HUMEUR...    
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Par
Manumilitarix
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Chronique 55 du vendredi 24 octobre 2008
     
  HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée… Pierrobotix est malade… Malgré les efforts de Motheàbeurrefix et de Bedorrouflaquetix, il ne décolère pas. Ce début d'automne 2008 de ses ouailles ne l'enchante pas. Pour le moment, les vertus cardinales de son club s'étiolent. Attention ! Elles ne se perdent pas, elles s'étiolent. Nuance. Lui qui fut un bouillant talonneur de la première équipe (c'est loin tout ça.. il avait la ligne haricot vert - moi aussi !), un très bouillant talonneur, il ne comprend pas ce manque d'énergie. Il faut vivre avec son temps, Pierrobotix. L'énergie c'est pour les discothèques ! On n'est plus sur les terrains pour ce défoncer. Parfois, même les pros qui coûtent des mille et des cents oublient que le rugby est un sport de combat. Pour leur augmenter le pouvoir d'achat on se vend à l'orange. Cela mérite un rouge ! La démesure. Pour C+ c'est l'arroseur arrosé ! Il faudra qu'il partage les matches avec d'autres. Et en 2009, TVPi va entrer dans la TNT. Attention !
Sinon, le rubi de l'abbé Pistre, du curé Legrand, du curé Labadie, du chanoine Lamarque est largement dépassé. La cuite de Mias pour soigner un mal de sinus la veille de France-Springboks en 1958 à Johannesburg (cinquante ans de cette mémorable victoire racontée par D. Lalanne dans "Le grand combat du XV de France) et de Baulon son ami de soirée, font partie de la préhistoire, que dis-je de la paléontologie ! Et quand on ose comparer les cuites champagne d'Anquetil avec les transfusions de l'ogre américain extra-lunaire, on divague sur les grandes ondes.
Et maintenant, la grosse affaire, ce sont les couleurs des maillots ! Ca c'est un problème ! On devra mettre sur les programmes, de plus en plus élaborés, "habillés par Dior", "déshabillés par…" (les dames au départ !),"parfumés par…", "chaussés par…". On n'osera quand même pas mettre "battus par…". Cela fait rigoler notre ami Pierrobotix. "Quand tu penses, Manumilitarix, que chez nous, les joueurs paient leur cotisation pour atténuer le prix des licences. On n'est pas dans le même monde !". Et pour se faire payer quelques maillots c'est la chasse aux miettes laissées par les deux clubs basques très pros. Quant à Paris, il ne vaut plus la moindre petite messe. En foot, il envoie la réserve en UEFA, en rugby, il recevra avec un faste digne de Louis XIV, les doublures toulousaines !
Là où les pros côtoient les amateurs c'est en triathlon. Il n'y a pratiquement plus de compétitions pour les seuls amateurs. Et nos vaillants triathlètes finissent dans les etc. mais, là aussi, cela ne coupe pas leur enthousiasme. Là on a affaire à de véritables sportifs.
Allons ! Pierrobotix, chef incontesté des légions asbéistes, ne soit pas trop coléreux. Vois ces mignonnes qui tiennent la dragée haute au Top 9, ses jeunes pousses qui arrivent avec un certain talent, tous ces bénévoles qui les encadrent… L'avenir sera encore vert et violet !

 

 

 

 

 

Le chef de la tribu veut mettre de l'ordre

 
   
Chronique 54 du vendredi 17 octobre 2008
 
   

HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée… C'est la crise. On s'agite, on crie, on siffle (les bières et l'hymne), la corbeille déborde (pas de cèpes), c'est la crise... Rougetpasfraix de Lillederex est monté de Marseillix à Parisbasmatix pour se faire huer, c'est la crise… La porte grince (de populisme), Nicococoricox vitupère, Domenex rigole, c'est la crise… Les footeux avertissent d'une grève, les rugbymen les approuvent, les coupes européennes ovaliennes ne tournent pas rond pour nos équipes pourtant prestigieuses, c'est la crise…
Les antennes de relais téléphonique envahissent le paysage (à St-Esprit il y en a deux sur une résidence à deux petits petons d'une crèche et d'une maternelle !), les éoliennes bruissent près des hameaux où les résidents parisiens du week-end ont interdit le chant du coq, le TGV va nous coûter une fortune pour quelques minutes grappillées, c'est la crise… Quand les équipes du Top 14 se déplacent en avions privés, descendent dans les deux étoiles (minimum), que leurs dirigeants savourent les menus des étoiles michelin, les filles du Top 9 sandwichent et couchent dans l'autocar ! C'est la crise… Combien ça coûterait à la Feufeureu d'allouer une prime de 5000€ aux équipes du Top 9 ? Une bagatelle. Mais en cette période de double élection présidentielle c'est la crise…
Comme pour la guerre du Golfe, des tas de spécialistes montent au créneau pour nous dire que l'imprévisible était prévisible, c'est la crise… J'ai l'arthrose qui me taraude l'échine, ma mémoire a des ratés, ma vue baisse et ne distingue que les jolies filles, le diabète et le cholestérol guettent la moindre défaillance, c'est la crise… Les cèpes se font rares, les prunes sont légions sous nos pare-brises depuis la dernière plantation de nouveaux parcs-mètres, c'est la crise…
La pelouse de Jean-Dauger s'émiette sous l'eau et les crampons, celle des remparts manque d'eau et les genoux s'éraflent, c'est la crise… Mon banquier se frotte les mains et ouvre ses coffres aux mannes étatiques après les avoir prestement vidés, mon porte monnaie, gît, la panse ouverte, dans l'attente de l'ouverture d'un resto de l'euro pour retraités à la dérive, c'est la crise… Colucheguevarax nous est montré sous un aspect déchirant pour avoir voulu troubler la quiétude de nos imbus politiques, Guillaumix est emporté par le tourbillon de la vie moderne, c'est la crise… Mes dieux font la sourde oreille, se cachent sous des lunettes noires, leurs VRP sont à court d'argument, j'ai l'âme en peine, c'est la crise… J'arrête là mes divagations… Pas trop tôt, sinon vous piquez une… crise !
Heureusement ce dernier dimanche nos valeureuses rugbychesauxyeudoux nous ont régalé d'une belle victoire à Baigorridebruax avant d'aller goûter à la moutarde des Dijonnaises. Mais là aussi, après la réception majestueuse des Nafaroak, certaines (et certains) ont connu la… crise de foix. Décidément…

   
 

Réunion de crise chez le président rugby

   
 
       
Chronique 53 du vendredi 10 octobre 2008
                                         
  HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée… On n'est pas loin, toutefois, de l'extrême gravité. Un entraîneur de haut niveau, dont on taira le nom par pure charité sportive, a dit samedi dernier : "On n'est pas là pour faire du jeu, mais pour gagner ". Et on a réduit le Top 16 en Top 14, pour en arriver là ? Au 4e Top, c'est l'heure de l'absurde. Moi qui aime le sport pour le spectacle, je peux avaler mes désirs et ma carte de sociétaire ! On serait en droit d'attendre autre chose que cette pensée d'un entraîneur hautement compétent au prix où est Canal+ et le satellite. Fini le jeu à la bayonnaise, à la catalane, à la lourdaise, à la toulousaine ?… Exit l'esprit d'entreprise, la prise de risque. Il faut gagner, c'est tout. Ainsi, on attend la faute de l'adversaire pour marquer un essai de raccroc, on tape de sempiternels coups de pied pour garder le ballon dans l'aire de jeu (sic). Ainsi la monotonie s'installe. Vous zappez d'un match à l'autre et vous assistez au même scénario… La lassitude m'endort. Heureusement, j'ai le recours du rugby en direct, et dimanche au stade Jean-Dauger (le bien nommé !) le premier essai des Urrugnards avec je ne sais plus combien de passes, prend des allures de légende, hors caméras. Les Asbéistes, par contre, aux abonnés absents, m'ont ramené brutalement au ras des pâquerettes… De surcroix, comme dirait Jésus Garcia, j'apprends qu'il y a tollé parce que le Stade de la vierge rouge va faire l'impasse sur son match contre le Stade de la blanche rosette ! Pourtant, plus tard lors du grand tournoi des Six Nations, certains clubs se passeront de leurs internationaux. Alors où est le mal ?
A propos de télé, et pour changer carrément de sujet, si M. Amstrong revient sur le Tour, je fais la grève du petit écran. Ah mais ! Et pourtant, je suis dopé au Tour depuis mon enfance…
Que vous direz-je de la décentralisation du match du Top 9 ASB-Lons ? C'est désespérant et réjouissant à la fois. Désespérant, car l'élite nationale féminine mérite de fouler la pelouse d'honneur de Jean-Dauger (il n'aurait vu aucun inconvénient le beau gosse !). Il est vrai aussi, que son état (la pelouse) n'est pas de la première fraîcheur. A qui la faute ? Le débat est ouvert… Après la tribune tremblante, la pelouse miteuse ! Réjouissant, car faire goûter le rugby féminin sur les terres bas-navarraises aux machistes du coin (il y en a partout) peut faire inverser les tendances… Ce n'est pas la première fois que nos Euskariennes se décentralisent. La saison passée, nos rugbywoomen foulèrent l'herbe d'Ustaritz avec succès. Cette fois, elles espèrent faire brouter celle de Baigorry à leurs amies de Lons. Réjouissant de constater également que les terrains bayonnais sont sursaturés. Cela prouve que le sport prend une ampleur bien réjouissante à défaut de structures convenables.
Et puis quand même, un déplacement à Baïgorry c'est plus calme qu'un voyage en bus en Isère en deux jours. Arricaucocox ne reviendra pas courbaturé pour reprendre son travail, son Petit Travail Tranquille, comme disait l'ami Henri Génès, le pilier tarbais…

                                         
"On n'est pas là pour faire du spectacle"…
 
                                 
Chronique 52 du vendredi 3 octobre 2008
       
HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée… Assez ! J'en ai la berlue ! De quoi ? Des ralentis de droite, de gauche, du milieu, d'en haut, d'en bas, des caméras à têtes multi-chercheuses qui fouillent la mêlée des gros cubes, se délectant des oreilles en chou-fleur, de la moindre trace de sang, etc.. L'essai y est… il n'y est pas.. Ah oui… Ah non… Mais oui… il y est, on le voit bien avec cette caméra… Ouf ! Et l'arbitre, dans tout ça ? Il n'a que ses deux yeux et une fraction de seconde pour se décider. Là, en rugby, la vidéo est très utile. Par contre, sur les essais marqués sur des en-avant flagrants, elle est absente. A revoir…
En foot, la polémique s'installe : Vidéo ou pas vidéo ? La balle a-t-elle franchi la ligne ou non ? OK, la vidéo pourrait être utile, mais qui va la demander la vérification en vidéo ? L'arbitre qui a refusé ou accordé le but en toute bonne foi ? Les joueurs ? Les entraîneurs ? Le public ? Pourquoi pas le concierge ! A moins qu'on donne les pleins pouvoirs à un 5e arbitre assis devant son écran de télé et qui alerterait l'arbitre de champ. Déjà que le foot français ne va pas très vite, bonjour les attentes interminables ! En Italie ou en Espagne, on n'aura pas fini d'avoir des contestations, des palabres et réclamations de tous ordres ! Vous avez arbitré, vous ? Moi, oui. En foot, il faut avoir le réflexe rapide. Je me souviens, il y a des lunes, d'un match de barrage, à Beaulac-Bernos avec l'Elan, où je n'avais eu la chance de garder mon anatomie intacte que grâce à la protection des colosses Laurent Laforcade "la lune" et Popaul Galé "Jean Gabin" qui avaient encadré ma sortie du terrain ! Après de telles péripéties on est plus compréhensif pour celui qui était naguère habillé en noir. Tout un symbole ! En rugby, de toutes façons, les 14000 spectateurs venus faire la fête à Jean-Dauger ne s'embarrassent de ces petits détails. Ils sont là pour se retrouver entre amis. C'est déjà une réussite. Et, en plus, cette saison "ils" gagnent !
Par contre, j'ai appris quelque part, qu'Ericfilsdepaulux ne sera pas le bienvenu chez les restaurateurs en faisant jouer les matches à 14 H 30 ! Il est vrai que celui qui a fait faire un bond énorme au rugby à la télé s'en fiche, car il l'a dit dans une interview, "sa maman est la meilleure cuisinière du monde ! ". A la Sétoise ! (pour les initiés).
Et l'A.S.B. dans tout ça ? Elle va bien merci. Une seule défaite sur cinq équipes engagées c'est un bon bilan. Avec en exergue le rajeunissement de l'équipe première qui atteste le bon travail de tous nos éducateurs. Sans oublier la performance des doublures féminines face à Arcachon.
Dimanche (s'il fait beau !) nous irons à Jean-Dauger assister au retour d'Urrugne pour un derby pas du tout joué d'avance. Après avoir libéré la corniche dimanche dernier les Urrugnards viendront pour conquérir la capitale ! Espérons que nous résisterons avec succès… Sinon Fredlefortix et Jeanneaudelavandix leur ont promis une séance Télé avec les erreurs qu'ils auront commis avec moult ralentis à la clé commentés par le journaliste Lebraillardix et le consultant Pierrotatoufox. L'horreur, quoi !

Manumilitarix

   
 
           
 
Chronique 51 du mercredi 24 septembre 2008
   
 
La situation est grave mais pas désespérée… Y'en a marre… Avec ces nouveaux horaires, ces nouvelles règles, ces nouveaux serveurs (?) je ne sais plus où donner de la tête en rugby comme en foot. Et quand vont arriver sur la planète rugby Orange, Neuf, SFR et Tutti quanti, alors là çà va être la grande rigolade ! Et pourquoi pas revenir à l'ancienne, avec des matches à 11 H après la messe. C'était la grande vogue dans les années 50 (que c'est loin tout ça…) en basket. Les derbies entre Vigilante et Elan, Chérubinots et Stéphanoise, Goélands et Rougets se jouaient ainsi devant de très nombreux spectateurs. Et même l'Aviron jouait à 11 H sur le terrain de basket sis sur l'emplacement actuel des nouveaux vestiaires. Comme dit mon voisin de la tremblante "Tu déconnes…". Pas sûr… J'ai lu également un titre "Rugby à l'ancienne" pour sanctionner le score 5-3 de Perpignan. C'était si terrible que ça, le rugby ancien ? Moi, je me souviens de rencontres où l'on marquait beaucoup d'essais, de jolis essais et où on laissait les coups de pieds pour les footeux. Si l'on s'en réfère au score, il y a dans le rugby moderne des soixante points marqués (pour les deux équipes) avec aucun essai ! Vendredi soir, à Dax, quatre minutes de jeu, quatre pénalités… Voilà une bonne "entame" de match ! Il me souvient le mot de l'international Edmond Elissalde : "Je ne vais plus au match. L'autre jour à St-Léon, cinq minutes trois coups francs, je ne prends plus aucun plaisir". L'aimable "Monette" ignorait le mot pénalité. Un grand club (je tairai le nom par charité sportive) vient de déclarer forfait en Reischel. Il manquait de piliers ! Pourtant il ne sont pas avares en piochant les meilleurs joueurs des clubs modestes. Pendant ce temps, la Ligue professionnelle de rugby s'est réunie récemment pour discuter de son futur président. Elle ferait bien, avec la Feufeureu, de se pencher sur ce problème importantissime des nombreuses ententes entre petits clubs qui dénote une certaine désertion à partir d'un certain âge. Il y a pourtant de l'abondance dans les écoles de rugby. Un bon maçon vous le dira, pour faire un immeuble solide il ne faut pas rater les fondations. Ailleurs, chez les "grands" encore, un président va être sanctionné car il confond les rôles de président, d'entraîneur et de directeur sportif. Il me fait penser al Señor Pitterman, qui faisait de même à l'Alavès de Vitoria. Total, après avoir côtoyé les sommets européens, le club est descendu en Segunda, avec les caisses vides, et frôlé la 3e division ! Bon, j'arrête de "décon…" comme dit mon ami qui Larrèdedetementemx. L'A.S.B. me réjouit pour son caractère familial, sans tapage, avec une ambition énorme celle de faire découvrir le sport, faire "aimer le rugby", dixit Cherguy, à un tas de jeunes de la rive droite et d'ailleurs...
 

Ah ! le rugby à l'ancienne… tout à la main !

 
Chronique 50 du jeudi 18 septembre 2008
 

HUMEUR

La situation est grave mais pas désespérée… Non, je ne vous parlerai pas pour la énième fois des déboires des installations sportives bayonnaises sinon pour vous dire quand j'entends les pharaoniques chiffres avancés pour le futur TGV (à l'arrivée il s'agira du double, comme d'habitude…) il y en aurait des terrains de grands jeux avec tribunes et vestiaires ! Au fait, j'ai remarqué moi aussi, que les installations annexes de La Floride (bancs de touches, tableau de marque électronique, etc…) manquaient terriblement. Il n'y a que le plateau de vidéo qui fonctionnait à plein avec deux cameramen sur son faîte, Biadosàmoellix est venu à la mi-temps, fignoler les règlages. Là, au moins, on pensait, justement, qu'on assistait à un match du Top 9. Sur le terrain aussi. Malgré la défaite, nos Basques ont démontré des qualités qui peuvent leur valoir un avenir meilleur. Qu'elles se rassurent : Les autres promues ont ramassé de plus belles vestes ! Elles sont habillées pour l'hiver ! Sassenage chez lui a pris 34-18 contre Montpellier et Dijon est revenu de son déplacement à Caen avec un cinglant 65-0. Dimanche, les nôtres auront l'occasion de se racheter face à Rennes. Espérons-le. En général, le rugby actuel, que je n'oserai pas de nommer "moderne" se lance résolument dans un festival de coups de pied. Bon, avouons-le, il y a aussi des équipes qui se lancent dans l'offensive, rares mais elles existent, si, si… En France, on a tendance à contourner les règles. En rugby comme ailleurs. Moi, ce qui me plaisait dans les nouvelles, c'était celle du bras cassé qui prenait la place de quelques pénalités. Vlan !, c'est la seule qui n'a pas été retenue. Je dois avoir l'esprit tordu… Faudra faire avec. D'ailleurs, dimanche au match des filles, l'homme en orange a permis aux "maouss" catalanes quelques libertés des anciennes règles. Avec le sourire… Nous étions tout de même en Top 9 ! Ceci dit, les visiteuses ont bien mérité leur victoire. Nous irons prendre notre revanche en terres catalanes ! On peut toujours rêver… Dans un autre rayon, l'ami Bibiprèsdesessoux nous a présenté un bilan équilibré lors de l'assemblée générale. Comment a-t-il fait ? C'est un équilibriste de grande classe. Il va passer bientôt au plus grand cabaret du monde. Quand Brive (président Sébastienv'la duboudinix) sera en tête du Top 14… Ne souriez pas, Bibi a fait des prouesses et en fera encore. Et ça devient de plus en plus difficile avec le prix du baril qui a augmenté (il baisse, ce qui théoriquement devrait donner des prix de bus plus bas pour la prochaine saison !). Voyez le nombre de clubs qui affichent un bilan déséquilibré. Dans quelques temps, ils auront mis la clé sous la porte et l'on pourra aller voir les Anglais, Sud-Africains, Argentins, Américains Roumains, Australiens de notre beau rugby national… En attendant, plus terre à terre nous irons voir (où ? ça c'est une autre histoire…) nos garçons contre Pont-Long pour le premier match de championnat et nos filles contre Rennes pour leur second. Avec parapluie, bérets, bottes et barque ?

 
 
   
Chronique 49 du jeudi 11 septembre 2008
 

HUMEUR

La situation est grave mais pas désespérée… Quand reverrai-je, de mon Pique natal les folles envolées du félin aérien Blancothérapix, qui me rappelle le Daugerix aussi félin mais plus puissant, l'élégant Bonifacex, le petit Codornioux science du cadrage, les puncheurs Sellagenaix et Bélascainix… Mieux que les monts monstrueux des mauls me plaisent les arabesques de mes attaquants de naguère, voire d'antan… J'ai aimé le reportage accordé au Biarrot (je verse dans l'œcuménisme, cela doit être l'âge…) Serge Blancothérapix par C+ la chaîne des riches. Autant dire que les infortunés, souvent les plus âgés qui ont connu les génies précités, n'auront pu le voir. Et c'est dommage. Pour les plus jeunes, ils sont incrédules : "Quel est donc ce rugby pétillant que l'on pratiquait autrefois ?" Certes, il voit encore des essais de cent mètres (rarement) mais c'est dû plutôt à des erreurs de défenses qu'à des envolées pas tout à fait préméditées mais savamment mûries dans des esprits tournés vers la fantaisie, l'insouciance du jeu, au plaisir de donner du spectacle. Bien sûr, naguère, il y avait aussi des combats de bourriques, mais elles étaient sympathiques avec quelques gnons qui pimentaient les luttes souvent fratricides… Après le match, la réunion autour de la buvette de Manolo Pérez ou chez Fort réconciliait tout ce petit monde. Maintenant, après les avoir appellé les "3 e mi-temps" on les nomme "réceptions d'après match" où on arbore plutôt le nœud papillon que le marcel (débardeur pour ceux qui sortent d'ENA) ! Tournons-nous vers l'avenir… Vers ces jeunes filles et femmes jeunes qui osent imiter leurs seigneurs et maîtres en chaussant les crampons du "rubi" (comme disaient l'abbé Pistre et la famille Spanghero). A Bayonne, elles sont parvenues au sommet de la hiérarchie. Depuis 1992 et l'époque de Carole Mélix, que de chemin parcouru. Christelle Ihitsiague reprit le flambeau et en 1999, la jeune Sandrine Jauréguiberry est devenue la première basque internationale. Depuis elle a fait des émules ! Mais elle est toujours solide. Elle le prouvera dès dimanche en tête de mêlée contre les championnes de France. A nous d'encourager toutes ces passionnées de ballon ovale en espérant que Delphinex ou Celinex nous régalent de ces folles cavalcades dans le style de Blancothérapix et Daugerix. Mais si, mais si, elles e, ont réalisées de très belles la saison passée…

"L'adaptation s'est vite faite entre anciennes et nouvelles" dixit Biadosàmoellix "
 
             
               
Chronique 48 du jeudi 4 septembre 2008
 
HUMEUR

La situation est grave mais pas désespérée… La nouvelle saison nous attend, sournoise, au second virage de septembre. Elle va tomber comme les feuilles d'automne. Les fournitures scolaires coûtent cher dit-on, fort justement. Que dire des fournitures sportives pour la multitude de clubs amateurs de toutes disciplines, ignorés superbement des "grands" sponsors. A l'A.S.B. nous n'échappons pas à la règle. Cette saison encore plus que d'habitude. Notre trésorier Bibiprésdesessoux se fait de tels soucix qu'il est près à changer de nom. Bibifricotinlividex lui irait bien ! Césarpeynochix a beau lui dire que tout va bien, il voit toujours sa cassette aussi vide. Sportivement parlant, nous avons un nouvel arrivant, Gonzalodevichix ayant pris un repos bien mérité. C'est donc Fredlefortix qui a bien voulu accepter d'épauler Janeaudelavandix dans la dure tâche de canalyser l'ardeur de nos gaillards d'avant. Nous lui souhaitons bonne chance. Surtout avec les nouvelles règles. Il faudra bientôt sortir de polytechnique pour comprendre l'inextricabilité réseau de leur labyrinthe ! Moi j'y renonce avec mon simple certif' de l'université de Piquessarix.
J'entends, chez les machos (et ils sont nombreux chez nos soi-disant "grands" clubs" : "Les filles, personne n'en veut !" Grands dieux ! Pas moi. Moi, j'en veux ! Car, entre le faciès patibulaire de nos gaillards d'avant et le minois charmant (et le reste) de la plupart de nos joueuses, il y a longtemps que j'ai choisi ! Sans oublier qu'à leur niveau d'élite, le jeu qu'elles fournissent est de très grande qualité. Vous pourrez le constater contre le champion de France le 14 septembre.
Sont-elles devenues les nouvelles pestiférées condamnées à la porte de St-Simon (rue des Basques pour les non-initiés) défenseur des lépreux ? Elles s'entraînent (et devraient y jouer quand le terrain d'honneur n'est pas pris) les mardi et vendredi sur le synthétique de la rue Tour-de-Sault. A 20 H. En principe, car lorsque les espoirs "bleu de Lourdes" débordent, il est plutôt 20 H 30 ou plus. Voyez à quelle heure, ces jeunes femmes rentrent chez elles. Ajoutons qu'elles sont, elles, toutes bénévoles. Comme tout le monde d'ailleurs chez nous. On ne peut pas dire que l'on coûte cher à la société bayonnaise ! Nous aussi nous avons enregistré quelques rentrées de choix, surtout chez les filles. La preuve qu'elles se plaisent chez nous. Allons, il n'y a pas que des méchants en ce monde…
Notre assemblée se réunira le 11 septembre. Avec, paraît-il, du beau monde à la tribune, dont, bien sûr le maire-députix Grenetix et le jeunôt Jausseaudecolognix, mais aussi le président de la FFR lui-même (qui connaît bien la casemate) le Camoudenavarrix et ses fidèles vigiles Damestoiduboucox et Baliracdibustix. Endosseront-ils les costumes d'Harpagonix ou de Cresux ? Les paris sont ouverts…