ASSOCIATION SPORTIVE BAYONNAISE
         
 
               
Les "Brèves" de Beñat et de Battitte
 
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Entendu chez Pierrot: « L'Aviron est Basque, l'A.S.B. Gasconne? Mais non, Gontran(l), mais non, ah ! Vous êtes bien Parisien-Biarrot, vous. L'esprit tordu dès que vous pensez Bayonne. Pensez, il y a heureusement des Basques et des Gascons mélangés dans les deux clubs. Ça tombe comme ça, Battitte est né rue Tombelloli et Beñat rue du Trinquet. N'allez pas voir là autre chose qu'une coïncidence, grand couillon! ».


« - Moi, tu vois Beñat, j'ai un vœu pour ma mort. Ce serait parfait si je pouvais partir alors que l'A.S.B. marque l'essai de la victoire en finale du championnat de France, face à l'Aviron.
- Mais, gaïxua, tu sais bien que c'est impossible! - Alors, je suis immortel. .. Hil de put! »
« - Dis donc, Battitte, ton Cacareigt il exagère. On m'a dit qu'il a dit qu'il voulait à la Casemate une table ronde pour les réceptions, car lui, il était carré et disait toujours ce qu'il pensait, alua! Carré et rond ça va ensemble?
- Mandaherou! Toi, t'es bien de l'Aviron, tu ne vois tout qu'en ovale. Pierrot, lui, c'est un mathématicien. »

 

« - Et ce rugby à douze, qu'est-ce que tu en penses?
- Dia, Des simplots ! Ce sont tous des simplots ! Ils ont pas voulu enlever deux troisièmes lignes pour qu'on les compare aux XIII, alors ils ont eu la riche idée de faire jouer les réserves à 12. Ce qui fait que, parfois, avec un type à la porte on joue à onze! A moi les grands espaces qui veulent rien dire. Bientôt on va jouer au "toucher" comme les gosses. Et le dimanche après ils jouent à quinze avec la première. Ou à quatorze ou à treize suivant les humeurs des règles, qui changent, elles aussi, chaque année. Et tout ça, sans rien nous demander. L' ex-douanier Lapasset il nous dit jamais « Vous avez quelque chose à déclarer? ».
- A quinze, à quatorze, à treize, à douze, à onze. .. T'es sûr que tu vas pas trop souvent chez Pierrot, faire des maths, gaïchoua ? »

 

« - Tu vois Beñat, y'a quelque chose qui tourne pas rond. Si je peux dire. On donne des cents et des mille à des types qui jouent comme des mules et puis on augmente les licences des petits clubs de 100 %. Tu trouves ça juste toi?
- Oh ! Moi tu sais, je suis du côté des petits. On est habitué à être cisaillé. C'est la presse qui nous oublie, c'est les arbitres qui nous saquent, c'est la Fédé qui nous esquinte, c'est Canal + qui donne tout aux riches. Alors tu penses, hi! de put! , les licences c'est comme le tabac, pour faire des économies, on saque les petits.
- BO, je m'en fous, je fume pas. »