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MACHO, LE RUGBY ? OUI ! - L'équipe féminine de l'ASB qui joue sous le nom d'A.S.B.-Euskadi, se maintient en 2e division, ce qui est une bonne performance lorsqu'on voit le budget et les facilités accordées à certains clubs d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées. A Bayonne, elle est considérée comme un gadget, une touche folklorique. Pourtant elle possède quelques internationales en son sein (sans arrière-pensée) et son jeu est aussi spectaculaire sinon plus que celui des masculins. Elle joue à la Floride et est sans cesse victime de brimades. Crottées, fatiguées, voire blessées, les rugbywomen doivent attendre dans le couloir, le bon vouloir des juniors, espoirs et autres, pour passer sous la douche, où s'attardent certains voyeurs en puissance. Quand elles ne doivent pas se changer dans ce même couloir et même dehors ! Voyez d'ici l'appréciation des visiteuses, habituées à de meilleures conditions. La galanterie en rugby ? Un vœu pieu dans un milieu terriblement macho. Lors de la création de la section, en 1992, Carole Mélix disait : "On nous appelle les kaskarrotes ou les poissonnières, mais nous restons féminines et tenons à le rester". Elles en avaient assez de laver, repriser, préparer de casse-croûtes, panser les bobos de leurs petits chéris. Allons, les filles ! Pourquoi pas la grève des travaux du ménage ? Ils en ferait une binette, les machos...