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REFLEXIONS!

 

Sans être un passéiste convaincu, j'avais dans le panorama précédent, remonté le temps pour y découvrir un exemple quelque peu suranné de l'esprit de club. Ce faisant, j'avais trouvé plaisir à le relater tant je reste marqué par l'époque de mon adolescence et tant ce quartier St-Esprit me tient encore à cœur. Lorsque après trente-cinq ans d'absence l'on retrouve sa ville natale et que l'horloge du temps sonne pour vous l'âge de la retraite, l'on se rend compte à l'évidence, com­bien les heures de "l'heureux temps de la jeunesse" ont conservé de valeur, de pouvoir attractif, de vérité et de couleur locale dans un monde totalement différent parce qu'en pleine mutation. Il faut trouver dans cet état de fait la raison pour laquelle son premier club, justement parce qu'il est le premier dans le temps, est sentimentalement le meilleur et bénéficie de cet attachement, de cette fidélité sur lesquels les années n'ont pas de prise. C'est ce qu'à dû ressentir cet ancien et ami, dont je tairais le nom pour satisfaire sa modestie, qui nous "revient" après carrière et réussite sociale toute à son honneur, participer à l'effort commun de continuité et de prospérité de notre A.S.B. Un bel exemple d'esprit de club s'il en est et qui prouve que notre Société peut avoir foi en l'avenir.

 

A côté de tels exemples de fidélité, l'on ne peut en contrepartie que s'offusquer de la mentalité démoralisante dont font preuve certains dont l'instabilité confirme au mercenarisme et pour lesquels l'esprit de club s'efface devant un égoïsme prononcé. C'est le cas de garçons qui ont connu, durant des années, sous les couleurs vert et violet, les joies enivrantes que seul le sport peut procurer, à qui, après bien des difficultés, le club a procuré une situation et qui vous annoncent indécemment qu'ils ne sont pas insensibles à l'appel de clubs qui manipulent "petitement ce qui n'a pas d'odeur".

Dignité, tu fous le camp!

 

R.S.