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Le Point
     
    La fin de la saison 93/94 a été clôturée par l'Assemblée générale du 27 avril au cours de laquelle le président sortant Jacques CACAREIGT n'a pas souhaité renouveler son mandat. Pour les quatre saisons qu'il a consacré à l'AS.B., nous lui adressons nos remerciements et nous retiendrons avant tout sa première année de présidence qui nous permet de nous enorgueillir d'un titre de Champion de France.
Mais les années se suivent et ne se ressemblent pas. Et la saison 93/94, perturbée dès l'intersaison par de nombreux départs de jeunes rugbymen, prouve avant tout que l'avenir doit se construire sérieusement et, par-dessus tout, qu'il convient de ne pas céder à la facilité pour résoudre les problèmes.
Du point de vue sportif, nous retiendrons de cette saison 93/94 ce qui mérite d'être retenu, à savoir:
-la volonté de la section TRIATHLON pour donner au TRIATHLON DE BAYONNE une nouvelle dimension en dépit des difficultés et des risques financiers engendrés par une telle organisation
-le bon comportement de l'équipe des rugbymen Juniors qui remportent le premier Tournoi d'Aquitaine dans leur catégorie,
-l'efficacité des structures mises en place à l'Ecole de Rugby malgré le manque de moyens matériels indispensables à l'accueil et au bien-être de la jeunesse que nous formons.

Du point de vue financier, le bilan de la saison 93/94 s'est avéré franchement négatif et a mobUisé la nouvelle équipe diri­geante dans une même et ferme volonté de rigueur afin d'assainir une situation qu'il serait dangereux de laisser s'aggraver. La saison 94/95 s'annonce difficile sur tous les plans. Un même esprit de solidarité doit animer tout l'AS.B. Sportifs, édu­ cateurs, supporters, dirigeants - anciens et présents - tous ceux qui pensent AS.B. en voyant du vert et violet, doivent prouver qu'en dépit des difficultés à résorber et des sacrifices à consentir, il est possible d'aller de l'avant.

Nous sommes peinés que quelques-uns n'aient pas voulu le comprendre et regrettons sincèrement la mise en sommeil de la section KARATE. Nous espérons que dès la saison prochaine, l'AS.B. soit en mesure de répondre favorablement à leur attente et puisse même proposer un nouvel art de vivre au sein de notre Association.

Pour l'heure, nous sommes contraints de subir les conséquences d'une gestion anarchique et irresponsable qui nous oblige à pratiquer une politique de rigueur... Nous remercions du fond du cœur tous ceux qui comprennent et qui nous aident, d'une manière ou d'une autre, à passer ce cap difficile. Les annonceurs de ce PANORAMA, qui par leur participa­tion, sont les premiers à aider au rétablissement de notre situation financière. Les responsables du Comité Côte Bas­que/Landes de Rugby qui par leur compréhension et leurs conseils nous permettent d'assainir progressivement notre gestion, ainsi que les fournisseurs dont nous nous trouvons débiteurs et qui nous accordent leur confiance. Les "anciens" que nous avons sollicités et qui ont répondu présents. Sans oublier nos athlètes qui sont les premiers à supporter cette rigueur quasi-draconnienne, ce qui, nous l'espérons, n'aura pas de conséquences négatives sur les résultats sportifs. Mais les difficultés rencontrées sont nombreuses. Nous les abordons une à une car elles nécessitent une sérieuse atten­tion. Particulièrement sur le plan administratif et financier où les contraintes imposées et la précarité de notre situation nécessitent une vigilance soutenue.

Sur le plan humain et sportif, une association comme la nôtre mérite une disponibilité de tous les instants. Il faut admettre qu'à ce niveau le manque de dirigeants nous fait cruellement défaut et que peu nombreux sont ceux qui assument pleinement leurs responsabilités. Prendre une décision n'est certes pas toujours facile, mais dans notre situation nous ne pouvons pas nous permettre de ménager la chèvre et le chou. Faire partie d'une association implique des droits et des devoirs, quelque soit la place que l'on occupe. Tous ensemble nous formons un édifice qui représente notre club et dont chaque pierre est un membre de l'AS.B. Il est donc important de pouvoir compter les uns sur les autres et se faire confiance mutuellement. Aussi dans un premier temps, et de notre point de vue, le retour à une confiance réciproque passe par l'information et le dialogue. Nous nous attacherons donc à être disponibles pour répondre aux attentes de chacun, mais de notre côté nous ne pourrons tolérer les attitudes négatives de ceux qui par leur comportement ou leurs dires sabotent systéma­tiquement les actions entreprises et guettent sournoisement le moindre faux pas. Qu'il soit clair que de telles personnes n'ont rien à faire dans une AS.B. qui veut changer son image de marque et qui souhaite retrouver sa place dans la vie associative bayonnaise, sans avoir à tricher pour se faire remarquer.

L'AS.B. possède suffisamment d'atouts pour s'affirmer telle qu'elle est. Sachons exploiter ces atouts, restons honnêtes avec nous-mêmes, gardons notre naturel généreux et enthousiaste, même s'il nous fait parfois déraper, soyons solidaires et cessons de pratiquer la politique du chacun pour soi. .

Et avec un peu de patience, juste le temps d'effacer quelques cicatrices, nous pourrons, dès la saison prochaine, démontrer que l'AS.B. possède les moyens d'assumer pleinement son rôle sportif et social tout en envisageant l'avenir avec sérénité.

Chantal GAUTIER        Pierre CACAREIGT

 
Pourquoi ne pas le dire       
Etre actuellement dirigeant, joueur où entraîneur à l'Association Sportive Bayonnaise devient un acte de courage et
de persévérance frôlant l'inconscience, en effet, les terribles épreuves que passent notre club n'ont rien de bien enviable. Quelles sont les raisons de cette crise, car il serait malhonnête de le cacher l'AS.B. traverse,une passe qu'elle n'a pas connue depuis sa création. Le manque d'argent y est peur beaucoup car comment maintenir une équipe en deuxième division avec une réserve, une équipe juniorsî une équipe cadets, une équipe féminines et l'Ecole de Rugby avec un budget se montant à 400 000 francs. Je serais tenté de dire « dis-moi combien d'argent dont tu disposes et je te dirai qu'elle équipe tu as». Certes l'argent n'est pas tout et beaucoup trop de chamailleries ont amputé le club de tout ce qui a fait sa force jusqu'à ces dernières années, l'amitié et la convivialité et même si à l'époque glorieuse tout n:était pas parfait, les coups de gueule fusaient puis tout le monde repartait afin que ce club qui nous est si cher puisse vivre , normalement. Aussi drôle que cela puisse paraître, je serai tenter de dire que les principaux problèmes sont venus lorsque nous avons été doté de cette magnifique casemate. Car, en effet, elle est devenue, grâce aux soirées joueurs, notre principale source financière et lorsque l'on parle finance on pense tout de suite "argent". Non'pas que les recettes perçues soient mirobolantes mais elles ont au moins le mérite de faire vivre le club plus facilement. La jalousie ges LIns, les suspicions des autres, les discussions interminables quant à la gestion ont amené plus de tracas que de profit. A nous d'être assez intelligents pour comprendre une fois pour toute que la casemate est là pour aider le club a vivre et non pas pour faire du mauvais commerce.
Je pense que cette année, les quelques dirigeants restant au club l'ont bien compris et que Chantal Gautier saura avec méthode et opiniâtreté remettre de l'ordre dans la maison.
A m'écouter parler vous seriez tenté de dire que ce club est triste; efbien non, car il dispose encore de gens qui n'ont qu'une idée en tête: que la vieille dame de Saint-Esprit vive encore bien longtemps et que nous, ses courtisans,._ui donnons tous les atouts pour qu'elle soit la plus belle et la plus élégante et qu'elle.puisse Mus faire passer le message suivant que pour être bien dans notre club:
AMITIE, CONVIVIALITE, COMPREHENSION restent les trois mots-clés incontournables.
Pourquoi ne pas le dire?