifique et d'une casemate "his­torique", où elle peut continuer à exercer, dans un site idéal, toutes les manifestations qui la rapprochent de ce fameux passé, qu'il ne faut jamais oublier.

Tout cela, elle le doit à la Municipalité qui a fait preuve là d'une générosité exemplaire... en portant, à Bayonne, un intérêt de bon aloi.

Cela n'altère en rien mon opinion sur la conduite de la politique sportive du Parc des Sports. Mais aujourd'hui je dois rentrer dans le carquois toutes les flèches que j'avais préparées à leur intention, et dire un gros "Merci" à ces Messieurs de la Municipalité.

 

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Voici les choses bien posées. Le rôle de Dauphin Bayonnais lui va bien. L'A.S.B. a pour mission de s'occuper et de faire vivre une partie de la jeunesse bayonnaise, de l'éduquer, et de lui inculquer les prin­cipes de modération qui sont à la base de sa philoso­phie. La devise de l'A.S.B. n'est-elle pas: « Pour vivre heureux, vivons cachés ».

 

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L'A.S.B s'est dotée d'une section "Canon". Je veux parler de la "branche" triathlon, qui la "pose" définitivement parmi les institutions bayonnaises de très haut niveau.

Non seulement elle s'est permis avec 300 participants de tenir la tête du peloton des organisateurs, mais elle a fondé une section de "combat", qui porte très haut le drapeau asbéiste. Bordeaux, Biarritz ont vu les jeu­nes bayonnais aux places d'honneur.

Je laisse à d'autres, à ceux qui ont tout fait pour sa parfaite réussite, le soin de décrire en détaille triomphe de cette magnifique journée.

 

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Une autre section mérite l'attention. La section cycliste... Sous la direction de Monsieur Borda, elle continue à glaner de nombreux succès sur les routes du Pays Basque et des Landes. Le sigle A.S.B. et les fameuses couleurs "vert et violet" sont en train de se tailler une heureuse réputation.

 

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La section "karaté" fait preuve aussi d'une activité de bon aloi. Après avoir compté plus de cent membres actifs, elle se débat actuellement dans des problèmes de salle qui sont résolus, ou tout au moins en voie de l'être. C'est un encouragement, mais on voit par là des difficultés qui assaillent ceux qui veulent faire quelque chose. Ajoutez à toutes ces difficultés matérielles le manque d'encadrement qui frappe d'ailleurs les socié­tés les mieux organisées. Mais on connaît aussi le "gnac" des dirigeants asbéistes. C'est en forgeant qu'on devient forgeron.

 

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Les jeunes de l'A.S.B. sont aussi disponibles pour ce qui concerne la participation aux fêtes de Bayonne. On a pu les voir au Corso lumineux "aligner" des chars de première "grandeur" ; aux arènes, où ils ont con­tribué à la victoire de Bayonne dans Inter-Villes. Hélas, tout cela coûte beaucoup d'abnégation et beaucoup d'argent.

 

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Il nous est agréable de souligner un joli geste. La récente visite de notre nièce, Claudine, nous a appris, tout récemment que son mari, Hubert Misson, avait été honoré par les joueurs de l'A.S.B. qui lui ont offert un magnifique makhila, avec des incrustations en lan­gue basque ajoutées au nom de l'heureux "kiné­masseur" bayonnais. Hubert a été touché et très ému par cette marque de sympathie, d'autant que les dits joueurs ont refusé, obstinément, toute participation des dirigeants à la collecte initiale.

Il nous plaît de signaler ce joli mouvement du cœur. C'est un véritable symbole de l'amitié dirigeants­joueurs.

 

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