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    Raymond Bruneau, un grand Président    
         
 

Vivre à l'ombre d'un grand club n'est pas une sinécure et le rôle de second dévolu (en attendant mieux) à l'AS.B. ne pouvait guère lui attacher les personnes influentes intéressées par la vie associative.
Il est donc compréhensible que peu de ces hommes providentiels se soient mis au service de l'AS.B.
Raymond Bruneau est de ceux-là.
Contacté en 1972 par Charles Ducasse (alors Président) et Marcel Junquas, il accepte d'entrer au Conseil d'Administration de l'AS.B., après s'être donné un temps de réflexion.
Sa décision fut, pour l'A.S.B., une heureuse surprise car les fonctions importantes qu'il occupait à la S.N.C.F. à Bayonne et ses références dans le milieu du rugby (il avait été vice-président du Stade Aurillacois) auraient pu logiquement lui faire choisir l'Aviron Bayonnais qui l'avait déjà sollicité.
Pourquoi optat-il pour le club le plus modeste? Lui seul pourrait donner la réponse... Peut-être avait-il de la sympathie pour ce club de 3e division qui luttait depuis une décade pour un avenir plus conforme à ses ambitions?
L'AS.B. comptait alors peu de personnalités pourvues de telles références. Il était donc destiné à y jouer le premier rôle.
Elu président de l'AS.B. en 1976, il dirigea pendant onze ans un club ambitieux mais chroniquement impécunieux (ces deux caractéristiques étant difficilement conciliables).
Pèriodes fastes (deux montées en 2e division) et période difficile (une descente en 3e division) attérnent durant ces onze saisons où le Président Bruneau avait fait sienne cette maxime: «qui n'avance pas recule ii. Ecouter et tenir compte de l'avis des autres mais aussi rester intraitable quand devaient s'appliquer les décisions prises, faisaient partie dans la gestion de l'AS.B. de ses règles de conduite.
Dans le même temps et dans la droite ligne des valeurs anciennes pronées par la F.F.R., il s'occupa activement de la promotion sociale des jàl1eurs de l'AS.B. Beaucoup auront recours à lui... peu renvoieront l'ascenseur...
Malgré de nombreuses autres activités et en plus de la présidence il assumera la représentation de l'AS.B. au Comité de Côte Basque dont il devient un membre écouté du Comité de Direction et on regrettera avec Jacques Cacareigt (l'actuel Président de l'AS. B.) sa décision récente de se décharger de cette fonction.
Aujourd'hui Président d'Honneur et volontairement "retiré des affaires", il reste un membre influent du Conseil d'Admi¬nistration de l'AS.B.
Entré, il y a vingt ans, presque par hasard a l'A.S.B., son total engagement pour le club en a fait l'un des pères spirituels cfe la grande famille.
Merci pour tout cela Monsieur le Président Bruneau. L'AS.B. vous en sera longtemps reconnaissante.


Raymond Bruneau, un grand Président

Vivre à l'ombre d'un grand club n'est pas une sinécure et le rôle de second dévolu (en attendant mieux) à l'AS.B.
ne pouvait guère lui attacher les personnes influentes intéressées par la vie associative.
Il est donc compréhensible que peu de ces hommes providentiels se soient mis au service de l'AS.B.
Raymond Bruneau est de ceux-là.
Contacté en 1972 par Charles Ducasse (alors Président) et Marcel'Junquas, il accepte d'entrer au Conseil d'Administra¬
tion de l'AS.B., après s'être donné un temps de réflexion.
Sa décision fut, pour l'A.S.B., une heureuse surprise car les fonctions importantes qu'il occupait à la S.N.C.F. à Bayonne et ses références dans le milieu du rugby (il avait été vice-président du Stade Aurillacois) auraient pu logiquement lui faire choisir l'Aviron Bayonnais qui l'avait déjà sollicité.
Pourquoi optat-il pour le club le plus modeste? Lui seul pourrait donner la réponse... Peut-être avait-il de la sympathie pour ce club de 3e division qui luttait depuis une décade pour un avenir plus conforme à ses ambitions?
L'AS.B. comptait alors peu de personnalités pourvues de telles références. Il était donc destiné à y jouer le premier rôle.
Elu président de l'AS.B. en 1976, il dirigea pendant onze ans un club ambitieux mais chroniquement impécunieux (ces deux caractéristiques étant difficilement conciliables).
P$riodes fastes (deux montées en 2e division) et période difficile (une descente en 3e division) attérnent durant ces onze saisons où le Président Bruneau avait fait sienne cette maxime: «qui n'avance pas recule ii. Ecouter et tenir compte de l'avis des autres mais aussi rester intraitable quand devaient s'appliquer les décisions prises, faisaient partie dans la ges¬
tion de l'AS.B. de ses règles de conduite.
Dans le même temps et dans la droite ligne des valeurs anciennes pronées par la F.F.R., il s'occupa activement de la promotion sociale des jàl1eurs de l'AS.B. Beaucoup auront recours à lui... peu renvoieront l'ascenseur...
Malgré de nombreuses autres activités et en plus de la présidence il assumera la représentation de l'AS.B. au Comité de Côte Basque dont il devient un membre écouté du Comité de Direction et on regrettera avec Jacques Cacareigt (l'actuel Président de l'AS. B.) sa décision récente de se décharger de cette fonction.
Aujourd'hui Président d'Honneur et volontairement "retiré des affaires", il reste un membre influent du Conseil d'Admi¬nistration de l'AS.B.
Entré, il y a vingt ans, presque par hasard a l'A.S.B., son total engagement pour le club en a fait l'un des pères spirituels cfe la grande famille.
Merci pour tout cela Monsieur le Président Bruneau. L'AS.B. vous en sera longtemps reconnaissante.

La Présidence et le CA de l'AS.B.