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La situation est grave mais pas désespérée… Je suis fâché avec les maths… mais pour ce qui suit, alors là, moi, j'ai tout compris. Et vous ? Posons le problème : 380+14/18+18/18+7/6+5/3=ASB. CQFD. 380, c'est mieux que le 360 du Futuroscope, c'est le goal-average pharamineux de nos féminines, 14-18 ce n'est pas la première guerre mondiale, c'est la victoire aux cheveux des seniors grâce à un judicieux coatching, 18/18 c'est le score inhabituel des cadets b, 7/6 la victoire à la Pyrrhus des cadets A, 5-3 c'est la victoire à l'arrachée des juniors… Ouf ! Quelle journée ! Vite Aspro ! Ce sont quant même des chiffres gratifiants pour ces équipes quoiqu'ils soient dans leur majorité des scores peu courant. Bah ! Ne faisons pas la fine bouche. Le résultat d'ensemble est fort satisfaisant. Les retrouvailles avec Mouguerre ont tenu leurs promesses. Dans le derby le suspense a régné jusqu'à la dernière seconde avec la providentielle main de Dieu, pardon de saint Jacques et de saint Clément ! écartant l'essai des visiteurs ! Sous les tribunes de Jean-Dauger, l'ambiance conviviale d'après match a atteint des sommets ! La prochaine fin de semaine va être d'un tout autre acabit. Ne reculant devant aucun paradoxe, ce n'est pas une nouveauté, le tournoi des Six Nations coïncidera avec une journée de Top 14 ! Les amateurs seront eux au repos. Pas tous, car on jouera les matches en retard. Ainsi l'ASB accueillera Lembeye à peu près à la même heure qu'Ecosse-France ! Pour des raisons de terrain on ne pourra modifier l'horaire. On aurait pu jouer à une autre date mais celle proposée le 24 février est défavorable à l'ASB qui, ce jour-là, sera privée de trois sélectionnés (Antolin, J. Aguerre, Sallaberry) et de son entraîneur (J.-M. Gonzalez) dont les qualités sont justement reconnues par le comité. Comme le soulignent les anciens, autrefois on trouvait le moyen de jouer aussi en Coupe de France et en Du Manoir sans déranger personne ! Avec des poules de huit, évidemment. Bon, arrêtons les jérémiades et saluons encore une fois nos féminines qui seront distinguées sur trois fronts : Delphine Plantet et Céline Allainmat à Ecosse-France, Corinne Lapébie à Hollande-France, Anetz,Castrejana, Sara de la Liama avec Euskadi contre Nafarroa , Charlotte Pécastaings, Mélanie Beck, Gwendoline Ledan, Loriane Romont, Pauline Dirassar sélectionnées en regroupement des cadettes à VI, encadrées par C. Allainmat, à Bruges. Le nom de Bayonne sera encore présent dans le giron international du rugby de France et de Navarre. Grâce à l'ASB. Au diable la modestie !

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La situation est grave mais pas désespérée… Nous n'irons pas à Anoeta au printemps. Hélas ! Pas de dégustation de tapas-clarete chez Paco ou à la Cepa… Pas de repas sous le chapiteau de Bera-Bera pour l'aider à piquer quelques pré-retraités d'Iparralde… Pas de besugo chez Bergara… Il faut se faire une raison… Alors que nous reste-t-il ? Tiens, les déçus biarrots, bayonnais, angloys et autres, seraient bien avisés d'assister à un derby : Celui de samedi à Jean-Dauger entre l'A.S.B.-Mouguerre. Bien sûr, les temps ont changé. Ce ne sont plus chicaneries entre les deux premières lignes avec à la baguette (pêle-mêle) les Robert, Lacassagne, Guillemin, Aguerra, Luisito… ni les disputes entre supporters ou à coups de pépins entre les dirigeants Xango et Pierrot… Ah ! Les bons moments ! La preuve, on en parle encore dans les chaumières… Avec en vedette, ce duel épique entre le boulanger-cafetier et le cafetier-ricardien tous deux du Petit-Bayonne… A présent, on a beau mettre l'accent sur le rugby "sport de combat", sur des joueurs qui ont des c… (dixit Moscatoliquix), on ne voit pas plus de telles scènes. Est-ce un bien, est-ce un mal ? On se regarde en chiens de faïence, on se défie comme des buffles, mais tout reste dans les normes dignes du noble art. Nul doute que samedi le derby restera dans ces normes, la belle se jouera plutôt sous les voûtes de la casemate… Là, rien de changé… Sinon, ailleurs, rien de nouveau… Les filles continuent à faire la loi… Heureusement qu'elles sont là nos Corinne, Delphine, Céline, Julie pour figurer sur les tablettes internationales, les garçons brillant intensément par leur absence ! Quant à nos jeunes espoirs de l'école de rugby, ils seront à nouveau à Jean-Dauger sur les traces de leur illustre prédécesseur entré à 14 ans à l'A.S.B. avec ses trois frères. Attention à la fève… Charàbaslacarix est fermé le samedi…

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La situation est grave mais pas désespérée… Qu'il est difficile de trouver un terrain pour jouer ! On fait l'éloge du sport, du sport d'équipes, porteurs de tellement de valeurs. Mais où jouer ? On nous promet des stades de 20.000 ou 30.000 places pour les spectateurs, mais pense-t-on aux pratiquants ? Sur la côte, il n'y a plus de piste d'athlétisme capable d'organiser de grandes compétitions régionales, ne parlons pas de piste cycliste. A Bayonne, où joue-t-on au chistéra grand ou petit en place libre ? Pour jouer au rugby ou au foot il faut faire des acrobaties avec, heureusement, des dirigeants d'une bonne volonté et d'une patience incroyables dont il faut les louer. Par temps sec, on arrive toujours à s'arranger mais quand les intempéries s'en mêlent, c'est la galère. Dans le genre, le marathon de la semaine dernière avec l'équipe féminine de l'A.S.B. est révélateur. Cette équipe – qui joue quand même en 1ère division nationale – ne pouvait recevoir celle du S.B.U.C. ni à Jean-Dauger, ni à La Floride, ni à Anglet… Tous les terrains étaient occupés, certains inondés. Nos (charmantes) rugbywomen se replièrent sur celui de Ste-Croix qui n'est pas l'idéal. Bien sûr, cela ne les a pas empêché d'atomiser les Bordelaises. Mais si le match avait été décisif, que ce serait-il passé ? La présence de deux candidats au match fera-t-elle avancer le problème ? Pas sûr… car il y a des décennies que l'on réclame en vain, un passage piétons mieux protégé pour faciliter le déplacement des enfants de l'école de rugby des vestiaires Didier-Deschamps au terrain dit de la piscine. Peut-être une solution avec des vestiaires à l'ex-piscine ? A Bayonne, il y a bien le terrain synthétique qui soulagera les angoisses de ceux qui répartissent la quarantaine d'équipes bayonnaises sur la douzaine de terrains municipaux. En attendant ceux de la Floride. Allons… ne soyons pas pessimistes. En cette période où demain "on rasera gratis", attendons le retour du roi soleil (n'y voyez aucune allusion…). On pourra y Plantet un décor plus propice à calmer Lapébie de nos assoiffées leaders de l'élite. Certes, elles ne sont pas Manchot, mais attention à Larrey brutal des performances au moment crucial. La saison passée on est tombé sur un Beck. Herm n'est plus là, ceux qui voudront iront prier à l'Iglesia. On sait jamais, on nous fera peut-être un Cadot ! Pujol(ie) sera la victoire…

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La situation est grave mais pas désespérée… ASB - Romagnat même combat… C'est dur de se faire un nom. Dans les hautes sphères, on ne cite pas A.S. Bayonnaise ou Romagnat, non, c'est trop simple ou le contraire, on dit Bayonne et Clermont. D'un côté comme de l'autre c'est frustrant car on pense aussitôt AB et USM. CQFD. Or, je ne sais pas la situation des Auvergnates mais elle ne doit pas être loin de celle des Basques, le budget de nos filles est loin d'égaler celui des hommes du club de la Nive ! J'ai entendu le président Lapassaitoux annoncer un bonus de 20 millions d'€ après la Coupe du Monde. Ouh la la ! Dans la répartition (équitable ?) j'espère qu'il n'oubliera pas le rugby féminin à qui "on" a promis de faire sa promotion. Car ce rugby de 1ère division féminine coûte très cher aux clubs et n'est subventionné qu'à un taux moyen. Pour l'instant, nos filles (au sens figuré) ne pensent qu'à leur prochain match à St-Orens. Leur place de leader est en danger. Finies les balades face à des adversaires dociles. On a déjà commencé les travaux forcés contre Romagnat. A St-Orens, ce sera encore plus difficile. On tombe du bagne de Toulon à celui de Cayenne. Pour faire plaisir à Roro-le-preux, un gros effort svp ! Autre situation grave mais pas désespérée, nous avons appris que notre président Césarpeynochix était un Parisien… On aura tout subi, vu et entendu. Bof, on lui pardonnera car il s'est tellement imprégné de culture asbéiste qu'il est naturalisé depuis longtemps! Son bénévolat à toute épreuve, son charisme, sa disponibilité, sa diplomatie (Assez ! N'en jetez plus ! Ah bon…) rejaillissent aujourd'hui sur tout le club. Profitons-en ! Ohé ! Place de la Liberté, pensez à nous ! Sud-Ouest place de Gaulle a tracé la piste… Car entendre gémir à mort, le soir dans la froide casemate, notre grand argentier Bibidartoutgonflex, est insoutenable et inhumain. Quant au typhon de Peyrehorazdemarex, subi par nos juniors, espérons qu'il sera sans Landes main, jeu de vilains, surtout pour Thomas…

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