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Chronique 25 du 17/05/07
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La situation est grave mais pas désespérée…La communication est coupée. L'opératrice est malade. Atteinte par une flemmingite très aigüe ! Une erreur de manipulation et tout est fichu. C'est la bévue en cascade. Les féminines de la Battitte déclarées battues étaient en fait gagnantes 12-7 et tous les organes de presse se sont empressés de nous déclarer dépossédés de la première place. On a tout simplement oublié d'enregistrer le forfait de Leucate. Bon, ce n'est quand même pas la Bérésina. Car au point de vue club, ce n'est guère mieux. Tapons-nous sur les doigts avec une grosse règle ! A l'époque de la communication à outrance avec des moyens super-évolués, c'est la faillite. Aucune de nos si jolies et sympathiques rugbywomen ni leur encadrement n'est capable de nous donner le moindre coup de fil à la fin des matches. Ni après. Il faut donc que nos responsables s'échinent à chercher la moindre information. Rien ne filtre… Dommage. Pour le dernier match contre Béziers, c'est incroyable, mais vrai. Il devait avoir lieu le 27 mai en nocturne à Jean-Dauger, puis la journée a été avancée par la Fédé au 20 mai. Impossibilité de jouer à Jean-Dauger. On jouera donc à 15 H à La Floride. Bonjour les dégâts s'il pleut, sans abri, ni gradins, ni tableau de marque, ni… Pour un final de l'Elite rugby on fait mieux ! Ceux qui ont été invités au match à Jean-Dauger et à la réception au Trinquet Moderne, iront d'abord prendre peut-être la douche à la Floride. Moi, pauvre barde, je ne risque rien, je ne suis pas invité… Pas même grave, je suis habitué au bâillonnement ! Comme mon homologue breton. Pour le reste, les cadets ont été éliminés en demi-finale par une équipe plus forte. Pas de regret et félicitations à tous pour une saison exceptionnelle. L'entente avec Anglet a été parfaite. Pour les seniors, c'est remarquable. Ils se paient l'un des favoris de la compétition, Vic-Bigorre et s'apprêtent à affronter l'ogre de Thuir que l'on donne déjà champion. On verra bien… La rencontre aura lieu à St-Sulpice. Pourvu que ce soit un supplice pour les Ariégeois !

 
 
         

 

 

 

 

 

           
                                             
                                       

Manu Militarix

                                             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Chronique 24 du 10/05/07
                       
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La situation est grave mais pas désespérée. La preuve, tout s'arrange. Je vous l'avais prédit dès le départ. C’est pas encore certain-certain mais nous allons revenir en Europe. Pas celle des politiques. Non, la grande, plus sérieuse, celle des rugbymen. Si bien que des clubs du Top 14, croyant leur saison terminée, qui pensaient déjà au recrutement tranquille, se voient obligés de courir après une participation à l'épreuve européenne. Et voici pourquoi Bourgoin viendra à Bayonne pour tenter de grappiller quelques points. Ca change tout ! Pour nous, les modestes, mais performants, gars de l'ASB, tout va bien. Merci. Loin des basses contingences européennes, nous avançons sans reculer ! Après avoir battu St-Cernin sans rémission, nous nous apprêtons à guerroyer avec Vic-Bigorre. A mois Aramits, deux mots! Ce ne sera pas une entrevue facile. On connaît la robustesse des packs bigourdans. Eux aussi, ils ne connaissent pas la marche arrière. Qu'importe ! Nous sommes en 16e de finale, seuls représentants du Comité. Pas mal pour un promu, frais émoulu de la Territoriale. Tout ce qui arrive maintenant est du superflu. Et nous fait, en douce, bien plaisir ! Bravo, les gars, nous sommes fiers de nos valeurs… Nos cadets aussi se distinguent. Les voilà en demi-finale de leur compétition en compagnie de leurs amis angloys. Ils seront samedi à Hossegor contre une autre entente, celle de Léon-Linxe-Castets. Là aussi, attention danger ! Mais c'est valable pour les deux prétendants à la finale. Si, d'aventure, nous succombions deux fois, aux dieux d'Ovalie ne plaise, l'aventure continuera avec nos féminines qui iront à Salon-laTour, accueilleront Béziers avant de participer à la phase finale du challenge Marcelle-Auclair. Que le printemps s'annonce beau… Pardon, est déjà beau ! Quant à la patate chaude, Blanco lapasset superbement sur un pas aux Anglais qui ont marqué l'essai salvateur. Canal plus est heureux, il ne devient pas Canal plouff…

Manumilitarix


                       
Chronique 23 du 02/05/07
                           
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La situation est grave mais pas désespérée… Nous avons enregistré notre première défaite à domicile face au leader de la poule. Nous avons l'impression qu'avec un brin de chance nous pouvions le battre. Mais avec des si on met Bayonne en petite bouteille ! Qu'importe ce premier faux-pas à Jean-Dauger, le bilan provisoire que l'on peut tirer de cette saison est des plus satisfaisant : Les seniors terminent seconds de leur poule pour une première saison en cette catégorie et sont qualifiés directs pour les 32e de finale, les juniors et cadets – en entente avec nos amis Angloys - sont eux aussi qualifiés pour les 32e de finale de leur catégorie (depuis lescadets se retrouvent en demi-finale du challenge Teulières), les féminines caracolent en tête de leur poule à deux pas de l'élite, l'école de rugby a augmenté ses effectifs et se comporte honorablement dans les tournois qui fleurissent comme pâquerettes au printemps… Que demander de plus ? Un titre ? Bof… on le prendra bien volontiers mais ce n'est pas primordial. Pour un club aux moyens financiers limités mais aux moyens humains énormes c'est un bilan encourageant. Il faut donc louanger pêle-mêle les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants bénévoles, pour leurs efforts et leurs disponibilités, sans oublier les sponsors dont l'aide nous est si précieuse. Louanger la ville ? Oui, mais… elle pourrait peut-être faire un effort supplémentaire ? Elle le fera très certainement, vous verrez. Car elle sait que la vénérable Battitte a toujours œuvré en faveur de la jeunesse bayonnaise, notamment, mais pas seulement, pour la moins favorisée… Et pour se reposer, ses dirigeants iront chercher quelques subsides supplémentaires lors des fêtes du mois d'août, en organisant quelques rencontres autour de tables bien garnies ! Non pour se payer un voyage mais pour faire vivre ses sections… Il n'y a pas de morte saison à l'A.S.B. Et, comme disait Breffort, après on ira faire l'amour avec un grand tas ! Un tas de billets ?… Chiche ! En attendant, dès dimanche et le 12 pour les cadets, les choses sérieuses vont reprendre. Nous irons à St-Astier rencontrer St-Cernin. Mon dieu, que de saints ! Pourvu que saint Battitte soit avec nous, nous essayerons de faire bonne figure et de représenter dignement Bayonne et… Saint-Esprit ! Ah mais !

Manumilitarix

                           
 

 

 

 

 

 

 

 

  Chronique 22 du 12/04/07      
                       
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La situation est grave mais pas désespérée… L'Europe est morte, vive l'Europe ! Enfin, elle râle encore sans expirer tout à fait. Les clubs recherchant encore davantage de ressources pour payer encore plus ses vedettes ont déserté pour prouver leur désaccord au lieu de lutter à l'arme blanche. C'est alors que pour prendre leur place, il est question d'engager peut être des équipes de comité formées d'amateurs ! C'est le monde à l'envers ! Mais c'est également une bonne nouvelle. Une excellente même. Les amateurs pour boycotter les professionnels ! Avec des primes à la clé ? Avec un peu de chance, en approfondissant davantage, l'A.S.B. auteur d'une saison exceptionnelle (une de plus, au diable l'avarice !) pourrait bien se retrouver en coupe européenne. Remarquez, pour faire aussi bien que certaines équipes pros ce n'est pas difficile. On a encore en mémoire les 100 points passés par l'Aviron à une débile équipe madrilène ! Enfin, redevenons sérieux. L'A.S.B. va jouer son dernier match de poule dimanche à Jean-Dauger. Elle va recevoir avec tous les honneurs dus à son rang, le leader incontesté de la poule, Villeneuve-de-Marsan qui va rejoindre la division supérieure qu'il a quitté la saison dernière. Comme il serait beau que les Bayonnais (et les autres) viennent encourager les hommes de J.-M. Gonzalez, Ph. Aizpuru et J.-F. Corbi, qualifiés directs quoi qu'il arrive pour les 32e de finale. Les hasards du calendrier font que les féminines jouent le même jour contre Port-Leucate. Elles accueilleront les Méditerranéennes à midi trente à la Floride. Un excellent hors d’œuvre !

Manumilitarix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chronique 21 du 03/04/07
                     
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La situation est grave mais pas désespérée. Même si le Pays Basque ne peut plus prétendre à un titre de champion d'Europe des clubs, il a réussi à remplir Anoeta. Ce qui, par les temps qui courent, est un véritable exploit. La veille, bien que le club ait distribué à ses socios 9.000 entrées gratuites, ils n'étaient que 25.242 spectateurs pour voir la victoire de la Real sur Levante. Le lendemain ils étaient 32.000 pour voir la défaite inattendue du B.O.P.B. Tout ça pour vous dire que la gloire est éphémère… De toute façon, on ne s'est pas amusé ni samedi ni le lendemain… Heureusement il y avait les tapas ! De son côté, à un niveau plus modeste, l'A.S.B. est solidement accrochée à sa deuxième place après son nouveau succès à l'extérieur. Il ne lui reste qu'à battre le leader pour la dernière journée (quasiment irréalisable même à St-Léon) et on pourra prendre des vacances heureuses. A moins que nos joueurs veuillent continuer l'aventure. C'est leur droit. De leur côté, nos féminines de l'A.S.B.-Euskadi ont fait front à Herm face à des pachydermes qui ne leur ont fait aucun cadeau et auraient bien voulu les écraser. Elles restent leaders. Mais attention, rappelons que tous ses bons résultats ne doivent pas nous faire oublier que la gloire est éphémère… restons modestes. Les qualifications de nos cadets et juniors A.S.B.-A.O.R.C. pour la phase finale sont également un point très positif. Ca c'est l'avenir du club. Pour terminer sur une note également joyeuse, cette semaine pascale le Pays Basque fait partie de l'Europe. Pour notre part nous avons accueilli les moins de 18 ans de la Tchéquie, l'école de Berlin et les cadets de Bruxelles du club "Waterloo". L'œcuménisme du rugby. Tous ces gens bons accueillis pour l'omelette pascale…

Finalement : B.O.P.B. - A.S.B.A.O.R.C.B. - A.S.B.E. même combat ? C.Q.F.D. Ouf !

Manumilitarix

                     
  Chronique 20 du 28/03/07

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée. La parité, mon c… Dimanche, l'équipe de France A féminine était au stade Intercommunal de Boucau-Tarnos. Elle rencontrait une sélection universitaire. C'était déjà une belle affiche. En plus il y avait un tournoi opposant quatre équipes de première division. Pas mal comme hors d'œuvre ! Surtout que B.-S. fête cette année son 100e anniversaire. Et bien, mis à part un communiqué de l'ASB et un article dans la Semaine, on a traversé le désert de la communication… Côté FFR on est habitué. Consultez son site du rugby féminin c'est la galère et mis à jour tous les 32 du mois. Bien sûr, les amis et initiés ont bien garni les travées du coquet stade niché dans le pignada bravant un temps pourtant peu propice mais on pouvait s'attendre à mieux. Le rugby reste un monde macho, misogyne. Ah ! on a beau s'esbaudir devant les exploits d'Amélie et de Laure (ah ! les belles filles !, mais il y a en d'aussi belles dans le quinze), le courant passe mal, comme un ballon bien glissant, entre les caïds et les mousmés. Par opposition, certains jouent déjà en rose… bientôt en tutu ? Bon, à part ce coup de g… (ce n'est pas hélas ! le premier dans le genre), rien de neuf cette semaine si ce n'est le sauvetage momentané de nos amis des bords de la Nive. Là aussi on a pensé un peu que leurs rivaux étaient castrés… Nos amis (décidément on nage dans l'amitié) de Larressorre n'ont pu nous recevoir because l'eau qui tombe sur nos pauvres têtes depuis trop longtemps. Pourtant il paraît que Larre essorre bien ! Dommage car on m'a soufflé à l'oreille qu'un groupe de supporters asbéistes a du décommander in-extrémis un repas d'avant match ! D'autres ont maintenu un repas chez un ami, ex-joueur de l'ASB. Tout n'est pas perdu. L'amitié perdure…

Manumilitarix

     
  Chronique 19 du 22/03/07
                     
     
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La situation est grave mais pas désespérée. Tout fout le camp ! Coincé entre deux matches internationaux, tournoi des VI Nations-Coupe d'Europe des clubs, notre triste championnat du rentre-dedans du Top-14 va reprendre pour une journée. Les internationaux vont bientôt faire comme les ouvriers d'usine (salaire non compris), ils vont aller au turbin sans savoir pour quel client ils travaillent ! Ah ! quel plaisir ! Si, il y a celui de ramasser du trèfle en gros billets… Tandis que nous, dans notre petite sphère fédérale ou régionale (qu'on appelle territoriale à la Feufeure, alua ! quel nom, ça me fait penser au régiment !) on joue tous les week-end, comme ça pour s'amuser. La plupart du temps pour des cacahouètes. Ou quelques châtaignes… A ce propos, elles ont été rares à Jean-Dauger ce dernier samedi. Quasiment inexistantes… Autre temps, autres moeurs… Faut-il en rire ou en pleurer ? Un ASB-Mouguerre sans carton, avec du jeu propre, bien intentionné, bien ouvert, un essai de pure fabrication: Touche, coup de pied pitchenette, percée, relais, sprint… de quoi satisfaire le bon millier de spectateurs qui s'étaient déplacé à St-Léon. Autrefois, on inscrivait le match de St-Léon dans les festivités de la Saint Léon. Celui-ci aurait été le bienvenu ! Même dans les pesages et à la grande tribune, les choses étaient calmes avec juste les encouragements traditionnels. Sûrement qu'à Larressore et Bardos, les choses iront aussi bien. Y'a pas de raison ! Comme me disait un ami : "Avant on venait voir de la castagne, maintenant on vient voir du beau jeu". Tout fout le camp !

Manumilitarix

                     
  Chronique 18 du 15/03/07
         
     

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La situation est grave mais pas désespérée. La France est en deuil. Nous n'aurons pas cette année de grand chelem. Ni en garçons, ni en filles. Pour ces dernières l'honneur est sauf, la Bayonnaise Delphine a planté un essai. Sinon, je vous ai prévenu la semaine dernière, ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir abattu. En France nous ne savons pas perdre. Nous cherchons la petite bête pour excuser nos déboires. C'est rarement notre faute ! Alors qu'il est si simple de dire que les Anglais( ses) étaient samedi les plus forts(tes). Et ce pied de nez à tous les magnétoscopes et sondages me remplit d'aise. Passé ce moment de tristesse, tournons-nous vers le match du siècle de samedi prochain. Mouguerre à St-Léon , ce sont des retrouvailles émouvantes. Mais si, mais si… Pour les anciens la bagarre à coups de parapluies entre Xango-le-jaune et Pierrot-vermifuge-la-Lune est un souvenir impérissable ! Souhaitons que samedi il fasse beau pour éviter le pire. Remarquez qu'au pied de la tremblante, le Pierrot lunaire est bien loin de la foule. Au fait, après la bagarre entre ses compagnons de la limonade, tout s'est terminé devant un comptoir…

Au voleur ! On nous vole tout. Et pas que des matches. Voilà que la F.F.R. en panne d'auteur, a l'intention de nous voler le " Vino griego " pour en faire un hymne de coupe du monde. Je suis Asbéiste mais aussi Bayonnais (enfin presque). Et je demande que l'on organise une manifestation pour défendre notre patrimoine (tu parles, un air espagnol vantant le vin grec remis au goût du jour par une fanfare germaine). Tous unis contre l'envahisseur qui est pas foutu de nous donner même un tout petit match en Pays Basque ! Quant aux auteurs français, basque ou gascon, ils ont belle allure ! Allez, hop ! Dame Ovalie au pilon. Pourquoi pas lapasset par laporte , blanco de port, saint Simon le zelote révolutionnaire à la rescousse. Faut être maso de temps en temps ! Sans oublier que nous sommes derniers (pour le moment) en top 14. Avec le vino griego … De bonne augure pour la coupe mondiale ?

 

Manumilitarix

         
Chronique 17 du 8/03/07
       
   

HUMEUR…

 

 La situation est grave mais pas désespérée. De grâce, ne brûlons pas les étapes ! L'euphorie actuelle conduit quelques supporters asbéistes à rêver d'accession à la Fédérale 2. Et si on se qualifie, on monte ? Grands dieux ! Etre second derrière un candidat quasiment assuré de son retour à cette division est déjà une sorte d'exploit pour un promu du rugby territorial d'Honneur. Et cela donne quelques idées de grandeur à quelques hurluberlus. Bien sûr qu'on ne refusera pas un tel honneur, mais la marche est longue, très longue… Et depuis quelques saisons, notre équipe n'est pas très brillante dans les phases finales des joutes nationales. Alors patience Battitte, le maintien est déjà une belle performance ! Mais il faut encore gagner quelques matches ou que nos rivaux fassent quelques couacs comme dimanche dernier…
               Dimanche, match ASB-St-Orens, tribune d'honneur : Paul pose une question à Manu. Celui-ci, qui avait oublié son sonotone, comprends "Sandrine est enceinte ?". Il  pose à son tour la question à Monique qui n'en sait rien. Roland non plus, Daniel encore moins, Bibi-je-sais-tout est trop loin pour être questionné, Battitte s'en fout. Manu-le-méticuleux, veut des précisions "Elle est enceinte, qui te l'as dit ?". "Mais non, grand couillon ! Je t'ai dit : Elle est en sept ?". Et tout le monde se marre… Sur le terrain, Sandrine, capitaine courageux, véritable figure de proue, mène une nouvelle fois ses troupes à la victoire.

CONCOURS  

            Au fait, nos lecteurs sont tous des érudits, mais si, mais si… alors posons-leur une colle : Quelle est l'origine du surnom de l'A.S.B. "la Battitte". Il y a une chanson du barde à gagner… Ah ! Je n'aurai peut-être pas du promettre cela ! Tant pis, le vainqueur se bouchera les oreilles…

 
         adresser votre réponse à       asbayonne@fr.st   

Manumilitarix

       
Chronique 16 du 26/02/07        
       
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La situation est grave mais pas désespérée. Et pourtant cette fois c’est grave. Très grave. J’ai entendu souvent ces jours-ci : " On nous a volé le match !" Grands dieux ! J’espère qu’on va vite le retrouver et que les voleurs seront poursuivis. Si maintenant on se met à voler des matches. Où allons-nous ? Pourquoi pas voler la tremblante du parc des sports ? Pas de risque, elle n'est pas en cuivre. C'est tout de même étrange, qu'avec tous ces matches volés, on n'en ait pas retrouvé un seul… Il doit y en avoir un stock caché quelque part. Peut-être dans un local réservé aux arbitres ? Quoique je ne voie pas quel intérêt ils auraient en voler, des matches. Par les temps qui courent, il n'y en a pas beaucoup qui ont de la valeur. J'ai même entendu samedi, un joueur landais mis à la porte à St-Léon, déclamer vers le délégué : "C'est tous les dimanches qu'on nous entube ! Et toi tu ne vois rien ? T'as pas vu le coup de genou ?". J'avoue que, placé derrière le délégué, à cent mètres de l'action, caché par un paquet de joueurs, moi-même je n'ai rien vu. Par contre, je me souviens, qu'au match aller, à Rion, l'ASB avait de quoi se plaindre "On m'a volé le match". Les poteaux du stade landais n'étaient pas assez hauts pour authentifier le drop-goal de la dernière seconde de Roger Aguerre… Samedi, dans le feu de l'action, l'expulsé n'en avait aucun souvenir. Il était bâti comme Tarzan, je ne lui ai pas signalé ce fait. Je ne suis pas kamikaze. Mais, bô, on lui pardonnera bien volontiers. Il vaut mieux en rire qu'en pleurer, non ? Rions… rions…

Manumilitarix

       
  Chronique 15 du13/02/07            
       
     

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La situation est grave mais pas désespérée. C'est quand même un peu fort de café. Avec une forte dose d' irish . La rayonnante Ecossaise Maggie Anderson a passé quelques saisons avec l'équipe féminine de l'A.S.B. où ses qualités de cœur, sa gentillesse, ses aptitudes sportives ont été unanimement appréciées. Bref, une créature qu'on aimerait bien écosser. L'âge avançant, le haut niveau ne la tentant plus, elle est partie jouer et apporter ses connaissances à St-Jean-de-Luz . Elle est restée de cœur à la Battitte, occupant toujours son poste au C.A. du club. Evidemment, à Bayonne, elle n'eut droit à aucune mise en évidence par les médias. Et voilà, elle va à St-Jean et elle a droit à une page ! Donc il vaut mieux jouer à St-Jean, Biarritz ou Anglet qu'à la capitale (?). On en a la preuve dans d'autres domaines : Assemblées, vernissage, remise de maillots, etc. Quant à nos quatre internationales, elles attendent toujours un coup de projecteur. A part nos échos elles ne bénéficient d'aucun autre écho médiatique ! Et l'une d'elles est la 3e joueuse mondiale. Une paille ! Là, le machisme atteint des sommets himalayens ! Deux réflexions pendant la soi-disant trêve (on a eu le culot de faire jouer Irlande-France en même temps que les matches de rattrapage. Ce serait risible si ce n'était triste à pleurer. L'intelligence au pouvoir ? : 1) Pont-Long est venu l'autre jour avec un seul pilier droit relevant de blessure. Au bout de cinq minutes, le pilier convalescent est reparti à l'infirmerie… On a donc joué un match sans poussée en mêlée en continuant à mettre le ballon derrière la première ligne. Ensuite dans les mauls, tout ce beau monde a chargé sans souci des coups et des impacts. Là je ne comprends plus. Il est vrai que poète naïf, j'ai du mal à suivre toutes les subtilités du rugby moderne. Sinon que, souvent, je m'y ennuie. 2) Les cartons volent bas cet hiver. En deux matches, une bonne demi-douzaine dans chaque équipe. Le plus souvent pour des chamailleries qui, en top 14, relèvent de l'anecdote. Il serait temps d'y mettre un terme. Non ?

         
    Chronique 14 du 25/01/07
                   
           
La situation est grave mais pas désespérée. Cela ne peut plus durer. Que c’est morne un week-end sans rugby… Et qui se termine par la mort de l’abbé Pierre ! Vite que reviennent les derbies avec ou sans neige ! Aucune coupe d’Europe télévisée ne saurait nous apporter le parfum particulier d’une bonne empoignade entre rivaux et néanmoins amis terminée par une troisième mi-temps conviviale. Je profite de ce trou d’air dans le championnat de 3e division pour rendre hommage à un Trounday, notre Gilles à nous. Capitaine courageux, plusieurs fois champion de Côte Basque, champion de France, il a tout gagné avec l’A.S.B. Et il continue quand même avec chaque fois une juvénile envie qui ne cesse d’étonner. Vous l’avez vu contre Lembeye sonner la charge et dévaler sur trente mètres avec une meute lancé à ses trousses ? Depuis une quinzaine de saisons il a fait toute sa carrière dans son club d’origine. Sportif accompli, il est également un adepte de qualité de la force basque avec Arcangues. Il a résisté aux chants d’autres sirènes parce qu’il est dans la vie comme sur le terrain : Honnête, fidèle à sa parole, à son amitié. Réciproque d’ailleurs car le club sait tout ce qu’il lui doit. Dans les bons comme les mauvais moments. Et que ça dure encore quelques années, même si dans les moments d’euphorie en Costa Brava les jeunes mounards qui l’entourent osent l’appeler affectueusement « Aïta » ! Merci Gilles ! Voilà, c’était l’instant romantique du barde débâillonné. La prochaine semaine retour au terrain avec un voyage à Hendaye de l’ex-Biarrot-Bayonnais Lamour. Oui, je sais, faisons l’amour et pas la guerre ? Chez les Corsaires basques il sera difficile de s’imposer mais nous essayerons. Peut-être qu’au lendemain de la Bitxinxo ils seront fatigués… De faire l’amour ?

Manumilitarix

                   
    Chronique 13 du 17/01/07
                   
           

La situation est grave mais pas désespérée. Cela ne peut plus durer. Les hooligans envahissent Jean-Dauger. Samedi dernier ils étaient au moins une… demi-douzaine a faire péter pétards et feu d’artifice. Et, ce qui plus est, au dernier étage de la tremblante ! Certainement des envoyés spéciaux d’une ville voisine. Jaloux va ! Ce qui n’a pas, heureusement, empêché nos seniors de récolter une nouvelle victoire. A la Lyonnaise. C’est-à-dire sans s’énerver, en prenant son temps. Mais attention, à ce petit jeu on peut s’y brûler les pattes. Pour l’instant si Jacquou-le-croquant bat les records dans les salles obscures (comme on disait dans le temps). Jacquou, le nôtre, Jacquou-le-buteur-marqueur, est depuis longtemps en tête de l’affiche ! Samedi soir, il a assommé nos amis de Lembeye par un essai d’ailier juste avant les oranges (les citrons sont trop amers pour nos chères bouches). Dans le style de Céline Allainmat, notre ailier internationale d’une équipe féminine qui n’en finit pas d’aligner les succès. Dans la souffrance cette fois, dans la plaine béarnaise. Autre sujet d’inquiétude, il n’y aura pas d’équipe française en coupe d’Europe Heineken la saison prochaine. A la vôtre, MM. Les Britanniques. Fiat Lux-le-Landais de Tyrosse...! Exit ! Ah mais ! Cette décision a des répercussions outre-Pyrénées. Anoeta est en deuil. C’est la seule fois de la saison où l’enceinte donostiarra fait le plein avec la venue du B.O.P.B. ! Mais , c’est loin d’être fini. Mon petit doigt me dit que les télés n’ont pas dit leur dernier mot dans l’histoire. B(l)anco ?

Manumilitarix

                   
      Chronique 12 du 10/01/07
                   
            HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée. Cela ne peut plus durer. La coupe est pleine ! C’est l’overdose ! Quel week-end ! En rugby, notre Aviron, dernier qui bat le premier du Top 14, l’ASB qui va battre chez lui l’un des prétendants à la montée, les féminines qui caracolent en tête de leur poule après leur succès sans appel à Béziers, en football, l’Aviron qui fait trembler l’une des meilleures équipes d’Europe ! Son jeune capitaine Michel Bidegain qui marque le plus beau but de ces 32e de finale de la coupe de France… Voilà le roi tout désigné de l’Epiphanie ! Après les agapes de fin d’année qui nous ont laissé ventre lourd et neurones fumeuses, c’est l’euphorie qui continue. Cela ne peut plus durer ! Vite, quelques déboires pour nous remettre d’aplomb. En ce qui nous concerne, nous avons de quoi être satisfaits de nos seniors masculins et féminins. Les garçons sont seconds, les filles premières. Et tous sont des promus de l’année ! Il y en a d’autres qui se contenteraient de ce bilan. Et tout cela dans une presque indifférence médiatique. On ne prête qu’aux riches, c’est bien connu. Qu’est-ce que c’est que ces besogneux à qui on ne donne pas un rond pour jouer (sic) au rugby ? Le comble, c’est que ces sans-grade étaient tous à Jean-Dauger samedi soir pour pousser avec les Basques (?) de l’Aviron ! Après le jambon et le chocolat, Bayonne brille par son sport, masculin et féminin. « Pourvu que ça doure » disait Laetitia, celle d’Ajaccio. Mari-Kutxu, celle de St-Léon, St-André, St-Esprit, Ste-Croix et St-Etienne réunis pourrait ajouter :« En attendant, moi je garde tout et c’est toujours ça que les Biarrots n’auront pas ». Pour une fois St-Martin (du B.-O) gardera sa veste… de Bourgoin. Qu’il pourra partager avec Ste-Eugénie.

Manumilitarix

                   
        Chronique 11 du 20/12/06                    
                                                   
              HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée. Le père Noël des parents ne passera pas cette année ! Rassurons les enfants, leur papa Noël passera comme prévu. J’ai reçu un mail du père Noël des adultes, tout désappointé. Il a attrapé un lumbago en courant après les rennes qui s’étaient échappés de leur enclos. Il a demandé à quelques amis de grouper les commandes. Pour ma part, le barde basco-gascon, il m’a demandé de regrouper les commandes de l’ASB. Alors, comme je n’ai nullement envie de m’embêter j’ai décidé en assemblée intime et interne, de commander unilatéralement des DVD. Le barde est souverain. Tant pis pour les mécontents !

C’est ainsi que vous recevrez, chers amis, si vous avez été sages :

Le bureau :

Raymond Br. : « Le train sifflera trois fois » ou à l’ASB « Le train de 8 H 45 » de Courteline.
Gilles Pe. : « Le parrain ».
Guy Be. : « Le gorille vous salue bien ».
Philippe Ch. : « Les dents de la mer ».
Georges C.-Ma. : “Le facteur sonne toujours deux fois”.
Paul Sa : « L’homme-orchestre ».
Jean-Michel Bi. : « L’avare ».
Alain Mo. : « Charlie et la chocolaterie ».

Le Conseil :

Maggy An. : « Alerte à Malibu ».
Jean-François Ba. : « La masseuse perverse ».
Jean-Jacques Bo. : « Le triporteur » (le vélo c’est trop dur !).
Pierre Ca. : « Cyclone », pour Suzanne : « La loi c’est moi ».
Manu Ca. : « Obélix et Cléopâtre ».
Stéphane Ch. : « A pied, à cheval, en voiture ».
Hervé D.Or. : « Les enfants du paradis ».
Alain et Danielle De. : « L’hôtelier et la pâtissière ».
Jean-Claude Du. : « Le costaud des Batignolles » avec R. Bussières ou « Le ballet des cygnes » pour le balayage.
Jean-Jacques D. : « Les portes du stade » ou « L’homme aux clés d’or » pour ses solutions de repli.
Louis D. : « Piège sur Internet » ou « M. la Souris » avec Raimu.
Laurent Ga. : “Les enfants terribles” de Cocteau, pour ses ados.
Robert Ga. : “Grand restaurant” ou “La soupe au chou ».
Roland La. : « Niagara » pour l’eau de la casemate.
Philippe Ma. : « Gulliver » (pour la taille).
Daniel et Monique Ma. : « Le tour du monde en 80 jours » ou « Le mari de la coiffeuse ».
Alain Pr. : Le roi du micro « Quand j’étais chanteur ».
Malika et Serge Pr. : « Marius et Jeannette ».

Les sympathisants :

Jean-Pierre Mo. : « La grande bouffe ».
José Ma. : « La moustache ».
Robert Ga., J.-Jacques Bo., Didier Ro. : “Les pieds Nickelés” avec Rellys, Robert Dhéry, Maurice Baquet.
Christian Bl., J. Le. : « L’auberge du cheval blanc » ou « La grande saucisse ».
Mme et Didier Ro : « Toujours prêts ».
R. La. et D. Ma. : « La grande illusion » pour colmater les infiltrations
Pierre Ag. : « Linge sale ».
Philippe Ai : « Mon beau-père… ».
Jean-Michel Go. : « Le maître des éléphants ».
Jean-François Co., Jean-François Sa. : « Les jumeaux » ou « Starsky et Hutch »..
Ben Be., Serge Er. : « Les monos ».
Franck Ma. : « Les rois du sport ».
Guillaume Du. : « La maternelle ».
Gilles Tr. : « Capitaine sans peur » avec Gregory Peck.
Roger et Jacques Ag. : « La botte secrète ».
Jérôme Bi., Julien Ga. : « L’enfer » de Chabrol (cf. ci dessous).
Les féminines : « Les diaboliques » de Clousat ou « Les biches » de Chabrol.
Sandrine et Jérôme Bi. : « Le mariage du siècle ».
Delphine Pl. : « Elle cause pas, elle flingue » ou « La (3e) plus belle fille du monde ».
Jeannot La. : « Tintin reporter »
Jean-Louis Pa. : « Le mécano de la générale »
Jerôme Hi. : « Le commis voyageur ».
Claude Mu. : « L’instit » ou « Les randonneurs ».
Jean Gr. : « Crésus ».
Pierre Po. : « Touchez pas au grisbi ».
Jean Sa. : « En première ligne ».
Jean-Pierre El. : « Le retour du fils prodige » ou « Mon père avait raison » de Guitry.
Les épouses, les copines des dirigeants et des joueurs : « Les sacrifiées » ou « Le cave se rebiffe » et alors…
France Bleu, S.-O., les médias : « Les inconnus dans la maison ».
F.F.R., la Ligue, le Comité : « Les tontons flingueurs » ou « Les ronds de cuir » de Courteline.
Le public : « Le veau gras » ou « Le cocu magnifique » ou « Les enfants du paradis ».
Un week-end sans rugby : « Sahara ».
Les arbitres : « Les damnés » avec Ava Gardner (il y a pire !).

N.B. – En cas de double emploi ou de remboursement, s’adresser : Père Bibi, 7, rue Ste-Ursule, 64100 Bayonne (un timbre pour une éventuelle réponse).

Bonne année ! Bonne santé ! Egun berri on ! Zorionak ! Boune anade ! Boune heste ! etc.

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  Chronique 10 du 13/12/06                    
                                                   
              HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée. La parité n’est pas pour demain. Quand même, à voir jouer un match de 1ère division féminine sur le terrain sans abri ni tableau de marque de La Floride, par temps de pluie, quelle inélégance ! Le beau maillot blanc à la marque de la ville de Bayonne en a pris un sacré coup de saleté ! Et que dire des spectateurs stoïques, pieds transis et mouillés, mouquire au nez, debout, sans coin pour s’abriter, même pas une simple cabane en tôle ? Ils méritent bien un cadeau du père Noël. Enfin, on nous promet des améliorations pour bientôt. Quant à nos féminines, elles ont joué, elles, un match très sérieux et ont forcé la porte jusqu’au Salon en passant par la Tour, restant invaincues à domicile avec cinq essais à la clé et un ballon mouillé. Le duo de supporteurs Roland-Daniel, spécialistes de l’eau de pluie à la casemate, présents à La Floride, « se sont régalés » au jeu déployé par nos filles. Et ce sont de fins connaisseurs ! Sur un autre sujet, le grand jour du derby, 1000 spectateurs ont disparu ! 13.900 contre 15000 annoncés. Engloutis dans un soubresaut de la tribune tremblante ? Toute proportion gardée c’est le coup de St-Martin qui se renouvelle : 5000 fans de Johnny s’étaient envolés… C’est Furax et « Malheur aux barbus » nouvelle version ! N’empêche qu’on aurait pu transférer, par politesse, le match de coupe d’Europe « qui ne sert à rien », dit-on, à La Floride. Mais je rêve… Ce match d’Europe II, dont on prédit la suppression en 2007, s’ils l’avaient disputé près de la Nive, ils n’auraient peut-être pas rendu la page vierge et blanche qui fut la leur. Blanche comme du Bristol évidemment…

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  Chronique 9 du 04/12/06                          
                                                   
             
La situation est grave mais pas désespérée. Les derbies ne sont plus ceux qu’ils étaient. Il faut en faire notre deuil. D’abord il n’y avait pas la télé. Ou si elle était là, il n’y avait pas de rugby, sauf, plus tard, le tournoi des 5-Nations. Et puis, la plupart des joueurs travaillaient à Bréguet, à l’Hydro-EDF, aux Forges. Cela engageait bien des conversations épiques et des paris insensés. Enfin, le dimanche après-midi, après un bon repas familial, bien arrosé au « chipister », on prenait le B.A.B. pour aller à Aguiléra, à Pique ou à Hardoy, plus tard à St-Léon. Et l’on vociférait contre un arbitre qui était déjà un « vendu » ! Je me souviens de M. Pariès, comptable de métier, homme distingué et probe, qui était traité de tous les noms lorsqu’il venait à Pique, parce qu’il habitait St-Esprit. Maintenant, on fait la fête. On redouble de gaieté, de spectacle par besoin impérieux de sortir de l’ordinaire. C’est aussi bien, sauf que les joueurs ne travaillent plus à l’atelier. Quant à l’arbitre, hil de p. !, c’est devenu un intellectuel. Vendredi, pour se faire comprendre des joueurs, il a parlé en anglais et espagnol. Il a échappé à l’euskera car il y a peu de Basques sur le terrain. Alua ! Déjà que c’est difficile de trouver un kamikaze volontaire pour faire l’arbitre, s’il faut en plus qu’il soit polyglotte, où allons-nous. Il faudra bientôt, là aussi, recruter à l’étranger ! Le jeune Thomas de chez le Chas qui désire enfiler la carrière, a tout intérêt à réussir son bac. Sinon il reste sur l’autre rive et alors fini l’inestimable espoir de se faire traiter de… ce que vous voudrez, le choix est grand. Il n’y a pas eu tous ces tracas à Bardos, pour le 8e de finale de coupe de l’Espoir. On a pas eu besoin de sortir le Berlitz ! Anglet était plus et mieux armé car il avait le bonheur d’avoir deux équipes qualifiées. Il ne pouvait mettre des hommes au repos. 18-0, l’addition est quand même corsée. Mais il n’y a pas de quoi en faire tout un fromage. De Bardos, évidemment.

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  Chronique 8 du 27/11/06                              
                                                   
             

La situation est grave mais pas désespérée. Les hirondelles sont parties, les castagnes arrivent ! Hil de p…, une grande équipe ne répond pas aux provocations. Qu’importe qui a commencé. C’est pas moi c’est l’autre ! En agissant de la sorte, on perd ses moyens, on se déconcentre - si ce n’est déjà fait - et on fait souvent le jeu de l’adversaire. Bon, passons, le score reflète bien le seuil de pauvreté du derby : 6-6. Il n’y a plus de saison : Samedi, douce soirée, quatre essais, le printemps… Dimanche, morne plaine, aucun essai, on passe près de Waterloo, l’hiver… Les deux jours, c’était le zoo du cirque de Noël installé près du stade : Des cocottes, des tortues, des pachydermes avançant comme des mules à la grande joie des facétieux ouistitis et chimpanzés d’en face, habiles à la contrariété. Samedi, grande joie de la victoire, mais petite déception, la foule n’était pas au rendez-vous. Pourtant, l’entrée était gratuite, mais le machisme est encore bien ancré à Jean-Dauger. Les absents ont toujours tort c’est bien connu. Seul produit : la bourriche et la buvette. Elle a fonctionné convenablement. Heureusement !    Car les frais,  même  réduits, sont là.  Venu   du  fin  fond de la Bigorre, M. Quessette, s’est fait rembourser, fort justement, les frais de déplacement. Et Bi-bi-dard-d’enfer de gémir encore une fois : « Ma caissette ma caissette ». Et c’est vraiment poignant d’entendre un trésorier qui pleurniche, la nuit, au-dessus des bois de rennes…

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    Chronique 7 du 21/11/06                              
                                                   
             
La situation est grave mais pas désespérée… Au secours ! A nous les machos, rassemblement ! Les meufs nous encerclent, les meufs nous volent les places… On le subissait à la maison (si… si…), on le subit en politique, on le reluque dans l’accoutrement, on le supporte dans la coiffure (l’inverse est valable), on le constate même en rugby. C’est pour vous dire si le mal est profond ! Ce problème nous touche de très près à la Battitte. Et, je vous le dis, je vous le concède, j’en éprouve du plaisir. De grâce ne me coupez pas la tête, je ne chanterai pas pour cela, comme dans les banquets des Gaulois, au clair de lune. Spectateur, je reviens à un jeu plus clair, plus inventif, plus spontané. Du moins pour le moment. Pourvu qu’elles ne copient pas les Blacks, ces monstresses venues d’ailleurs. Samedi, les féminines de l’A.S.B. reviennent à Jean-Dauger. Elles y sont invaincues après avoir battu les filles de Cambridge en baisser de rideau de l’Aviron, puis celles d’Herm ces pachydermes plusieurs fois champions de France de l’Elite. Cette fois elles risquent, si j’ose dire, tant pis je le dis, elles risquent de perdre… leur virginité (cf. Larousse : Pudeur, candeur). Car elles affrontent Rennes, l’une des terreurs de l’Elite 1. Vous lirez par ailleurs qu’elles joueront le samedi 25 novembre à 19 h. Le samedi, jour des matches du Pro 14, les autres séries masculines étant reléguées au dimanche. Je prends les paris qu’il y aura plus de spectateurs que pour ASB-Larressore du lendemain… Bibi-dard-en-pointe prend les enjeux. De leur côté, nos seniors ont failli perdre, non leur virginité, qu’ils ont perdu à Rion (là ils sont plus précoces que les filles), mais perdre pour la deuxième fois de la saison, cette fois près des Salines. La note a été moins salée qu’elle s’annonçait, vu l’appétit des verts. Ceux d’Ibusty ont prouvé une fois encore qu’ils étaient creusés dans la pure pierre de Bidache. Mous les descendants des forgerons ? Que nenni… mous ? guère ! Ils sont solides les gaillards verts, dignes héritiers des Robert et Guillemin et ont presque réussi à faire mordre la poussière (?) aux voisins bayonnais. Un derby qui, pour une fois, a tenu toutes ses promesses. Aux meufs qui veulent nous gouverner de tenir les leurs…

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Chronique 6 du 14/11/06
La situation est grave mais pas désespérée… C’est bien connu : Les présidents sont infaillibles, les dirigeants sont tous bons, les joueurs sont tous excellents, le public est en or (vu le prix des places !), et… les arbitres sont tous mauvais. Surtout quand on perd ! Naguère, la caméra explorait le temps, aujourd’hui elle explore les mêlées. L’arbitre, ce pelé ce galeux, a une fraction de seconde pour se décider, les 12, 14 ou 19 caméras à tête chercheuse ultra-perfectionnée, ont tout le temps pour fouiller, refouiller, entrer dans l’intimité des mauls. Ah ! s’il y avait eu une caméra pour voir l’acte monstrueux commis sur le Tarbais-Lourdais, Robert Soro « le lion de Swansea » qui s’était retiré d’un maul, criant, offusqué, « il m’a mis le doigt au c… ! ». Ah ! s’il y avait eu la caméra, quel spectacle à rectangle blanc ! Et, lorsque à Pique, Sarraute ou Carvalho prenaient du sable de la pelouse (?) de Pique pour aveugler le pilier adverse, qu’est-ce qu’on aurait rigolé ! Certainement plus qu’à Lyon pour le sinistre sens unique Blacks-Tricolores de samedi Un 11 novembre, jour de joie! N’empêche, ce n’est pas la faute de l’Eric de la tribu des Bayle, dont le patriarche Paul a usé plus d’un banc de presse d’Aquitaine et d’ailleurs, si le rugby perd de l’audience. Le journaliste au sang bleu (si, si…), issu d’une maman sétoise et d’un papa des allées Marines, a, bien que sa maman soit « la meilleure cuisinière du monde », choisi depuis longtemps le sport préféré du papa. On sied gré à Eric d’avoir conserver son patronyme exact. Il y a tant de Labérie qu’on aurait pu craindre un Eric Bèle… Sir Williams Webb Ellis, de son nuage en forme d’ovale, nous en a sûrement préservé ! On espère qu’un jour il viendra filmer les exploits de nos féminines (52-0 à Leucate !) ou de nos garçons. Un bon derby ASB-Mouguerre c’est très télégénique. On est prêt à commander la pluie et des parapluies pour Chango et Pierrot, les duellistes qu’on ne remplacera jamais comme Stan et Oliver ! Allez, kenavo, et ayons une pensée pour l’épouse de l’arbitre, esseulée dans un coin de la tribune (parfois elle est dans la voiture, si, si… j’en ai vu), qui, sur son mobile-TV, suit avec angoisse, les rediffusions des présumées erreurs de son héros de mari. A quand une seconde oreillette pour l’homme en vert-jaune-rouge : « Alfred tu t’es encore trompé, ce soir tintin ».

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Chronique 5 du 06/11/06  
         
 
La situation est grave mais pas désespérée… N’empêche que nos rugbymen amateurs sont soumis aux travaux forcés. Mercredi ils affrontaient Vic-Bigorre en challenge de l’Espoir, dimanche ils prenaient la route semée de pignes vers Montfort. Pas pour une halte aux Tauzins (peut-être s’ils sont champions de France a jeté, inconsidérément, Pierrot, car s’ils sont privés de monnaie, ils ont toujours l’estomac prêt à l’action, comme leurs dirigeants d’ailleurs) mais pour l’Espoir. Cela devient du désespoir ! Ses poulains ont donné un avertissement sans frais à Pierrot en remportant coup sur coup deux victoires, l’une sur Vic invaincu jusque là, l’autre à Montfort. Des travaux forcés avec à l’horizon dimanche prochain la venue de St-Pée. Dimanche, la situation était délicate également mais pas désespérée pour les féminines de l’ASB face aux maintes fois champions de France d’Herm. Devant près de mille personnes souvent passionnées par l’âpreté des débats, elle se sont défendues toutes griffes dehors, arrivant à faire plier les genoux cagneux des athlétiques visiteuses par deux essais contre aucun ! Les Landaises, au demeurant une très belle équipe, étaient encouragées par de nombreux supporteurs et des supportrices à la langue pas du tout chargée de magret, au langage et au geste châtiés ! Elles ont mis de l’ambiance à Jean-Dauger sous le regard et les oreilles de M. Saussié, l’adjoint au sport, très amusé par leurs propos ! Il est vrai que ses oreilles illustres en ont connu d’autres aux fauteuils d’orchestre entre Hiriberry et Iraçabal ! Quant à l’arbitre, il en a entendu des vertes et des pas rouges ! Dommage que ces matches féminins n’aient pas l’écoute des médias. Tout juste une ligne perdue en bas de page. Sur les ondes alors là c’est le naufrage du Titanic et du Normandie réunis. Diou Bibal ! Là aussi, une petite phrase vite fait à la va-vite. Pourtant entre une poignée de main de Claude Dourthe, aussi sympa soit-il, et une bise de Sandrine il y a longtemps que tout journaliste bien formé devrait avoir choisi! Même si Jérôme veille aux alentours de l’internationale. Remarquez dimanche elle a prouvé avec toutes ses amies qu’elle ne manquait pas de défense ! Les gazelles bayonnaises ont prouvé aux pachydermes qu'il était très difficile de leur passer sur le derme ! Le vert et violet ça trompe énormément.

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Chronique 4 du 30/10/06    
         
 
La situation est grave mais pas désespérée… L’Olympie se meurt, l’Olympie est morte… sauf celle des clubs modestes. Nombreux en pays des Basques et des Gascons. A l’exemple de notre A.S.B. Avec ses dirigeants bénévoles aux poches vides, ses joueurs sevrés de chèques bancaires, la vénérable Battitte, bientôt quatre-vingt dix ans, est toujours aussi verte (et violette). Cette saison elle a hérité d’un homme de qualité supérieure, d’un calme olympien. S’il n’a pas la hauteur de l’Olympe, il en a la rondeur. Ce n’est pas pour rien qu’on l’a nommé naguère « le cube » aux temps où il apportait son impassible silhouette à la tête des mêlées nationales ou d’une équipe dite olympique ceinte de ses lauriers de Brennus. Il s’agit bien sûr de Jean-Michel Gonzalez, homme affable s’il en est, terme allant de pair d’ailleurs avec le Zeus Olympien, ci-devant entraîneur de nos seniors. Il est sur le bord de la touche, imposant de calme et de stature, distillant ses ordres qui ont plutôt l’air de conseils. Toujours avisés. A côté de lui, un autre illustre représentant des fauteuils dits d‘orchestre, autre Camboard, Philippe Aizpuru, plus exubérant, explose plus facilement, indispensable complément de la sérénité de Gonzo. Pour compléter le trio, J.-F. Corbi, d’un gabarit plus modeste, suit des yeux et du geste la progression des arrières alors que l’autre Jean-François, celui de chez Saby, complète avec intelligence ce quatuor de mousquetaires labourdins. Le pragmatique Gonzo s’est remis en question, il est revenu avec modestie et courage au niveau du « rrubi » des champs et des pignadas. Loin des manigances du rugby pro. Dimanche à Rion, il a pu constater que le « rrubi » tel qu’on le pratique loin des arénes de la plaine du Val de Marne de ses lampions et de ses majorettes, est bien loin lui aussi de l’Olympie. Quant à notre Zeus suprême, l’âme en Peyne hoche la tête, pestant après cette première défaite… Ah Gilles ! on s’habitue tellement bien à l’allégresse des victoires…

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Chronique 3 du 23/10/06
         
 
La situation est grave mais pas désespérée… On prend la Battitte pour un club riche. Eh oui ! Qui l’eût cru ? Entendu l’autre samedi à Lembeye : « Avec vos joueurs du Top qu’est ce que vous venez nous em… en Fédérale 3 ? ». On ne prête qu’aux riches ! Pour le monde, c’est vrai elle est riche. Elle engrange du grain pour l’hiver : Cinq matches cinq victoires ! A propos de richesse, les filles ont ouvert leur championnat en 1ère division, groupe B, par une victoire sur Lons, ancien champion de France, sur le terrain d’honneur municipal de Jean-Dauger. Dimanche elles ont longtemps mené à St-Orens mais s’inclinent à quatorze 11-8. A Bayonne, toute l’organisation du club s’était rassemblée pour organiser l’après midi, entrée gratuite mais bourriche, buvette assurées par les dirigeants habituels. Tous bénévoles. Beau succès d’affluence : Trois cents personnes pour un match de filles ! Et bien, Bidart, notre grand argentier, et son inséparable adjoint Mothes, ont fait grise mine à la lecture des frais divers. Une grande partie de la cagnotte est partie. Loin de moi de mésestimer la présence indispensable d’un arbitre mais on aurait pu en trouver un plus près de nous. Car je pense à tous ces bénévoles qui vont, un jour plus ou moins proche, en avoir ras le bol de se décarcasser pour trouver quelques subsides pour que leur club survive. A côté on nous parle de centaine de milliers d’€ de subvention pour des équipes pros. Il paraît qu’il faut promouvoir le rugby féminin. A voir. Pendant ce temps, les trésoriers de la Battitte font des miracles pour boucler leur budget. Bien sûr, ils ne sont pas les seuls dans le giron bayonnais. Mais c’est une maigre consolation. Mothes de chez Andrieu a souvent l’impression d’être chocolat, et Bibi, dard en bataille, pique sa petite crise…

Manumilitarix
         
Chronique 2 du 16/10/06
         
 
La situation est grave mais pas désespérée… La tribune « dite Pierrot »(1) flanche mais ne cède pas. Heureux Bayonnais qui, pour le prix d’un seul billet, ont la double chance d’assister à un match de rugby aux fins émotionnantes et en même temps connaître les sensations du manège forain style la pieuvre ! Ils peuvent aller se rhabiller nos grands amis biarrots avec leur insipide et sécuritaire tribune « manech-gémini » pour omnipotents toute neuve. L’aimable Borotra n’est pas obligé de jouer les colosses de Rhodes pour soutenir la voûte des étagères biarrotes. A Bayonne, dans la tribune dite Pierrot, ce n’est pas le Dr Jean Grenet qui sera dépêché la prochaine fois mais son frangin, Beñat, éminent cardiologue, plus à même de soigner les cardiaques qui d’ailleurs, devront signer une décharge pour accéder à la tremblante. Et dire qu’on a démoli naguère, le « château tremblant » quartier Bibi à Mousserolles, pour nous refaire le coup d’une résurrection soixante ans plus tard à St-Léon ! Quoiqu’il en soit, on peut être fier sur la Côte Basque d’avoir deux clubs de l’élite totalisant le même samedi 11.000 spectateurs à Dauger et 7.000 à Aguiléra (18000 en tout, 15% de la population à vue de naz !). Rebelote à Dauger avec 14.000 et des poussières pour la venue de la vierge rouge. Bayonne conserve haut la main son titre de « mecque basque du rugby ». Œcuménisme oblige. Et l’Aviron n’est pas le champion en titre ! Loin de là ! Sans oublier l’exploit grandissime de l’A.S.B. qui réussit à faire jouer son équipe féminine bardée d’internationales récemment médaillées d’argent et de bronze au Canada, sur la pelouse d’honneur machiste de Jean-Dauger ! Le séduisant Jeannot n’eut pas été insensible à leurs charmes ! Au fait, cinquième victoire consécutive pour les seniors de l’A.S.B. Qui dit mieux ? De quoi mettre Gonzo-à-l’aise par les temps bayonnais qui courent…

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(1) Pour les non initiés, c’est au pied de cette tribune que l’ermite Pierrot médite pendant les matches de son club préféré.

         
Chronique 1_du 10/10/06
         
 
La situation est grave mais pas désespérée… C+, la télé des riches, s’inquiète de la baisse d’audience de ses retransmissions de matches de rugby. Elle sonne l’alarme. Dans la plupart des rencontres, le téléspectateur, pas bête du tout, s’en va à la mi-temps, prendre le frais sur d’autres chaînes, déçu par la pauvreté du spectacle proposé par les professionnels de l’ex-rubi cher au chanoine Kir ou l’abbé Pistre. En 2006, les deux prélats n’auraient plus de problèmes avec leurs vêpres, la plupart des matches ayant lieu le samedi soir voire le vendredi. Et même, calendrier oblige, le mardi ! Naguère aussi le spectacle n’était pas au rendez-vous avec des 0-0 ou 3-3, surtout par temps de pluie. Maintenant, des points il y en a, à la pelle. Par exemple, l’autre samedi 27-24. Joli score. Que de points… Oui, mais… Neuf pénalités à huit ! L’attaquant de génie, « Monette » Elissalde, m’avait dit «Je suis allé samedi à St-Léon. Au bout de cinq minutes, trois coups francs. Je suis parti… ». Au moins, naguère quelques mêlées relevées ou quelques gnons vengeurs donnaient du piment à des matches « virils mais corrects ». Maintenant, même pas une gifle, sinon c’est le tribunal ! Attention fragile. Faut pas toucher aux beaux bébés joufflus, enflés de partout, mesdames (cf.calendrier du Stade rose). En face de la tribune qui bouge, dite «tribune Pierrot », d’irréductibles supporters de la Battitte, aux anges (trois matches trois victoires, pas mal pour un promu) ont leur petite idée. Robert m’a dit : «Tu verras, lorsque la menace C+ se précisera on changera soit le nombre des points des pénalités, soit le nombre de fautes sifflées ». En attendant, quel Gachy !

Manumilitarix