HUMEUR...
Chroniques de 1 à 25
Par
Chroniques 26 à 38
Manumilitarix
Chronique 62 du mercredi 10 décembre 2008
   
  HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée… Vous avez vu ? Samedi soir on ne savait où donner du portefeuille et de la tête ! Nous étions sollicités par le Téléthon, par du rugby coupe Mickey (dixit l'ami Guylanneufix), du basket, de la boxe, heureusement pour lui, le foot s'était vu interdire le Didier-Deschamps. En plus d'un don d'ubiquité il fallait être Crésus pour répondre à toutes les sollicitations ! Mais chacun sait que le Basco-Gascon est riche… En quoi ? J'ai mal entendu…
Sur la pelouse bénie (ô combien) de Jean-Dauger (interdite) on a quand même joué samedi. Va comprendre ! Les pro jouent-ils en chaussons ? Je vais finir par croire que le stade n'est plus municipal. Mais alors il faut le dire. Plus de cachotterie. On le donne aux Pro et qu'ils se débrouillent. Comme à Biarritz… pas folle la guêpe Borotraderiderax !
Nous, les poilus, les sans-grade, les culs-terreux nous avons eu droit dimanche à la magnifique (sic) pelouse du Christian-Bélascain. Notre trésorier Bibiprèsdesessoux se faisait du souci car sur le Saint Thetic point de recettes entrées et buvettes. On ne peut pas dire "on va faire la quête comme en 1920" car, à l'époque, l'ASB avait son propre stade à Anglet-Cinq Cantons, le stade Joseph-Compan du nom du premier pilier capitaine, avec des tribunes en bois de belle allure ! Finalement on nous a installé une guérite dans cette enceinte militaire et on a sauvé une partie de la recette. Sur le terrain, nos joueurs ont failli perdre un match à leur portée et sauvent in-extremis le nul. L'ami Pierrorobotix, désorienté par l'absence de 'tremblante" semblait un peu perdu au milieu des immenses remparts !
Pour ajouter un petit chapitre au projet de match à Bordeaux, pourquoi aller jouer à Lescure ? Allons carrément au parc des princes. On fera des économies, les panneaux Afflelou sont déjà installés pour le PSG. Et puis pour un voyage dans la capitale, il y aurait légion de candidats. Un avant-goût de la finale au Stade de France ? Utopique va !
Et notre pilier Mario Gimond, reconverti en boxeur comme le fit en son temps Vincent Moscato ? Dans la bonbonnière de Robert-Caillou où l'on refusât du monde, il a fusillé sans sommation un Toulousain tout étonné de son court séjour à La Floride !

Des débuts réussis pour notre ex-rugbyman…
   
 
                           
Chronique 61 du jeudi 4 décembre 2008
 

HUMEUR...


La situation est grave mais pas désespérée… Top 14… Top 9… Pas de jaloux tous à la trappe ! La comparaison s'arrête là car, passe encore pour nos féminines, véritables amateurs, mais pour les deux autres, aux budgets de plus de 10 millions d'€ - une paille au pays des Restos du Cœur – ça fait un peu désordre. Curieuse coïncidence que celle qui faisait rencontrer à nos représentant(e)s les meilleures équipes du rugby actuel ! Ne l'oublions pas… Car on peut se gausser des 60 points encaissés mais les adversaires n'étaient pas des rigolos… Bon, je vous le concède, le standing passé ou retrouvé de nos hommes et de nos clubs (je rigole quand on nous parle des Basques, où sont-ils ?) méritait un tout autre comportement, mais on fait avec ce qu'on a. Gonzo, en particulier, ne pouvait transformer en quatre jours, même avec l'apport vivifiant du courant hendayais, des sénateurs, certes combatifs, mais trop bien installés dans des fauteuils moelleux, en fringants cavaliers.
Quant à nos jolies gazelles, ce n'est pas leur faute si elles sont jolies les filles de chez nous (la la la), de belles filles certes aux caractères bien trempés mais sans trop de superflus. Alors qu'en face c'est le retour aux valeurs de Renoir voire de Botero. Comme on disait chez moi dans le temps, il y a de quoi toucher. Avec ça que les "avantes" de Montpellier jouaient fort bien au rugby moderne, avançant droit debout pour libérer d'excellents ballons. Sur une autre pelouse on aurait pu espérer mieux mais dans le bourbier de St-Léon, indigne des deux Jeannot, Dauger et Mailharançin réunis, nos féminines étaient battues d'avance.
A noter que la petite éclaircie de vendredi avait autorisé l'ouverture des terrains bayonnais… les trombes glacées de la suite anéantirent tous les espoirs et il n'y avait plus personne dans les bureaux… C'est encore à La Floride que l'on s'est le moins sali, curieux non ?
Je n'avais pas la berlue lundi dernier… J'ai eu quand même peur… J'ai bien regardé le calendrier… Ce n'était ni le 1er avril ni les Saints Innocents… Donc ce n'était pas une blague : J'ai lu que nos proches voisins vont peut-être aller jouer contre Toulouse à… Bordeaux ! Grands dieux, que l'on voit grand ! Moi, j'aurai préféré aller à Anoeta, où les oasis de tapas foisonnent, au lieu d'aller goûter à la froidure anonyme de Lescure… Mais l'affaire n'est pas encore conclue… Il y a bien sûr, les vieux abonnés qu'il faudra transporter à 180 km de St-Léon, mais, surtout, il faudra prendre en compte l'avis des commerçants et cafetiers bayonnais… Et ça c'est pas gagné d'avance, croyez-moi !
En attendant, nous ne savons pas où nous recevrons Sévignacq dimanche… Probablement au Saint Tétic. A moins que nous allions à… Aguiléra ou à André-Maye… Pour le moment les terrains bayonnais sont fermés. Sauf celui de la piscine. Un comble ! Alors ? Un report ?

La nouvelle frappa le doyen de plein fouet…

                           
Chronique 60 du jeudi 27 novembre 2008
 
  HUMEUR...

          La situation est grave mais pas désespérée… Skrela, Yachviki, Arnau… même combat... Ils ont laissé quelques points à la pointe de leur chaussure. Ca arrive au meilleur, n'est-ce pas Jakes ? Quoique ce dernier soit, c'est bien connu, le meilleur de tous. Sinon quel fiasco pour les amateurs de pénalités ! "Avec un peu de chance dans les coups de pied, on pouvait gagner". La vaste blague… On a été tellement supérieur… Les Australiens m'ont contredit. J'adore ça, être contredit… sauf par Mayi, mais ça c'est une autre histoire qui ne vous regarde pas. Quoique vous soyez logés à la même enseigne ! Ils m'ont contredit et j'en suis fort aise. Ils ont marqué un essai en bout de ligne ! C'est pas vrai ? Eh oui, tout arrive. Après ça, vous pouvez envoyer tous les Chabaldesdéb's au charbon, cela ne réjouit que les amateurs du jeux du cirque. Pouce levé pour le sympa Goliath (au demeurant charmant garçon) et pouce baissé pour le vilain David.
          Un nul au petit trot pour les footeux nationaux… RAS.. En rugby si on laisse filer le match, c'est-à-dire si les pros prennent le match sous la jambe, on prend une raclée. Si, en foot, on laisse filer, on risque un misérable nul, au pire une "petite" défaite. Dans un cas comme dans l'autre on s'ennuie, surtout devant la télé où l'on n'a pas droit aux pompom-girls, aux chanteurs, aux mascottes, aux facéties des animateurs, etc.. De surcroît, en foot on n'a plus droit non plus à l'humour impayable de Domenecheveuxblanx qui ne nous narre plus ses histoires de famille – comme naguère fit Robert Lamoureux. C'est la crise…
          En attendant qui est second du championnat ? En attendant mieux… C'est Etcheletdebrebix de chez Passionimagex, qui le clame à qui veut bien l'entendre. Nous, on veut bien lui faire plaisir, il nous renvoie souvent l'ascenseur.
          Moi, pour me régaler, si l'on peut dire, je vais voir les matches des filles (macho va !) et les matches des écoles de rugby. L'autre dimanche sur l'esplanade de Glain, nos bambins et bambines nous ont offert un spectacle qui réconcilie avec le jeu. Bravo ! Pour les grandes, j'espère que dimanche, malgré les absences de Jaug, Bebe et Biadosàmoelleix, qui se dorent au soleil après une épuisante semaine de raid en Réunion, on se régalera si le temps le permet…
          Aupa Gonzo ! Tous nos voeux de réussite accompagnent la nouvelle mission confiée à l'ami Gonzodevichix. Nous sommes fiers de sa promotion. Sa tâche est loin d'être facile mais avec l'aide de Rodrigueatudupiperrax il va réussir. Foi de Manumilitarix j'en suis convaincu. Il n'a laissé que de bons souvenirs chez nous ! Il sera le bienvenu à la casemate pour fêter sa réussite. Aurrera Gizon !

En partance pour Byzance-Aguilerix…
 
Chronique 59 du vendredi 21 novembre 2008
   
    HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée… On ne gagne plus – ou si rarement – en envoyant le ballon "derrière" où le premier centre vendange les occasions avec une maestria de vigneron (souvent c'est un 2e ligne voire un pilier anti-filiforme pro-obèse) pour refaire une "fixation". Ces tentatives d'ouvertures d'un autre âge sont des proies faciles pour des défenseurs appelés "faucheuses", "mitrailleuses", "avaleuses", j'en passe et des moins bonnes, avides du moindre ballon égaré pour prendre à revers des "attaquants" désorientés. Les aimables autant que naïfs îliens du lointain Pacifique, innocentes victimes, en ont fait l'amère expérience, les Biarrots aussi à un degré moindre. Et que dire de ces sorties (?) de mêlées où on ne sait si les avants jouent à dix avec l'intrusion du demi de mêlée adverse qui se mêle de tout et de rien. C'est la pagaille orchestrée, l'anarchie. Et pendant ce temps, dans les gradins, ça chante, ça danse, ça ri dans le plus beau style Brel… Comme au cirque romain. Moi-même je me prends au jeu, additionnant les "cartons phénoménaux", les "caramels monstrueux". J'ai même lu que Chabaldesdébs' avait justifié sa réputation dès son entrée, par un "colossal renversement" (interdit si j'en crois le règlement). Mais c'est Chabal, donc c'est "colossal". Bien, et à part ça ? On se réjouit également de la victoire de notre école de rugby au récent tournoi à la mémoire du dévoué Mattin Duhalde. Ca c'est plus frais, plus réjouissant…
A propos de jeunes pousses, je me suis régalé dimanche matin, malgré la froidure et le plafond bas, aïe !, à voir les efforts des jeunes rameurs du Sud-Ouest de Mimizan à Hendaye via Peyrehorade sur le plan d'eau de l'Adour du pont de l'autoroute à la Nautique. Nos cousins de la vénérable Société (créée en 1875, c'est loin tout ça…) ont organisé la chose avec leur talent coutumier, autour du président Lissardinex et de Georgesaistoux plus connu mondialement sous le vocable de Yoyeuxdeperdrix. Dans les remous des piles des ponts, ces jeunes gens et filles, rageurs sur leur frêles huit de couple dépensaient toute leur énergie pour défendre leurs couleurs dont ils peuvent être fiers quelles soient basques ou gasconnes. J'ai appris que ces jeunes pousses, même des clubs que l'on dit huppés, lorsqu'elles se déplacent, participent aux frais de voyage. Et dire qu'un mécène à la grosse loupe dépense à tout va pour engraisser de beaux athlètes aux jeux du cirque ! Ont-ils seulement leur carte de sociétaire ? Ah ! si Monette revenait… L'aviron reste un sport où on est loin d'être attiré par le chant des sirènes fortunées… Hélas !
Dimanche nous allons retrouver nos amis lointains d'Hasparren. Que de souvenirs ! De matches gagnés ou perdus, suivant son camp, à la dernière seconde contre le cours du jeu. Celui-ci promet d'être aussi serré que ses prédécesseurs… Pour certains supporters bayonnais il y a également la perspective d'un salmis de palombes dans quelque auberge pour se mettre en bouche. Heureux mortels… Y'a que le "ruby" cher à Lucien et Walter pour valoir de tels rapprochements…

Sur la berge de l'Adour, pendant que les petits rament, les grands…
     
 
   
                                       
Chronique 58 du vendredi 14 novembre 2008
     
HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée… On les a eu ! La France respire. Preuve que le cas n'était pas désespéré. Ces Argentins "qui ne savent pas jouer au rugby" on les a eu ! Le paradoxe est qu'ils nous copient. Donc comme je l'ai lu quelque part "s'ils ne savent pas jouer au rugby" (lequel ?) c'est que le maître n'est pas très bon non plus ! CQFD… Moi, je me suis ennuyé tout en pensant qu'on avait inventé des nouvelles règles pour améliorer le spectacle. J'ai du rater un épisode ! L'embêtant c'est que l'on joue tous – sauf les écoles, jusqu'à quand ? - comme les toctoc 14 et que – comme disait le grand Alexandre Breffort – l'ennui vient de l'uniforme oté. Au fait l'uniforme quitté par le beau Serge fait des envieux et l'on assiste à une guerre de succession qui s'apparente à quelques mauls acharnés pour la conquête d'un simple ballon qui n'est même pas rond comme le signale l'ami Piroulet-Vaur dans son match de rubi ! Curieux quand même de lire que si Sergesaistoux va reprendre le B.-O. en main avec Lolomoustachux – que d'heureux souvenirs… - la Ligue pourrait revenir, afin de mettre tous les candidats d'accord, à Marceloumalinex… Les vases communicants en quelque sorte.
Là où je me suis régalé – excusez la trahison en changeant de ballon – c'est en voyant les petits Irunais éliminer les grands Madrilènes de la Coupe du Roi (il faudra songer à débaptiser la coupe de France, Nico quelque chose…) à Bernabeu. A n'en pas croire ses yeux ! Le Real Union (1 million et demi de budget) faire tomber le grandissime Real Madrid (400 millions de budget) c'est inespéré pour les supporters "txuri-belz". Reste à présent à espérer la venue de Titi Henry et du Barça au Stadium Gal pour refaire la fête entre Irun et Hondarabia !
La situation est grave mais pas inédite… Le derby de l'Adour a tourné en faveur de nos amis angloys. On ne va pas en faire une maladie surtout qu'avec Alzemerix qui nous guette on l'aura vite oublié à condition de se rattraper aux dépens des Mixains. Mais là rien n'est moins sûr. Avec la pluie qui nous rafraîchit depuis trop longtemps il serait étonnant que Bayonne ne ferme pour dimanche tous ses terrains qui semblent être construit sur des marécages. Passe pour les barthes constamment inondées autrefois du Grand Basque proche l'Adour ou de la Floride proche la Nive, mais pour St-Léon, proche des hauteurs de Marracq, on peut se demander ce que cache son sous-sol. Un trésor pas assez enfoui ? Des geysers contenus ? Pas du pétrole tout de même ? Heureusement (sic) nous avons le Saint Taitic. Une aubaine… sauf pour les spectateurs. A moins de faire jouer le match sous la pelouse… Ah ! Si Bachelaurierrosex pouvait nous bayer quelques subsides pour réparer nos pelouses baveuses et ériger quelque modeste tribune…
Vous avez vu ? Il paraît – mais que ne dit-on pas – que notre panorama 2008-09 présentera notre équipe dirigeante en grande tenue de gala. Ce que l'on ne précise pas c'est que cette équipe inverse les facteurs – pas étonnants sous les règnes de Jojohavanix et Arricocox de l'armée pététiste – en prenant d'abord le réconfort et ensuite, s'il y a du temps, un peu d'effort après la sieste…

                           
L'envoyé de Bachelaurierrosex sur les chemins de…
 
Chronique 57 du vendredi 7 novembre 2008
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La situation est grave mais pas désespérée… Non seulement nos féminines ont joué sous une pluie intense, devant un public frigorifié et trempé comme une souche, sur un terrain synthétique, face à une des meilleures équipes du Top 9, mais encore elles ont subi les obligations d'un contrôle anti-dopage ! Ah mais ! On ne plaisante pas avec le règlement ! Scrogneugneu ! L'histoire ne dit pas si les intervenants ont patienté 90 minutes sous la flotte afin de surveiller si les présumées coupables ne s'échappaient pas par une porte dérobée. On ne sait jamais ! Curieusement, Biadosàmoelle et Arricaucocox ont été épargnés. Qui a dit heureusement ? Ca va pas non ? On ne contrôlait pas les taux de chichons, gras doubles et autres cochonneries mais des produits plus sophistiqués. Des produits dont on ne connaît même pas le nom à l'ASB. Ailleurs, je ne sais pas. Vous vous rendez compte ? On n'a pas de quoi payer l'hôtel à nos filles lors de leurs déplacements dans les lointaines contrées de l'hexagone alors leur payer des dopants qui doivent coûter les yeux de la tête ! Faut pas charrier.
Parfois, contre Caen, les Basques de l'ASB ont été prises à leur propre piège quand elles annoncent la tactique en touche en euskara. Eh oui… c'est que dans le camp caennais il y a une Basque pure race, Danièle Irazu, depuis longtemps pilière de l'équipe de France, qui n'a pas oublié sans doute ses fondamentaux. A la SNCF on fait du chemin mais on a de la mémoire !
Ah ! Quelle ambiance samedi à Remparts-Jean-Dauger-Tour-de-Sault ! Et cela sous un soleil qui narguait tous les arrêtés municipaux ! Aux encouragements bayonnais étaient venus se joindre ceux d'une forte délégation riscloise. Très en voix… Elle s'y était préparé par une visite matinale aux ventas navarraises ! On ne sait pas si elle est retournée, en Guipuzkoa cette fois, pour une soirée cidrerie… Ca fait beaucoup quand même… Quoique à l'ASB, on en connaît qui doublent facilement ! Sans contrôle antidopage !
Dimanche nous irons, en tribunes par tout temps – bienheureux Angloys qui n'ont pas de Toc-toc 14 ! – assister au derby de l'Adour. Popeyeuxdelinx nous l'a certifié, il fera barrage de son corps contre tout arrivage de contrôleurs inopinés. Je le crois sur parole, foi de footballeur. Et oui, il a joué au foot, le Popeyeuxdelinx. Il a même été champion inter-MJC de Côte Basque après avoir fait fuir l'arbitre de la finale, l'ami Zita. Comme c'est loin tout ça ! En tout cas, on savait rigoler ! Nostalgie… nostalgie…

   
A la tombée de la nuit, l'embuscade surgit,
la résistance s'organise…
     
   
     
   
Chronique 56 du vendredi 31octobre 2008
     
    HUMEUR…

La situation est grave mais pas désespérée… Sournois, il nous attend au tournant de novembre… Le derby arrive… il est là… celui qu'on attend impatiemment… le premier d'un triptyque terrifiant… Il aura lieu le dimanche 9 novembre à 15 H 30 à… Anglet ! Je vous aie bien eu ! Vous pensiez que je parlai de celui de samedi entre les élites bayonnaises (?) et biarrotes (?). Non, Je parle d'un vrai derby entre gens du pays, fiers de leurs valeurs. Bien sûr nous sommes amis, non seulement avec nos frères angloys avec qui nous partageons le pain de nos espoirs cadets et juniors, mais également avec les trois autres clubs qui nous attendent au virage automnal.
On ne va pas planter un chapiteau pour réceptionner tous ses copains au petits fours et champagne. Popeyeudelinx et ses amis se contenteront de quelques chichons de chez Pierrobotix et nous de quelques cressons (s'il y en existe encore !) de chez Mendiboure (il y a bien des épinards mais les poulains de Popeyeudelinx les gardent pour leur profit personnel). Après St-Jean (ex-terrain des XIII – les Australiens y sont venus contre Côte Basque 34-6 ! - et de l'Aviron) nous attendent les légions de Chapitaliax et de Dibustix, invincibles dans leurs camps retranchés. Entre temps, après les Urruñardix nous aurons reçus, avec tous les honneurs rendus à leur rang, les Mixains de la lointaine St-Palais qui voudront se venger de leur avoir honteusement spoliés leurs juges. Ce n'est pas nous, je vous le jure ! Où les recevrons-nous ? Ca c'est une autre histoire. Depuis que les hordes professionnelles batifolent en semaine et le dimanche sur le gazon municipal, il est devenu maudit ! Habitués de l'herbe tendre du pays basque nous leur feront connaître l'herbe plastifiée nichée aux creux des remparts. Quelle antithèse ! L'ultra-moderne et le moyenâgeux ! Ils sont courts les derbies du Top 14 à côté du Top 6. De l'hyper-concentré !
Vu les pluies diluviennes qui s'abattent sur la bonne ville de Bayonne, les terrains d'herbe normale sont tous fermés. Sauf celui de la piscine ! Ainsi dimanche, nos valeureuses féminines devaient accueillir le leader du Top 9 à Jean-Dauger. Elles devront se replier sur le "synthétik". Comment voulez-vous savoir dans ces conditions si les tripes à la basquaise valent celles à la mode de Caen ? Même avec un peu de piment de chez Garacotxix ! Pourtant à voir l'ardeur de Jaug et ses amies à l'entraînement, je crois que les Normandes, venues en train la veille, ne seront pas déçues du voyage. Quant aux spectateurs, alors là on s'en fout ! pas nous, les autres…Les décideurs.
Pour couronner le tout, la veille, avant d'affronter les Angloyx nos seniors hommes auront livré leur dernier match du challenge contre Riscle sur le "synthetik". Les Gersois ne sont pas inorganisés. Un car de supporters est prévu. Le match n'est pas capital à ce point… la vérité est qu'ils auront fait le matin une incursion en Navarre du côté de Zugaramurdi pour emplir les sacoches ! Pas folle la guèpe… Même si elle prend des riscles…

L'entrevue de Bayonne…
*Lors du premier derby, les deux présidents s'affrontèrent à coups de parapluies…